Du journal scientifique Early Human Development, voici le résumé d'un article titré : Asynchronisme de l'activité de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien mère-enfant qui suit l'extinction des réponses aux pleurs du nourrisson induits lors de la transition vers le sommeil.
Une étude du Dr. Wendy Middlemiss, de University of North Texas
Traduction : J'OSE la vie !
Cette étude examine les changements dans la synchronie entre la physiologie des mères et celles de leurs jeunes enfants. L'étude a lieu alors que 25 nourrissons (âgés de 4 à 10 mois ; dont 11 garçons) ont participé à un programme d'entraînement au sommeil en milieu hospitalier pendant cinq jours, au cours desquels ils apprennent à s'auto-régler par l'extinction de la réponse aux pleurs au cours de la transition vers le sommeil.
L'expérience des mères et des nourrissons au cours du protocole d'extinction était "liée à" la signalisation du comportement des nourrissons pendant la période de transition vers le sommeil. La salive des mères et des nourrissons a été prélevée à l'initiation du moment de sommeil nocturne des enfants et après que les nourrissons se soient endormis et plus tard testés pour en voir le niveau de cortisol.
Suite à cette étude, voici aussi un article paru dans The Telegraph :Comme prévu, le premier jour du programme, les taux de cortisol des mères et des jeunes enfants présentaient une association positive (NdT : étaient liés l'un à l'autre) à l'initiation du sommeil nocturne après une journée d'activités partagées. Aussi, lorsque les nourrissons ont exprimé de la détresse en réponse à la transition vers le sommeil, le niveau de cortisol de la mère et du nourrisson présentaient de nouveau une association positive.Le troisième jour du programme, cependant, les résultats ont montré que la réponse physiologique et la réponse comportementale des nourrissons s'étaient dissociées. Ils n'ont plus exprimé de détresse comportementale pendant la transition vers le sommeil, mais leurs niveaux de cortisol étaient élevés. En l'absence des indices de la détresse (NdT : de leur enfant), le niveau de cortisol des mères ont diminué. La dissociation entre la réponse comportementale des nourrissons et leur réponse physiologique a résulté en un asynchronisme entre les niveaux de cortisol des mères et des nourrissons.Les constatations sont discutées afin de comprendre les déterminants et les conséquences de la synchronie physiologique mère-enfant pendant la petite enfance._____
Extraits traduits par J'OSE la vie !
« Les chercheurs ont mesuré le temps que les petits enfants ont pleuré pendant quelques nuits successives alors que leurs mères attendaient dans une pièce voisine.
Lors de la troisième nuit de l'étude, il a été observé que les nourrissons ont pleuré pendant une période de temps plus courte avant de s'endormir.Chez les mères, qui pouvaient entendre leurs bébés, le niveau de cortisol a chuté en conformité avec le temps passé à pleurer, indiquant qu'elles s'étaient détendues lorsque leurs enfants semblaient s'être calmés.Wendy Middlemiss a déclaré au Daily Mail : " Bien que les nourrissons ne présentaient pas de réponse comportementale de la détresse qu'ils éprouvaient lors de la transition vers le sommeil, ils ont continué à connaître des niveaux élevés de détresse physiologique, comme en témoignent leurs niveaux de cortisol. ''Globalement, les signaux extérieurs de stress interne ont été éteints par l'entraînement au sommeil.
"Toutefois, compte tenu de la présence continue de la détresse, les nourrissons n'ont pas appris à gérer intérieurement leurs expériences de stress et d'inconfort."Les chercheurs procèdent actuellement à une plus longue étude pour tester comment le niveau de l'hormone est affectée à mesure que les habitudes de sommeil s'installent à plus long terme. »
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En lisant cela, j'ai eu envie d'en faire la traduction et de la déposer ici pour référence, et pour y référer quiconque chercherait de l'information sur le sujet. Il y a eu tant d'éducation/désinformation concernant l'accueil à l'enfant dans notre genre de culture, tant d'éducation/pression sociale à choisir une attitude qui va à l'encontre de notre propre instinct et, du coup, à l'encontre du bien-être du petit d'homme... comme du plus grand...
Il n'y a aucune raison de laisser pleurer un bébé.
De jour ou de nuit.
Visite du Jour de l'An, chez les grand-parents - 2015 |
Prenons soin de nos enfants, soyons attentifs, attentionnés, aimants, à chaque instant.
Je le vois chaque jour comme ils grandissent alors tout aussi attentifs, attentionnés, aimants. Et quelle joie !
Édith
1 commentaire:
Merci pour cette traduction Edith ! C'est tellement une évidence pour moi aujourd'hui que j'ai du mal à l'expliquer. et en avoir une preuve scientifique ou à défaut de preuve une étude, me fait du bien. Cela fait du bien aussi à l'enfant que j'étais et que j'ai soigné.
Je me souviens, étant enfant, avoir pleuré pour m'endormir plus facilement. Aujourd'hui, je me réconcilie avec mes parents mais j'aimerais que les nouveaux parents entendent le mal que ça peut faire de laisser son enfant pleurer sans réconfort, sous n'importe quel prétexte. La traduction aurait besoin d'être clarifiée car certains mots français sont compliqués à comprendre. Mais je te remercie avant tout d'avoir effectué ta traduction et d'avoir pris le temps de nous la transmettre. Je trouve la dernière partie plus facile à comprendre.
Je souhaite que de nombreux parents puissent entendre et lire ces mots afin qu'ils réalisent tout l'intérêt et les bienfaits d'un apprentissage (et le sommeil fait partie des apprentissages pour les parents) serein qui se fait avec empathie et Amour !
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