mercredi 16 novembre 2011

Accès à l'information concernant le unschooling

Access to information, par Sandra Dodd
Traduction: J'OSE la vie!
« Peu à peu, il y a longtemps, j'ai commencé à voir que chaque petite idée qui a changé ma propre famille avait le potentiel, si je pouvais l'expliquer assez clairement, de changer une autre famille. Seule une petite idée suffisait. Comme de plus en plus de familles partageaient leurs réussites et leurs joies, le monde changeait. Comme plus de renseignements étaient recueillis et mis là où d'autres pouvaient les trouver, le changement s'opérait.

Quand j'ai commencé le unschooling, nous attendions deux mois pour un nouveau numéro de Growing Without Schooling. Il n'y avait pas du tout de discussion sur Internet. Quand ce type de discussions a vu le jour, quelques années plus tard, il y a eu des groupes d'utilisateurs; il n'y avait même pas de courriel ou de page Web. Aujourd'hui, quelqu'un peut obtenir plus de renseignements sur le unschooling en un jour que ce qui existait dans le monde entier quand mon plus vieux avait cinq ans. Je suis contente d'avoir fait partie du rodage, du polissage, de la clarification et de la collecte de ces idées, histoires et exemples, et de les conserver à un endroit où d'autres y ont accès rapidement. » ~Sandra Dodd
***

Ce matin, après un délicieux pamplemousse et un verre de green smoothie, nous sommes allés marcher un peu. J'y suis restée un peu plus longtemps que les gars car j'avais besoin de me ressourcer. En rentrant de ma balade dans le boisé, nous avons discuté un moment puis, nos fils étant occupés chacun à leurs activités, j'ai ouvert l'ordinateur pour travailler et, comme souvent, j'ai commencé ma journée en lisant mes courriels.

Celui du blog Just Add Light And Stir me rejoint particulièrement aujourd'hui alors j'ai choisi de le publier ici et d'y ajouter ce commentaire que j'ai aussi publié sur le blog de Sandra:
« Merci de l'avoir fait et de continuer Depuis plus de dix ans, j'ai aussi fait du bénévolat dans le réseau d'école maison, mais comme je ne connaissais pas le unschooling, j'ai fait plusieurs erreurs avec mes enfants et montré cet exemple à d'autres familles.
Mes enfants m'ont fait découvrir le unschooling en demandant à le vivre. Maintenant, j'essaieen le vivant, en parlant, en écrivant et en traduisant, d'aider les gens autour de nous à connaître et à comprendre clairement ce qu'est le unschooling 

Pour moi, unschooling signifie beaucoup de choses, mais ce matin, j'ai cette définition en tête, au retour d'une promenade dans le bois, c'est vivre avec mes enfants ce que je voudrais vivre avec mes meilleurs meilleurs amis; les aimer, les comprendre, les aider, afin que nous vivions tous dans le bien-être. Merci Sandra! » Edith

mardi 15 novembre 2011

Unschooling en français sur le site de Sandra Dodd


Nous sommes ravis de vous annoncer la publication de plusieurs textes de Sandra Dodd en français ! Elle a publié l'annonce sur son blog About Unschooling, hier. De là, en cliquant sur le lien SandraDodd.com/french, vous aurez accès à plusieurs liens vers des traductions en français offertes par des mamans de la Grande Bretagne, de la France... et du Québec ! ;-)

D'autres s'ajouteront au fil du temps alors passez faire une visite de temps à autre pour vous inspirer, trouver de l'information, et garder courage et confiance en vos enfants. Nous avons plusieurs publications qui font la file - et quelques traductions en cours sur le sujet du unschooling - mais voilà, cette annonce nous fait vraiment plaisir et nous voulions partager ça avec vous.


dimanche 13 novembre 2011

Pierre Rabhi jaloux des femmes ?

Pierre Rabhi a écrit un billet qui parle des femmes, ou plutôt des mères, sa mère en particulier. Émouvant de vérité, ce souvenir fugace d'une trop brève présence maternelle dans son enfance le mène à se questionner sur la jalousie de ne pouvoir enfanter comme origine de la violence des hommes.

Nous lui répondons en commentaire sur son blog, mais aussi ici, ainsi le message est ouvert à tous. N'hésitez pas à y ajouter vos commentaires.

"Monsieur Rabhi, merci ! Merci d'oser dire, partager, vous rappeler. Nous avons été touchés par votre présence, vos mots, votre amour lors de votre passage à Québec l'an dernier, comme nous en avons témoigné, ici, dans ce journal.


Afin de vous permettre de fouiller plus à fond ce questionnement que vous avez, cette impression d'être, peut-être, jaloux des femmes, nous vous offrons bien humblement ces quelques pistes qui vous permettront, nous le souhaitons, de poursuivre votre réflexion, et votre intériorisation, et enfin de vivre ce bien-être (que Edgar Morin appelle le "bien-vivre") à chaque instant de votre vie. Ce qui sera un cadeau autant pour vous que pour chaque personne qui est en contact avec vous, d'une façon ou d'une autre. Notre façon de vivre, notre joie de vivre se reflète sur autrui, vous êtes bien placé pour le savoir.


Peut-être connaissez-vous Jean Shinoda Bolen ? Si non, vous aimeriez certainement lire "Les femmes, avenir de la Terre : Rassembler les femmes et sauver la planète". Nous avons publié un article sur le sujet, ici.


Quant à ce mal qui détruit les hommes (et les femmes, ça fait beaucoup de mal aux femmes aussi, comme vous le soulignez à juste titre dans votre billet), Alice Miller est une des personnes qui ont fouillé le sujet à fond. Un livre intéressant:  "C'est pour ton bien". Une entrevue: Comment sortir du déni.


Un de vos compatriotes, Olivier Maurel, (tiens, un homme ! ;-)) suis ses traces, à grand pas. Il a fondé l'OVÉO et publie sans relâche tout ce qui concerne cette "violence" à laquelle il a fallu donner un nom pour qu'elle soit observée, et reconnue !!!
Un point de départ ?
Le livre de Olivier Maurel: "Oui, la nature humaine est bonne"
Et un article sur le site de l'OVÉO: "L'agressivité est-elle innée chez les humains?"


Comme l'a observé directement et vécu Jean Liedloff (le concept du continuum), il ne s'agit pas de jalousie mais de carences affectives et de violence éducative. On a aussi parlé de Jean et de son livre, ici.


L'allaitement oui, mais la naissance déjà, lire ou entendre Michel Odent, c'est l'amour à tout coup: "L'amour scientifié" - et son nouveau bébé, révisé et réédité... enfin !


Merci encore, monsieur Rabhi, pour vos mots d'amour, votre indignation vivante et l'appel à l'insurrection des consciences.
Soyez heureux !

dimanche 6 novembre 2011

Paul Mc Cartney le chanteur, le musicien, le unschooler ?

J'aime Paul McCartney. 
Je sais, vous le savez si vous suivez ce blog depuis un bout. 
J'AIME Paul McCartney et plus j'en apprends à son sujet, plus je l'aime. 

Je suis assise au soleil sur la terrasse - c'est novembre à Québec mais on a un sursis, on dirait, en souhaitant que cet hiver n'en soit pas un - et je lis cette biographie écrite par Aurélien Allin publiée chez City Editions en 2005. 

Déjà six ans ! que je me suis dit en prenant le livre sur l'étagère de la bibliothèque Gabrielle Roy que nous visitions pour la première fois ce lundi soir d'octobre. Il s'est passé bien des choses dans la vie de Paul - et la mienne, et la vôtre - depuis six ans, mais bon, j'ai décidé quand même de l'emprunter pour voir. Voir si l'écriture de Allin me plairait et voir un peu dans le passé de cet homme si... gentil, bon,... je n'alignerai pas tous les qualificatifs, ça ne servirait à rien ni à personne. Tout le monde le connaît. 

Le premier soir, calée dans mes oreillers, j'ai dévoré le prologue; six pages de mots qui, s'ils n'avaient pas été écrits à Paris, en 2003, par Allin, et imprimés dans cette brique que je tenais entre les mains, auraient été les miens, à Montréal, en 2011. Si je n'avais pas vu le livre, et qu'on m'avait fait la lecture à voix haute, comme ça, un jour, j'aurais cru me trouver à l'intérieur de moi, ou alors j'aurais pensé que quelqu'un me lisait tout haut ce que j'ai vécu et pensé moi-même. J'étais subjuguée, et ravie.

Aujourd'hui, au soleil, c'était mon tour de lire à voix haute pour Oli et Stef dehors, dans la cour, quand je me suis sentie portée par un vent qui m'a poussée dedans, un instant. En fait, si j'ai décidé d'ouvrir le portable pour écrire, c'est pour vous confier quelques secrets, quelques extraits, qui vous donneront peut-être le goût à vous aussi de mieux connaître le passé de Macca, ou celui de vos enfants, ou même plutôt le vôtre, savoir d'où vous venez et ce que vous faites de ce bagage maintenant, ce qui vous conduira peut-être (en fait, j'espère), à mieux comprendre l'humain, et l'apprentissage, et la vie, tout simplement.

Voici donc Paul, le chanteur, le musicien et son passé de unschooler... ceci expliquant cela
Extraits :
p.2 (il parle de son père):

Paul ajoute:
"Il nous disait de ne jamais en faire trop. Tu peux boire mais ne deviens pas alcoolique. Tu peux fumer, mais n'exagère pas au point d'avoir un cancer."
Des garde-fous. Si une telle éducation peut paraître bien candide, voire irresponsable aux yeux de certains parents, l'écoute et la compréhension sont peut-être une alternative intéressante à la répression.


p. 23 (il parle de sa mère):
« Elle était très gentille, très aimante. Elle nous prenait souvent sur ses genoux et nous faisait des câlins. Oui, elle était très câline et je pense que nous étions très proches. […]

pp.25-27 (parlant de 1953, année où il a eu 11 ans)
Le jeune Paul, même s'il n'a rien contre l'école, ne parvient pas à accepter l'autorité ou les directives et reste un élève moyen. Il jette un regard assez dur sur cette époque:
« Je ne supportais pas de rester à mon bureau quand tous les autres enfants jouaient dehors.
Surtout que peu d'enfants qui vivaient dans le quartier allaient à l'Institut.
[…]
McCartney supporte donc assez mal l'école mais ne reste pas pour autant oisif et imperméable au savoir. C'est ainsi en grande partie grâce à la littérature qu'il va s'éduquer, appréciant notamment lire des pièces de Tennessee Williams ou Samuel Beckett. Ce besoin de lecture le poussait même à faire quinze minutes de marche supplémentaire chaque matin pour prendre le bus à son départ et avoir ses sièges favoris sur les derniers rangs de l'impériale !

La musique déjà

Durant son enfance, c'est avant tout à travers la musique que Paul va s'ouvrir au monde. […]
Paul passe des heures allongé par terre à écouter son père jouer au piano des airs connus de l'époque[...]
Au fil des années, James s'emploie ainsi à l'éducation musicale de Paul en lui apprenant à jouer au piano des morceaux comme Stumbling ou Stairway to Paradise. Mais James se refuse à lui apprendre à jouer du piano car il considère que, pour ce faire, il faut avoir recours à un vrai professeur et apprendre le solfège. Paul prend alors une dizaine de leçons chez une vieille dame mais il ne supporte pas qu'elle lui donne du travail à faire à la maison. Son refus des directives et de l'autorité dont il a fait preuve à l'école se retrouve dans cet enseignement et Paul devient à son tour un autodidacte du piano, comme son père.

Il n'a jamais su lire ni écrire la musique. Mais loin d'en ressentir une frustration, il le vit comme une bénédiction.
« Je soupçonne vaguement que [savoir lire et écrire la musique] modifierait ma façon de faire. »

pp.30-31
Une adolescence qui va définitivement s'orienter vers la musique, lorsque le 18 juin 1956 James offre une trompette à son fils aîné pour ses quatorze ans. Achetée chez Rushworth and Draper, elle donne à Paul l'opportunité de s'identifier aux quelques trompettistes stars de l'époque […], mais rapidement ses envies musicales vont le pousser à se séparer de ce cadeau. Désireux de chanter, Paul demande à son père l'autorisation d'échanger son cadeau contre une guitare acoustique, sa toute première six cordes, une Zénith. Mais peu conscient des obligations physiques de l'instrument, Paul le gaucher acquiert une guitare pour droitier et décide donc d'en jouer... à l'envers ! Ce qui n'est qu'un petit bout de bois, objet de tous ses désirs, devient rapidement son meilleur ami et il l'emporte partout avec lui, du salon à la salle de bains en passant par les toilettes. Rapidement, il apprend à jouer la plupart des classiques de l'époque, comme Twenty Flight Rock d'Eddie Cochran, et songe tout aussi rapidement à composer ses premières chansons.

p.32
Mais pour Paul, il était impossible de savoir où cette guitare allait le mener. À force de s'entraîner, il commence à maîtriser pas mal d'accords, tous appris en autodidacte, et assouvit sa passion du rock'n'roll en reproduisant les standards. Peu à peu son jeu s'affirme. Il se procure une Rosati Lucky Seven qui avait la particularité handicapante de ne posséder que deux cordes:
« Quand j'en jouais, cela ne produisait pas des sons très mélodieux ! », rigole Paul.
C'est ainsi qu'en cette quatorzième année de sa vie, Paul McCartney écrit sa première chanson, I Lost My Little Girl.
[…]
L'influence de son père et le décès de sa mère ne firent qu'amplifier la part prise par la musique dans la vie de Paul, jusqu'à en devenir une obsession. Mais sans certains hasards et rencontres, son nom pourrait encore aujourd'hui être inconnu.

p.36
Peu à peu, il devient évident que Paul ne pourra se détacher de la musique, et même si son père n'imagine pas pour son fils une carrière de musicien, c'est pourtant Jim qui va en partie sceller le destin de Paul. Peu avant de lui offrir sa trompette, Jim avait ainsi inscrit ses fils à des leçons de piano, qui ne furent pas concluantes. Paul et Michael ne supportant pas de voir leurs copains jouer dehors tout l'été pendant qu'ils galéraient sur le clavier noir et blanc. Malgré ce premier échec, Jim poussa Paul à rejoindre le choeur de la cathédrale de Liverpool, mais celui-ci fit volontairement échouer l'audition en chantant faux !*
Il rejoignit le choeur de St Chad, à Penny Lane, et le quitta rapidement en faisant à nouveau jouer son refus constant de l'autorité dès lors que l'on toucherait à sa passion. […] Jim voit son fils lui échapper et tenter de ressembler aux Teddy boys de l'époque, ces jeunes loubards datés fifties qui s'apparenteraient en France aux blousons noirs. Mais malgré cette différence de vue, Paul ne tarif pas d'éloges sur l'apport immense de son père:
« Mon père avait énormément de musique en lui. Il nous a appris ce qu'étaient les harmonies, pas le concept ou des choses compliquées, mais il nous disait: "Cet air est l'harmonie de cet air." C'est comme ça que j'ai vite appris à chanter les harmonies, ce qui est ensuite devenu un de mes grands rôles au sein des Beatles.»
Au-delà de cet apprentissage des bases de la musique, Jim ouvre également les yeux de son fils sur l'importance de la basse. Fortement influencé par son propre père, Joe, qui en jouait dans une fanfare, Jim ne manque jamais de faire entendre cet instrument dans les chansons.
« On écoutait la radio et il me disait: "Tu entends ça ? Dum dum dum ? Ça s'appelle la basse." Il nous emmenait aussi voir des fanfares et on adorait ça. [...] »

p.38 (le 6 juillet 1957 - première rencontre avec Lennon)
Ce que McCartney ne peut pas encore savoir, c'est qu'il partage avec Lennon quelque chose qui deviendra un catalyseur immense pour leur future collaboration. Lennon affirme ainsi: 
« Je crois que j'ai pris un cours de guitare. Mais ça ressemblait tellement à l'école que j'ai abandonné. »
Autodidactes et réfractaires à l'autorité, ces deux-là semblent sortis du même moule.

pp.44-45
En cette année 1958, Paul, seize ans, bien décidé à renforcer ses talents et ses compétences musicales, décide de prendre à nouveau des leçons de piano, avec le soutien de son père. Évitant cette fois-ci la vieille dame "qui sent mauvais", Paul se décide pour un jeune professeur de dix-neuf ans.
« Il a essayé de me faire réapprendre les bases, mais à l'époque je commençais à composer mes propres chansons au piano. [...] J'avais déjà écrit la mélodie de When I'm Sixty Four (une chanson qui sera présente sur l'album Sergeant Pepper en 1967, nda), alors il m'était difficile de supporter ces leçons où je retournais au début. »
source : wikipédia
Une fois encore, Paul abandonne les leçons et préfère rester un autodidacte, comme son père. Avec John Lennon à ses côtés, ce choix se révèle pertinent.
[...]
Le duo se met alors en tête d'écrire ses propres chansons et donne ainsi naissance à ce qui allait devenir l'une des collaborations les plus connues et les plus prolifiques de l'histoire. Les deux copains sont encouragés en cela par leur indéfectible et commune quête de découverte et d'apprentissage de la musique. Paul apprend à John comment accorder une guitare, puis dès les premières semaines de leur amitié, ils arpentent Liverpool pour découvrir de nouveaux disques ou apprendre de nouveaux accords. McCartney a ainsi raconté qu'ils avaient traversé toute la ville pour rencontrer un garçon qui, leur avait-on dit, connaissait la si 7...

Et bien, si ça ressemble pas à de l'apprentissage informel, ça !
La prochaine fois, je vous raconte un peu John Lennon, tiens. ;-)

Edith

mardi 1 novembre 2011

Cinq minutes pour écouter André Stern

Prenez cinq petites minutes aujourd'hui, pour entendre cette entrevue, bonne pour la santé, pour la vie. 
André Stern n'est pas allé à l'école.

Aujourd'hui "enfant de 40 ans", père à son tour, il a publié un livre, donne des lectures, accorde des entrevues, dont celle-ci à la radio en France. On l'y entend parler de sa vie sans école, pas de compartiments dans cette vie d'enthousiasme jusqu'au bout et de son effet secondaire la "compétence", plutôt que d'école et de diplôme. Pas de crise d'adolescence, pas besoin de se battre pour un respect dont il a toujours été l'objet. 


Apprendre ne cesse jamais, c'est la vie. Du pur bonheur ! Par ici la visite !

"Peu commun", termine l'animatrice... Nos enfants osent dire que ce qui est "peu commun", c'est la vie, la liberté, le respect, la confiance, la joie, dans cette culture qui nous est imposée (car nous sommes convaincus que personne n'en veut). Tous les humains apprennent en vivant leur vie, personne n'a "besoin" d'école.


Pour en savoir plus à propos de André Stern, de son livre, cliquez sur les images.