dimanche 25 janvier 2015

Technophobe, par Cyprien

À voir ! Une superbe réalisation de Cyprien.
(et oui, c'est comme ça qu'on faisait... avant. :-) )

mardi 20 janvier 2015

La source ...

Un article à lire, ici. Pour ne pas oublier où est la source.

Extraits : 
« J’adorais cet enfant. Il suffisait qu’on le cajole, qu’on le prenne dans les bras pour qu’il se calme. Moi, je l’ai trouvé touchant, ébahi comme tous les autres par la bande à Mickey. » Un enfant comme les autres, qui croit en la magie de Disney, et qui se calme dès qu’on l’apaise. « On les emmenait au cinéma, Chérif adorait y aller. »
[...]
Evelyne est inconsolable devant sa télévision. « Chérif était un enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’a jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles. [...] »
"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste ?"

Et si, ensemble, on faisait refleurir cette attitude de respect et de confiance dans les dispositions natives de l'enfant ? Maintenant ? Commençons dès avant la naissance, par le respect et le soutien à l'enfant à venir et à la maman et au papa en devenir, puis tout au long de la vie de chacun.

Il y a quelques années, notre fils disait qu'il fallait trouver la source, la source du mal-être. Celle qui conduit à toutes sortes de comportements malheureux. L'observation nous le montre, et on le sait d'instinct, cette source est au tout début. Au tout début de la vie. Le malheur, le mal-être ne naît-il pas de trop d'états de mal-être antérieurs ? 

Alexander S. Neill (Summerhill) l'écrivait aussi :
« Un enfant difficile est un enfant malheureux. Il est en guerre contre lui-même et par contrecoup avec le monde entier.
L’adulte difficile est logé à la même enseigne. Jamais un homme heureux n’a troublé la paix d’une réunion, prêché une guerre, ou lynché un Noir. Aucune femme heureuse n’a jamais cherché noise à son mari ou à ses enfants. Jamais un homme heureux n’a commis un meurtre ou un vol. Jamais un patron heureux n’a fait peur à ses employés. »
Ensemble, faisons des enfances heureuses à - vivre avec - nos enfants ! Vous savez quoi? On y gagne des relations heureuses, plus de joie de vivre, des apprentissages heureux et durables, une solide autonomie, et un effet secondaire dont de plus en plus de parents unschooling témoignent : la guérison des moments moins heureux de notre propre enfance. 
Essayez pour voir !
Avec amour,
Édith

dimanche 11 janvier 2015

Moments de douceur

Traduction : J'OSE la vie !
 
« Tout ce que vous faites maintenant, lorsque vos enfants sont jeunes, est important.
Tous les petites gentillesses ont de l'importance, chaque petit moment de douceur entre vous, chaque fois que vous choisissez d'être attentif aux plus petites choses.» ~ Deb Lewis


vendredi 9 janvier 2015

Unschooling, la solution facile ?


The easy way out
Traduction: J'OSE la vie !

 - En réponse à quelqu'un qui avait écrit, en 2003, qu'elle avait pensé au unschooling, mais peut-être juste parce qu'elle était à la recherche d'une solution facile. Voici quelques réponses de ce jour-là:
« Le unschooling n'est pas "la solution pour s'en sortir facilement", c'est la façon pour vivre joyeusement au-dedans; le chemin pour une vie familiale paisible, des enfants heureux et un apprentissage significatif qui dure toute une vie. » ~Ren Allen

« Le unschooling n'est pas facile. Il se vit à temps plein. Ce que ça prend pour le vivre, c'est un changement de croyances et de priorités. Beaucoup l'ont fait, et je suis sûre que vous le pouvez aussi. » ~Sandra Dodd

mercredi 7 janvier 2015

Que se passe-t-il ? - nos attentes

Traduction: J'OSE la vie ! 

« Je soupçonne que chaque fois qu'un parent nouveau au unschooling pense "ça ne marche pas", c'est parce qu'il a une attente et s'y accroche. Les attentes peuvent nous empêcher de voir ce qui se passe réellement. » ~Robyn Coburn
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Lâcher prise de toutes nos attentes, mêmes celles qu'on croit être les plus importantes, ou celles qui viennent d'un coup après s'être dissimulées dans quelque recoin de notre esprit, est indispensable pour (re)venir au unschooling. 
Nos attentes sont liées à nos éducations. En effet, combien de 'il faut' (il faut ceci, il faut accepter cela, il faut faire comme ci ou comme ça...) nous a-t-on dit, répété ? En réalité, très peu de ces 'il faut' tiennent la route lorsqu'on les observe clairement, sans filtre, face aux faits. Et plus on prend le temps d'observer, de voir réellement comment l'enfant vit et apprend, plus vite on réalise comme il est vrai que chacun naît avec tout ce dont il a besoin pour apprendre. Tout comme on se rend compte que vivre c'est apprendre et que c'est impossible à éviter.

Cette période de lâcher prise est celle du deschooling, celle que j'appelle le retour à soi, à comment on était avant nos éducations. Il s'agit de la seule étape essentielle pour bien saisir et vivre le unschooling.

Si vous vivez cette période en ce moment, je ne peux que vous encourager sincèrement à choisir la relation avec vos enfants avant toute autre chose, à chaque instant. 

Prendre le temps de respirer calmement lorsqu'on se sent attaché à une attente, pour la regarder objectivement permet le plus souvent de la laisser tomber pour inutilité. 

Choisir de respirer (par le nez, bouche fermée) quand on sent monter une émotion (crainte, incertitude, tristesse, déception, culpabilité, frustration... et oui, la peur est une émotion) dans notre quotidien, permet de vivre ladite émotion pour ne pas la réprimer ou la répercuter quelque part dans nos relations avec nos enfants. 

Comme je le dis souvent : « suis ton cœur et ton enfant, pas tes peurs et les gens (qui te disent de faire autrement). »

Bon deschooling !
Bonne année 2015 !
Soyez heureux ensemble !

Chaleureusement,
Édith

dimanche 4 janvier 2015

Laisser pleurer bébé pour s'endormir ?

Une étude du Dr. Wendy Middlemiss, de University of North Texas
Traduction : J'OSE la vie ! 

Cette étude examine les changements dans la synchronie entre la physiologie des mères et celles de leurs jeunes enfants. L'étude a lieu alors que 25 nourrissons (âgés de 4 à 10 mois ; dont 11 garçons) ont participé à un programme d'entraînement au sommeil en milieu hospitalier pendant cinq jours, au cours desquels ils apprennent à s'auto-régler par l'extinction de la réponse aux pleurs au cours de la transition vers le sommeil
L'expérience des mères et des nourrissons au cours du protocole d'extinction était "liée à" la signalisation du comportement des nourrissons pendant la période de transition vers le sommeil. La salive des mères et des nourrissons a été prélevée à l'initiation du moment de sommeil nocturne des enfants et après que les nourrissons se soient endormis et plus tard testés pour en voir le niveau de cortisol

Comme prévu, le premier jour du programme, les taux de cortisol des mères et des jeunes enfants présentaient une association positive (NdT : étaient liés l'un à l'autre) à l'initiation du sommeil nocturne après une journée d'activités partagées. Aussi, lorsque les nourrissons ont exprimé de la détresse en réponse à la transition vers le sommeil, le niveau de cortisol de la mère et du nourrisson présentaient de nouveau une association positive

Le troisième jour du programme, cependant, les résultats ont montré que la réponse physiologique et la réponse comportementale des nourrissons s'étaient dissociées. Ils n'ont plus exprimé de détresse comportementale pendant la transition vers le sommeil, mais leurs niveaux de cortisol étaient élevés. En l'absence des indices de la détresse (NdT : de leur enfant), le niveau de cortisol des mères ont diminué. La dissociation entre la réponse comportementale des nourrissons et leur réponse physiologique a résulté en un asynchronisme entre les niveaux de cortisol des mères et des nourrissons

Les constatations sont discutées afin de comprendre les déterminants et les conséquences de la synchronie physiologique mère-enfant pendant la petite enfance.
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Suite à cette étude, voici aussi un article paru dans The Telegraph : 
Extraits traduits par J'OSE la vie !
« Les chercheurs ont mesuré le temps que les petits enfants ont pleuré pendant quelques nuits successives alors que leurs mères attendaient dans une pièce voisine.

Lors de la troisième nuit de l'étude, il a été observé que les nourrissons ont pleuré pendant une période de temps plus courte avant de s'endormir.

Chez les mères, qui pouvaient entendre leurs bébés, le niveau de cortisol a chuté en conformité avec le temps passé à pleurer, indiquant qu'elles s'étaient détendues lorsque leurs enfants semblaient s'être calmés.
Wendy Middlemiss a déclaré au Daily Mail : " Bien que les nourrissons ne présentaient pas de réponse comportementale de la détresse qu'ils éprouvaient lors de la transition vers le sommeil, ils ont continué à connaître des niveaux élevés de détresse physiologique, comme en témoignent leurs niveaux de cortisol. ''

Globalement, les signaux extérieurs de stress interne ont été éteints par l'entraînement au sommeil.
 
"Toutefois, compte tenu de la présence continue de la détresse, les nourrissons n'ont pas appris à gérer intérieurement leurs expériences de stress et d'inconfort."
Les chercheurs procèdent actuellement à une plus longue étude pour tester comment le niveau de l'hormone est affectée à mesure que les habitudes de sommeil s'installent à plus long terme. »
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En lisant cela, j'ai eu envie d'en faire la traduction et de la déposer ici pour référence, et pour y référer quiconque chercherait de l'information sur le sujet. Il y a eu tant d'éducation/désinformation concernant l'accueil à l'enfant dans notre genre de culture, tant d'éducation/pression sociale à choisir une attitude qui va à l'encontre de notre propre instinct et, du coup, à l'encontre du bien-être du petit d'homme... comme du plus grand...

Il n'y a aucune raison de laisser pleurer un bébé. 
De jour ou de nuit.

Visite du Jour de l'An, chez les grand-parents - 2015
Comme il n'y a aucune raison de laisser sans réconfort un être humain - ou non-humain - qui pleure (ou pas, d'autres signaux montrent l'inconfort ou le mal-être), n'est-ce pas ?

Prenons soin de nos enfants, soyons attentifs, attentionnés, aimants, à chaque instant. 
Je le vois chaque jour comme ils grandissent alors tout aussi attentifs, attentionnés, aimants. Et quelle joie !

Édith