Paris, Londres, ces noms qui font rêver bien des Nord-américains ! Découvrir ces villes lors d'un tout premier périple de l'autre côté du grand océan en la compagnie fort agréable de notre fils a été une aventure mémorable.
Eiffel illuminée - mai 2016 (photo : J'OSE la vie!)
Mère
et fils véganes depuis plus de dix ans, l'aspect « qu'est-ce qu'on
mangera ? » n'était pas particulièrement un souci pour nous qui sommes
depuis longtemps abonnés aux fruits et légumes de saison, à vivre sur un
budget et à lire les étiquettes. Nous offrons tout de même ici un
aperçu de notre petite préparation et partageons quelques savoureuses
découvertes !
Ce
récit se veut surtout celui de notre joie de découvrir et d'apprendre
toujours et partout. Nous le partageons ici espérant qu'il vous soit
utile, inspirant, divertissant, ou un peu de tout ça.
Paris, la Magnifique
Toutes
sortes d'espaces, petits, grands, souvent étroits ou colorés. Des
touches vertes ou florales à hauteur d'humain à ce camaïeu de gris à
hauteur d'Eiffel, Paris - « immense désert d'immeubles » aux yeux de
notre fils - nous a touchés par sa beauté exotique et son Histoire, que nous
découvrons un pan à la fois. Envie de lire la suite ? Par ici le carnet voyage Paris : http://petiteetgrandebretagnes.blogspot.ca/2016/07/decouvrir-paris-deux-veganes-et-un-mini.html
Un aperçu ci-dessous (cliquez sur les images pour agrandir et télécharger). Enjoy! :-)
Le livret comprenant toutes les recettes indiquées dans l'index ci-dessus est disponible au tout petit coût de 3$.
Pour le recevoir, cliquez sur le bouton d'achat (panier paypal) ci-dessous. Le livret au format pdf, vous sera envoyé par courriel dans les deux jours après votre paiement de 3$ (CAD) :
Merci pour votre encouragement, et bonne découverte de nos recettes de grand-maman façon végétale !
2è édition du congrès Écologie de l'enfance, en images et en musique : « L'attachement qui donne des ailes ».
Avec Arno Stern, Sophie Rabhi, Peter Gray, Jacynthe René, Dr. Pierre Lévesque, Lysane Grégoire, Thierry Pardo, Marike-Reid-Gaudet, André Stern, Édith Chabot-L.
Merci à tous, participants, intervenants, collaborateurs et commanditaires, pour cette grande et importante rencontre, pour l'Enfant !
Bonjour,
je m'appelle Édith Chabot (C. Laflamme, pour les intimes).
Je
suis mariée et mère de deux jeunes adultes, responsable francophone
du mouvement Écologie
de l'enfance,
citoyenne engagée pour le retour à la confiance et au respect de
l'enfant.
Depuis
que je suis devenue maman, il y a près de 25 ans, je me sens
interpellée par l'écart entre l'accueil attendu par l'enfant - qui
vient au monde - et celui qui lui est concrètement réservé dans
nos sociétés.
Mon
travail depuis une vingtaine d'année à l'observation et à la
diffusion m'a amenée à m'engager pour l'écologie de l'enfance,
mouvement pour lequel j'ai créé un congrès international dont les
2 premières éditions se sont tenues à Montréal, en 2014et
en 2016.
Il
y a quelques années, on m'a demandée à quelques reprises de
joindre le C.A. de l'AQED. Je m'y suis présentée en 2014,
devant l'Assemblée Générale des membres, apportant mon expérience,
celle de notre famille, et cette nouvelle attitude face à l'enfant
qu'est l'écologie de l'enfance.
L'écart
entre comment l'enfant apprend et comprend les choses, et ce que
nous, adultes, avons appris à attendre de lui, m’avait amenée à
faire recherche et réseautage sur l’aspect légal au Canada et
ailleurs, mais aussi sur l’aspect scientifique de l’apprentissage.
J'ai
joint le C.A., puis le comité de soutien légal, où j'ai aussi
porté cette attitude auprès des parents-membres qui le souhaitaient
depuis plus ou moins longtemps et ne se sentaient pas soutenus en ce
sens.
D'importantes
rencontres ont eu lieu. Avec l'avocat, et des parents-membres de
l'association; avec les employées du DPJ en Outaouais lors de leur
réunion annuelle 2015 où nous étions invités à venir présenter
l'AQED, l'apprentissage en famille, et répondre aux questions; puis
en janvier dernier, avec le responsable du dossier
au Ministère de l'éducation pour un suivi du Rapport
de la Protectrice du Citoyen.
Au
sein de ce comité, j'ai apprécié travailler en étroite
collaboration avec les parents et avec l'avocat conseil de
l'association : apporter et diffuser l'information manquante,
faire de la recherche au besoin, proposer des actions, toujours dans
ce but de faire avancer les choses au Québec. Pour les familles
membres AQED. Pour l'Enfant.
Tout
au long de ces deux années, outre les discussions écrites et
procès-verbaux de nos réunions, les Infolettres et compte-rendus
publiés dans le Portfolio, j'ai déposé des écrits issus de mes
observations au sein du C.A. ainsi que des suggestions d'actions à
porter pour les mois/années à venir : la plus urgente étant un
appel clair à l'AQED à devenir diffuseur d'information - de ce
qu'est un enfant, de ce qu'est l'apprentissage, qui ne peut qu'être
autonome - particulièrement auprès des milieux liés à l'enfance
ou à l'apprentissage (écoles, C.S., MESRS, DPJ, etc.).
Mon
mandat s'est terminé il y a quelques mois. En mai, je déposais les
rapports annuels de la présidence avant de quitter. Étant à
l'étranger lors de l'AGA, une membre active de l'association a été
légalement mandatée pour en faire la lecture en mon nom. Je la
remercie pour son engagement.
De
ces multiples rapports, retenons que j'appelais les porte-paroles de
l'association à bien connaître les 'apprentissages autonomes' en
particulier, afin de respecter cet objectif de représenter toutes
les familles-membres. Ultimement, j'y invitais tous les parents « à
regarder, à chaque instant, ce que nous pouvons faire ensemble, les
uns AVEC les autres. »
Au-delà
de ces sempiternelles comparaisons entre les idées, approches,
méthodes ou pédagogies de l'un ou de l'autre, et qu'on sait
obsolètes maintenant que la science (la neurobiologie, par
exemple) démontre ce qu'on sait tous d'instinct depuis toujours,
c'est-à-dire que l'enfant vient au monde avec une panoplie
d'incroyables dispositions spontanées pour apprendre et grandir,
j'ai proposé de partir plutôt de l'enfant. Cette attitude en
est une d'ouverture sincère, à l'enfant et, inévitablement, à
soi-même, et à l'autre. Une nouvelle attitude qui fait boule de
neige et nous (r)amène, tous ensemble, à agir pour le bien-être de
chacun, et, par là même, de toute la société.
Parce
qu' « il n'y aura pas de paix sur Terre tant qu'on ne sera pas en
paix avec l'enfance ». (~André Stern)
Édith
Chabot-L.
***
Rapport
annuel de la présidence
A.G.A.
AQED 2016
Mot
de la fin
Brefs
extraits :
« Je
me suis présentée à vous en 2014 avec le souhait d'apporter mes
connaissances et l'expérience de ma famille afin d'aider à faire
refleurir la confiance et le respect dans les dispositions natives de
l'enfant. Mon souhait a dû rencontrer un terreau fertile, je vois de
plus en plus de jeunes pousses vertes et de fleurs épanouies partout
autour. C'est réjouissant ! Mon mandat au sein du C.A. s'achève
ici, et c'est animée d'un sentiment bien particulier, celui du
devoir accompli conjugué à beaucoup d'espoir pour la suite des
choses, que je termine pour reprendre ailleurs d'autres dossiers
urgents. »
«
Remerciements :
À
nos fils, pour le prêt d'un ordinateur et pour m'avoir prêté tour
à tour leur espace et accepté des entorses à leur horaires pour
les réunions du C.A.; pour leur présence, et pour le temps qu'ils
ont pris pour répondre si souvent à toutes ces questions de
parents tantôt inquiets, tantôt curieux;
À
Stéphane, de porter tout ces projets avec moi;
À
Esther, enfin, qui a accepté ma demande de remplacement
aujourd'hui, me permettant d'être un peu avec vous par sa voix;
Enfin,
merci à chacune, chacun, de vous, parents engagés. Grâce à vos
actions, votre présence auprès des vôtres, vos témoignages
souriants, vous faites du Québec un endroit meilleur où vivre avec
nos enfants ! »
Édith
Chabot, présidente par intérim, mandat achevé, 21 mai 2016
Et
si on s'arrêtait un moment pour observer l'enfant ?
C'est
l'invitation que lancent Édith Chabot, maman québécoise et
citoyenne engagée pour le retour à la confiance en l'enfant, et
André Stern, conférencier de renommée internationale et auteur,
entre autres, de ...Et
je ne suis jamais allé à l'école, pour
cette 2è édition du Congrès de l'écologie de l'enfance les 23, 24
et 25 septembre prochain à l'hôtel ALT Griffintown à Montréal.
Au
programme : Jacynthe René, comédienne, fondatrice d'une école
alternative et auteure de Respirer le bonheur; Arno Stern,
pédagogue et auteur de nombreux ouvrages sur l'enfance; Dr. Pierre
Lévesque, obstétricien-gynécologue spécialiste de l'allaitement;
Sophie Rabhi, fondatrice de la Ferme des Enfants (France); Dr. Peter
Gray, professeur chercheur en psychologie du développement (Boston
College); Marike Reid-Gaudet, sociologue et chercheuse et Thierry
Pardo, docteur en éducation (UQAM); Édith Chabot, organisatrice du
congrès, blogueuse et membre du comité de soutien légal de l'AQED;
André Stern, initiateur du mouvement; et Lysane Grégoire, membre
fondatrice du Groupe MAMAN et directrice de Mieux-Naître à Laval.
Cet
événement saura intéresser chacun, qu'il vive ou travaille avec
des enfants ou qu'il vienne y réfléchir à ses choix de vie.
Le
congrès accueillera également deux lancements d'importance :
Semeurs
d'enthousiasme,
la deuxième édition du manifeste pour une écologie de l'enfance
d'André Stern, dorénavant préfacé par Sir Ken Robinson (le TED
Speaker le plus célèbre de l'Histoire), ainsi que la nouvelle
édition - augmentée - du livre de Charles Caouette, Éduquer.
Pour la vie !
(Écosociété). Ces deux ouvrages seront lancés en clôture de la
journée du samedi, lors d'un cocktail offert pour l'occasion.
Enfin,
pour répondre à la demande générale, Alphabet,
la peur ou l'amour,
le
dernier film du cinéaste autrichien Erwin Wagenhofer (We
feed the world etLet's
make money)
fera l'ouverture du congrès en présence d'Arno et André Stern,
tous deux protagonistes du film.
Horaire
:
• Vendredi
23 septembre 2016, 19h00 : Montréal, Hôtel ALT Griffintown,
projection
du filmAlphabet.
• Samedi
24 septembre, de 8h30 à 17h00 : Montréal, Hôtel ALT
Griffintown, congrès.
• Samedi
24 septembre, 17h30 : Hôtel ALT Griffintown, cocktail double
lancement en présence des auteurs.
• Dimanche
25 septembre, de 9h00 à 17h00 : Montréal, Hôtel ALT
Griffintown, congrès.
Entrée :
Prévente jusqu'au 4 septembre 2016 : 175$ - À partir du 5
septembre : 205$ - À la porte : 300$
« Il y a un écart qui peu sembler très fin et qui pourtant est un ravin, entre proposer quelque chose [à l'enfant] parce que ce serait utile (pour calmer nos inquiétudes, ou celles de l'autre parent, ou de la famille, ou des amis, ou des collègues, ou de l'inspecteur), et proposer quelque chose qui soit très probablement, selon notre instinct de parent, quelque chose que notre enfant va adorer parce qu'il est totalement engagé dans cet enthousiasme en ce moment et ce, TOUT EN n'ayant aucune, mais alors là aucune attente sur quoique ce soit. Ni sur la possible réponse (ou absence de) à cette proposition, ni sur la durée, soit-elle de une seconde à mille ans. » ~ Édith Chabot-L.
Nous sommes de retour depuis quelques semaines déjà mais le quotidien nous a attrapés
au vol comme on pouvait s'y attendre.
En attendant la fin du tri des photos et de la rédaction de récits racontant un peu notre premier séjour européen, je tenais au moins à vous avoir dit bonjour et fait un suivi avec vous de ma campagne d'échanges.
Je suis ravie d'accepter l'invitation de Catherine et de l'Université Terre et Mer, et de venir vous rencontrer, cousins français ! D'autant plus dans ce coin de pays d'un de nos ancêtres, Laflamme, descendant de Quémeneur ! :-) Il me fera plaisir d'expliquer sur place, si on me pose la question.
Chers parents, chers amis, ou chers amis de parents d'amis,
Aujourd'hui, j'utilise ce blog pour quelque chose de plus personnel. Si le cœur vous en dit, vous êtes invités à suivre ces deux histoires - et la campagne Petite et Grande Bretagne - sur un autre blog, que je tiens pour l'occasion, et dont le lien est à la fin de cette publication, ci-dessous.
Au plaisir,
Édith
--
J'ai deux petites histoires à vous raconter.
De ces petites histoires qui font la vie, tissant notre grande histoire, à chacune, chacun.
Une histoire…
Il y a quelques années, alors qu'ils séjournaient au Québec, nous avons fait la connaissance de Béné et PiM. D'abord par courriel - pratique, internet! - puis 'en vrai', en chair, en os, et en émotions! Les amoureux bretons avaient traversé l'Atlantique pour le travail, mais les circonstances faisaient que c'est aussi ici qu'ils allaient, un moment, 'faire leur nid'. […|
- Est ce que
ça pourrait arriver qu’un parent fasse du unschooling mais que l’enfant
soit trop paresseux, ou totalement désintéressé des choses qu’il aura
besoin de savoir dans la vraie vie ? Est ce que le unschooling peut
échouer avec des enfants comme ça ? Est-ce vraiment mal d’avoir des
attentes ?
Quand on aborde quelque chose de nouveau et
qui semble potentiellement désastreux, on suppose que les gens qui font
ça, soit :
1) ne se soucient pas de leurs enfants,
2) ils ont un
problème dans la tête qui les empêche de voir l’évidence.
Les peurs que votre mari exprime sont tout à fait normales. Tous
les parents qui font du unschooling sont passés à travers ces peurs là
et la plupart continuent de passer à travers des moments de panique
périodiques.
Ces craintes là ne peuvent pas être apaisées par la logique. D’un
point de vue «scolaire», ces craintes sont tout à fait fondées. Ce qui
aide à les éliminer c’est d’avoir une connaissance approfondie et une
expérience directe du unschooling.
Kokiri Forest - Ocarina Of Time - par J
Ce que les unschoolers expérimentés ont, c’est une grande
connaissance des résultats du unschooling et de ses autres avantages.
Ils comprennent comment et pourquoi on apprend et le pour et le contre
de l’apprentissage sous contrainte par rapport à un apprentissage guidé
par la curiosité. »
Pour lire la suite, c'est par ici. Allez-y, ça vaut le déplacement. :-) Édith
Notre cher Michel Odent, conférencier de l'Écologie de l'enfance, est au Québec Émoticône smile On en parle dans la Presse !
photo : gracieuseté Michel Odent
«Je ne soulève toujours que des interrogations. On est au bord de l'abîme, à un point où la domination de la nature par l'homme atteint ses limites. C'est vrai pour l'agriculture, pour le climat, pour l'histoire de la vie humaine. On bouscule les lois de la sélection naturelle, on bouscule l'équilibre physiologique de la naissance. L'épigénétique nous le révèle : lorsqu'une fonction physiologique n'est pas utilisée, elle s'affaiblit. Or, la sécrétion naturelle d'ocytocine est de moins en moins sollicitée, tant l'ocytocine de synthèse est répandue.»
Son utilisation perturbe le cocktail hormonal qui se met en place lors de la naissance. Cocktail nécessaire, précise l'obstétricien et penseur.
«C'est sérieux. L'ocytocine est une hormone qu'on utilise dans la vie quotidienne. Elle intervient notamment dans l'amour, la compassion, l'empathie.»
L'homme de sciences est néanmoins optimiste : «Une prise de conscience est possible. Le pouvoir de la science moderne de remettre en cause ce qui est traditionnellement admis est porteur d'espoir. […] »
Étant tous trrrrrès occupés à tant de choses, qui touchent toutes quelque part le retour de la confiance et du respect en l'Enfant,
notre blog est bien tranquille depuis un moment.
Ayant toujours bien présentes à l'esprit toutes ces questions de parents que nous rencontrons ou lisons, hier matin, j'ai eu très envie de venir vous partager un moment comme tant d'autres, un instantané bien ordinaire de notre quotidien.
À vous tous qui nous demandez si souvent toutes ces questions sur l'apprentissage informel, la vie quotidienne, etc., après avoir dansé dans la cuisine, sous les yeux souriants de notre fils, mon enfance serrée sur mon coeur, je vous raconte... une autre histoire
de 'jeux vidéos' ! :-)
Tout intérêt, tout, est digne d'enthousiasme, déjà, et tout, peut (ou pas) devenir le nouveau centre d'où part une infinité de traces, de points, de couleurs aussi, et ce centre, à son tour, s'ajoutera à quantité d'autres centres, lesquels, ensemble, formeront une
immense toile : cette grande toile tissée de tous les moments de notre vie. Une oeuvre d'art unique.
Cette vision parle bien à ce qui, en nous, apprécie l'art, la beauté.
Maintenant, si on veut toucher notre esprit scientifique, on pourrait aussi
regarder un enthousiasme comme on regarde l'infini.
Je m'explique.
Lors d'une conférence sur l'infini, le conférencier
dessina un axe sur lequel il plaça le 0, puis 1, 2, 3, et -1, -2,
-3, etc. … jusqu'à l'infini. Bref, vous connaissez. Puis, il ajouta quelques
fractions : 0,5 entre 1 et 2; 0.25 entre 0 et 0,5 ainsi de suite, démontrant ainsi aux jeunes (et moins jeunes) participants à cette conférence organisée par un club d'astronomie qu'il faudrait allonger sans cesse l'axe car entre chaque
fraction on peut en placer d'autres … à l'infini!
Vous
saviez ça, bien sûr, alors je termine ici cette petite intro et j'entre dans le vif du moment.
Donc, quelque part entre 7,7 et 7,77 sur l'axe de
l'enthousiasme 'jeux vidéos' de Jérôme est venu, hier matin, se placer, ceci (allez, allez, on monte le volume !) :
Je me suis retrouvée, d'un coup, il y a 40 ans : maman sort le 33 tours de l'enveloppe bleue et le dépose sur le tourne-disque (c'est ainsi qu'on l'appelait alors). Quelques secondes d'attente - le temps que le cliquetis du bras automatisé dépose l'aiguille dans les microsillons - pendant lesquelles je suis si attentive que je ne respire presque plus, et le miracle se produit à nouveau : la voix du crooner m'entraîne dans un autre temps, un autre espace. L'album de maman, sa voix quand elle reprend le refrain, la musique, les mots que je ne comprends pas, mais peu importe : that's amore ! ♥
Aujourd'hui, je la chante aussi. Du moins, les premières lignes, dont je me rappelle un peu. Et la chanson se termine, la musique s'éteint, je raconte ce souvenir à notre fils, reliant ainsi trois générations autour d'une même chanson… par la magie de l'enthousiasme pour les jeux vidéos.
(Vous vous demandez quoi, comment, où, sur cet axe, peut-on croiser Dean Martin ? Allez, on chante encore une fois et je vous donne un indice, d'accord ?)
Amusés tous les deux, on fait une nouvelle recherche et la magie technologique nous présente cet extrait d'un film des plus fifties :
Ahhh, la magie de l'enthousiasme !
Pour que vous puissiez attraper, vous aussi, cette heureuse contagion, je vous ai promis un indice quant au « lien » alors le voici :
- origine du héros d'un jeu vidéo et de ce chanteur et acteur qui - croyons-le ou non - a délogé les Beatles du hit parade en 1964 !! Quand même, hein !
Alors, je vous laisse jouer à la devinette ? Chercher ces bouts de fil qui ont mené de ceci à cela, réunissant, à nouveau, des bouts d'histoire de trois générations chez nous ?
En vous souhaitant
beaucoup d'enthousiasme, comme dirait quelqu'un qu'on connaît. ;-)
Et de la confiance, encore et toujours,
Édith et Jé
P.S. Revenez nous dire si vous trouvez, hein ?!
--
Depuis, on ne peut plus s'empêcher de chanter (et hop, un indice de plus…) :
"When the moon hits your eye like a big pizza pie That's amooooore ! …" ;-)
Dès que j'ai ouvert internet ce matin et appris son
décès, je me suis
rappelée cette histoire de correspondance sur le site de Sandra Dodd il y a quelques
années, et qui m'avait émue.
Peut-être parce que je suis, moi aussi, une
grande fan d'un auteur/chanteur - Sir Paul, pour ne pas le nommer - dont les chansons, les mots, me touchent et ont
porté bien des moments de ma vie.
Triste de cette annonce aujourd'hui, je me suis sentie quelque part réconfortée
que les mots de Sandra aient, un jour, rencontrés ceux du jeune David (Jones) Bowie.
Un peu d'Histoire
Son oncle dirigeait la programmation d'une station de radio où le rock n'était pas à l'honneur; il offrait à sa fille les albums promotionnels reçus. Cette dernière les écoutait avec sa cousine : Sandra.
Ce jour de 1967, c'était un album du jeune Bowie qu'écoutaient les cousines.
Sandra aime ses chansons, elle décide de lui écrire.
Sur la pochette, une adresse à New York.
La lettre lui revient avec une sympathique mention : l'adresse de l'agent de Bowie, au Royaume Uni.
Elle l'envoie de nouveau, outremer, cette fois.
Touchée par ses chansons, elle lui écrit qu'elle a aimé son écriture, que ses chansons étaient bonnes. Elle pense avoir dit qu'elles étaient « aussi bien que celles des Beatles. » :
Sandra a pris le temps de répondre aux médias aujourd'hui, et de laisser des traces comme elle le fait si bien. C'est de l'Histoire, dit-elle, avec raison.
Et une belle histoire.
De la rencontre des mots de deux auteurs.
Les grands esprits se rencontrent, dit-on parfois dans des situations comme celle-là.
Depuis longtemps, je vois un lien entre toutes ces petites histoires, ces moments de vie, et l'attitude 'unschooling', le sujet de travail et d'écriture de Sandra Dodd.
Cette attitude me permet deressentirprofondément quechaque petitmoment estune part de l'Histoire etne reviendra jamais, une autre bonne raisonde respirer et dedireet agir commeje souhaite que la vie, les relationset les souvenirs soient.
On écrit l'Histoire comme on la vit.
À chaque jour.
À chaque instant.
Pour moi, chaque moment vécu est une perle qui s'enfile sur le collier de ma vie.
Ses mots et ses proches nous disent que David Jones en était parfaitement conscient lui aussi.