dimanche 30 janvier 2011

Musique, maestro !

Chez nous, on aime beaucoup beaucoup la musique et on a pensé vous faire partager nos coups de cœur puisqu'un membre de notre famille s'amuse parfois, le soir, à écouter ses "tunes" préférées sur YouTube. Certaines seront plus récentes mais celle-ci date un peu, ce qui ne nous rajeunit pas, eh eh ! ;-) 

Quand S met ses vieilles chansons préférées, on chante, on danse, on invente des mouvements, des chorégraphies, bref, on s'amuse ! Alors, pour partager ces moments de douce folie avec vous, voici le groupe suédois Europe avec leur succès de 1986: The final countdown.

mercredi 26 janvier 2011

la simplicité volontaire... volontaire ?

J'OSE la vie ! - journaljose.blogspot.com
Oui, je sais, on en entend tellement parler que parfois, ça commence à nous tanner les oreilles. N'empêche, tout n'a sûrement pas encore été dit sur le sujet. Tout n'a pas encore été réfléchi non plus. Voici donc où en est ma réflexion sur la question.

Dernièrement, Serge Mongeau, celui qu'on surnomme le père de la simplicité volontaire au Québec, accordait une entrevue à Rue Frontenac, le site des employés en lock-out du Journal de Montréal.   

Quand monsieur Mongeau dit :
 « La consommation ne mènera jamais au bonheur, reprenons plutôt le contrôle de nos vies ».
c'est facile d'être d'accord et je ne connais personne qui ne l'est pas. Je suis d'accord aussi qu'on n'a pas envie de mettre toute notre énergie à un/e job et ainsi possiblement passer à côté de l'essentiel. Ce qui est sûrement plus facile à faire quand on a pu mettre des sous de côté, et/ou qu'on est un « ancien médecin qui a quitté la profession pour mieux se concentrer sur la santé ». Bien sûr, c'est très inspirant de voir un professionnel qui a un très bon salaire changer son mode de vie pour vivre plus sobrement. Avec un revenu de 15000$, oui, je sais qu'on peut y arriver. Si on vit seul dans une maison déjà payée, dans une ville où il y a des transports en commun accessibles ou qu'on est en co-location. Mais que se passe-t-il si on occupe un emploi hors circuit (ou horaires) des transports en commun ? Ou si on a un emploi beaucoup beaucoup moins rémunéré qu'un médecin ? Est-ce que nous avons tous un revenu de 15000$ ? Par personne ? Pas chez nous, en tout cas. Une amie nous faisait la remarque l'an dernier qu'avec un revenu annuel de 15000$ chacun, ses deux colocs et elle ont au total un meilleur revenu que nous qui sommes quatre. 

Avec une famille, on vit différemment. On pense différemment. On compte différemment.
« La simplicité volontaire repose essentiellement sur un mode de vie recentrée sur les besoins essentiels, les plaisirs simples et l'engagement dans sa communauté », écrit Isabelle Maher.
Je trouve ça bien joli mais aujourd'hui j'en suis ailleurs dans ma réflexion sur ce concept. Je vous explique un peu pourquoi. La description, je suis d'accord avec. Le concept, il me semble vraiment bien sauf que... 

Quand j'ai entendu parler de simplicité volontaire dans les années '90 - j'ai lu le livre de monsieur Mongeau - j'ai peut-être mal compris. J'ai cru que le propos s'adressait à tout le monde et j'ai mis de l'avant les principes, sans aucun effort. Comment ? Facile ! Je vivais déjà simplement depuis toujours (ou presque). Quand j'étais jeune, nous vivions humblement: mes parents n'étaient pas riches et devaient sûrement parfois bûcher, comme on dit en québécois, pour boucler les fins de mois. Puis, je suis partie en appart' (un et demi, meublé) avec mon chum, et mon trousseau: deux fourchettes et deux cuillères. Bon, on avait aussi une télé et un système audio, achetés dans les années précédentes avec nos petits épargnes. C'est tout. Notre premier petit déj', on est allés l'acheter, à pied, au dépanneur d'à côté: une boîte de gaufres qu'on a réchauffées au four (on n'avait pas de grille-pain) et qu'on a mangées dans des assiettes en alu achetées en même temps.

Puis, on a vieilli, on a accueilli des enfants dans notre petit logement - devenu un jour petite maison - et on a continué de vivre la simplicité volontaire. 

Volontaire ? 

En fait, avec le recul, un peu pas mal d'introspection et un sens de l'observation plus aiguisé, j'ai réalisé un jour que j'ai probablement caché une certaine pauvreté avec ces mots: simplicité volontaire. Une amie m'avait déjà fait la remarque que chez elle c'était plutôt de simplicité forcée qu'il s'agissait... Je n'ai alors pas pensé que c'était à peu de choses près pareil chez nous. C'était embêtant de (me/nous) l'admettre car je nous savais moins pauvres qu'eux...  Sans compter qu'à l'époque, je ne trouvais pas comment répondre à cette injonction de certains proches: t'as qu'à te prendre un job si vous n'arrivez pas

Ça devenait irritant d'entendre toujours la même chose. On ne voulait pas nécessairement plus d'argent. Seulement, on avait choisi - oui, oui, choisi - de partager notre temps et les activités de vie de façon à ce qu'au moins l'un de nous soit présent auprès de nos enfants. Et je refusais d'argumenter avec des personnes qui ne semblaient pas avoir envie de savoir. C'était notre choix de vie et nous n'allions pas revenir là-dessus. Alors, j'ai parfois joué à faire semblant qu'on était des simplicitaires. Un jeu parfois ennuyeux. Surtout pour des enfants qui en avaient assez à un moment de manger du gruau nature (parfois raté) trois matins par semaine et qui rêvaient de fruits frais. Ce qui est quand même assez cher ! 
Quand au jus de fruit, c'était un demi-verre chacun, bien mesuré, une fois par jour. Un jour, j'ai vu, parce que j'ai regardé, que nous étions peut-être plus pauvres que simples depuis un moment. Simplicité forcée... oui, je suppose qu'on peut dire ça comme ça. Ce dévoilement, je me le suis fait au contact d'autres mamans sur une liste de discussion française. Pas facile... Mais vaut encore mieux la vérité toute crue, comme le dit le nom du site web gauchiste de Winnie dans le film Wall Street, l'argent ne dort jamais que le moindre aveuglement.

Enfin, j'en suis venue à penser que le message de la simplicité volontaire rejoint facilement et depuis longtemps des gens qui n'en ont pas besoin. Ceux qui sont déjà sensibilisés car membres de toutes sortes d'organismes à but non-lucratif. Ceux qui reçoivent des courriels et des invitations à des conférences ou des salons sur le sujet depuis belle lurette. Ceux qui vivent déjà simplement. Ou pauvrement.
« Alors, pourquoi les gens ne vous écoutent pas ? », demandait la journaliste de Rue Frontenac à monsieur Mongeau ?
Je réponds que c'est parce que le vrai message s'adresse aux 'riches'. Aux gens assez riches en tout cas pour se permettre d'avoir moins que ce qu'ils ont sans manquer de rien. (et, svp, n'en faisons pas une grille applicable à tous. ) 
La question pourrait-elle plutôt être : « comment rejoindre ces gens ?»
Ma réponse, personnelle, est que je ne crois pas qu'il soit nécessaire de les rejoindre. 
Ou peut-être que si... mais pas pour leur vanter les mérites de la simplicité volontaire.
Si plusieurs ne se mettent pas à la décroissance, ce n'est peut-être pas parce que « la société entière nous pousse à la consommation », comme semble le croire monsieur Mongeau. J'ai un autre avis sur le sujet. 

Je sais que c'est surtout parce que, dans notre genre de culture, la vie manque de... vie ! On naît dans un monde où les enfants n'ont pas leur place; où on n'est pas respecté en tant qu'être humain; où nos besoins (d'attachement) ne sont pas comblés par nos parents forcés de travailler ailleurs ou sans leurs enfants avec eux pour rapporter de quoi payer la nourriture et l'abri; où notre présent n'a aucun intérêt ($) mais notre avenir, lui, semblerait que si. 

Je pense que le vrai problème, ce n'est pas que la société nous pousse à la consommation. Ça me paraît une erreur de regarder la problématique sous cet angle. Quand les besoins humains sont satisfaits, personne ne cherche à avoir plus, posséder plus, toujours plus. Personne ! Mais quand ils ne l'ont pas été... là, c'est une autre histoire. Et c'est de cette histoire-là que je veux parler maintenant. 
Pas de simplicité volontaire.
Encore moins de simplicité forcée, non merci.
Mais de besoins humains comblés.
Après ça, on pourra peut-être trouver un sens à notre vie. 
À la vie ! 
À la poursuite de la vie humaine sur cette belle planète bleue... non, verte.
N'est-ce pas ?

Ah oui, j'allais oublier, si vous voulez en savoir plus à propos de la simplicité volontaire chez nous, allez voir en page 8 du bulletin d'automne 2010 du GSVQ
Vous voulez aussi lire la suite ? 
Vous la trouverez en page 15 du bulletin d'hiver.
Et si vous en avez le goût, faites-nous signe, on prendra une tisane et on essaiera de changer le monde ensemble. Et puis ... on pourrait inviter M. Mongeau ? ;-)

Edith

dimanche 23 janvier 2011

Laissons les choisir

Une amie nous a fait suivre un lien vers une vidéo de la Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme (CCDH) qui dénonce les étiquettes de désordres mentaux dont on affuble de plus en plus les gens, particulièrement les enfants.



De toute évidence, ces étiquettes, et le but poursuivi en droguant ces enfants, est de pouvoir les former et les rendre dociles. Voilà pourquoi nous la partageons avec vous aujourd'hui.

Selon la description trouvée sur leur site web, « le CCDH est un comité de surveillance enquêtant et révélant au grand jour les violations des droits de l'homme par la psychiatrie. » Nous avons lu que ce comité a vu le jour en 1969, co-fondé par le Dr. Thomas Szasz et une certaine église. Nous ne mentionnons ce fait que pour dire que, bien que nous trouvons la vidéo importante et représentative de ce qui se passe dans notre société, nous ne faisons aucune publicité pour cette église et nous ne connaissons pas le Dr. Szasz quoique maintenant, nous avons bien l'intention de poursuivre nos recherches afin d'en savoir plus.

Laissons les enfants libres d'être qui ils sont, laissons-les choisir leur vie !

J'OSE la vie !

jeudi 6 janvier 2011

Et VIVA 2011 !

Une manne de bonnes choses nous arriveront en 2011 et en voici quelques-unes que nous attendons impatiemment de découvrir:
Boutique Viva Vegan, Saint-Laurent, Montreal
La Boutique VIVA VEGAN (anciennement Viva Granola) ouvrira sa toute première boutique sur rue au 4148 boulevard Saint-Laurent, à Montréal. Toutes les délicieuses gâteries qu'on y propose, la gamme de produits pour cuisiner, les produits pour le corps ou pour la maison et plus encore seront certainement plus nombreux dans ce nouvel espace de découverte. Il serait même possible qu'on puisse y commander la célèbre sauce Dragon - qui accompagne le Bol Dragon, plat préféré d'un des membres de notre famille - du restaurant Aux Vivres, qui est situé tout près... miam !

Le plus GROS avantage avec la Boutique Viva Vegan, c'est, comme son nom le dit, que tout y est végétalien. Donc, on n'a plus à se poser de questions et à lire les étiquettes deux ou trois fois pour s'assurer que chaque item est exempt de produits ou sous-produits d'origine animale et qu'il n'a pas été testé sur les animaux. La seule boutique vraiment éthique au Québec! Toutes nos félicitations à Brigit et Gregory (et leur charmante famille) pour leur courage, leur implication, leur action à grande portée sociale dans la vie des québécois et leur véritable respect de la vie animale. 

Longue, très longue vie à VIVA VEGAN !
Entretenons l'espoir que cette famille d'entrepreneurs ouvre des franchises un peu partout au Canada... on ne serait pas contre l'idée d'en avoir une à Québec, nous ! ;-) 
En attendant, on va continuer de profiter de leur super service ultra-rapide de livraison.

Quelques-uns de nos produits préférés:
... il y en a bien d'autres mais on a dit quelques exemples, pas le contenu entier de notre panier n'est-ce-pas ?! :-)

Si vous comprenez l'anglais, vous pouvez entendre ici une entrevue qu'ils ont accordé à Mike Finnerty, l'animateur de l'émission du matin de la radio anglophone de Radio-Canada (CBC) "Day Break" hier matin, en descendant la page web pour trouver le titre: Vegan grocery store.
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Une autre grande nouvelle, un documentaire qu'on avait presque oublié bien qu'on ait participé à une entrevue téléphonique avec la recherchiste il y a au moins un an et c'est le tout nouveau film des Productions J, "J" pour Julie Snyder, comme vous le savez certainement. Le titre est "La face cachée de la viande"  et une vidéo sera disponible sous peu sur le site des Productions J. Voici un extrait qu'on peut y lire: "La face cachée de la viande, tel est le titre du documentaire choc sur lequel travaille Productions J depuis plus d’un an. Réalisé par Érik Cimon avec la journaliste Sophie Durocher, en qualité d'animatrice, ce documentaire dresse un portrait sans concession de la cruelle réalité de l’industrie agroalimentaire.

Chacun sait que Julie Snyder, productrice de ce documentaire, a depuis plus de 20 ans adopté un régime végétarien et abandonné toute consommation de viande, de poisson et de crustacés. Une décision prise avant tout en faveur de la cause animale et environnementale."

À quand le végétalisme pour la belle Julie ? La cause animale et environnementale ne s'en portera que mieux puisqu'on sait à quel point les animaux souffrent aussi d'être "reproduits" de force pour leur lait qu'on enlève à leurs petits, leurs œufs (ovules) qu'on les empêche de couver ou pour leur nourriture, le miel. Quant à l'environnement, on en apprend plus ici.
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Quelles autres bonnes nouvelles nous apportera encore 2011 ? À suivre, bientôt, sur ce blog.

J'OSE la vie !

dimanche 2 janvier 2011

Joyeuse et Harmonieuse Année ! Happy New ZELDA Year!

photo: J'OSE la vie - journaljose.blogspot.com
Un vent frais et léger souffle en ce début d'année. La neige fond comme si c'était le printemps. Dommage pour le fort que nous avions construit en  mettant chacun la main à la... neige. Ça fait vraiment un drôle d'effet de voir ainsi les potagers surgir sous la neige alors qu'on avait l'habitude - en tout cas jusqu'à il y a quelques années à peine - de débuter l'année avec les grands froids de l'hiver (jusqu'à moins 30 degrés) et/ou de la neige en abondance. Vraiment de plus en plus bizarres nos hivers ! 

Nous ne pouvons peut-être pas encore savoir avec une certitude absolue si ces changements climatiques sont le résultat de la pollution (donc de source humaine) ou si c'est cyclique mais qu'est-ce que ça changerait au fond ? Et se poser la question et y chercher une réponse absolue ne revient-il pas (encore) à chercher qui, de l'homme ou de dieu (avec ou sans majuscule, au singulier ou au pluriel), détient l'unique ou le plus grand pouvoir sur la nature donc sur la vie ? 

Si au lieu de ces inutiles questionnements, on agissait ? 
Poser une action juste, celle qui fait qu'on peut continuer d'être en harmonie avec soi-même et la vie autour de soi, nous paraît une solution facilement applicable pour tous et ne demande aucune compétence particulière. Chaque humain le peut. 

Pour savoir si notre action est juste, on peut simplement se demander si elle ne nuit pas à quelqu'un (parent, chat, papillon, plant de tomates, champs de maïs, érable, air, eau...), à la vie sous une forme ou une autre. Si notre action nuit à la vie, à la paix ou à l'harmonie, alors elle n'est sûrement pas une action juste.  

Toute action juste permet de se sentir bien. Justement. 
Ne pas briser, ne pas intoxiquer, ne pas tuer la vie, c'est simple. 
Refuser de dépendre des actions négatives des autres est aussi une importante action juste à poser au quotidien. On y reviendra sûrement plus tard cette année sous le thème de l'éthique... mais sans moralisation. Juste par souci d'être heureux et de vivre heureux pour vrai. Car les moralisateurs, ça fait suer... ou fuir selon leur degré dans l'échelle des donneurs de leçons. 
Après tout, il faut bien profiter de la vie, de chaque instant, sinon qu'est-ce qu'on ferait ici ?

Puisqu'il est question de profiter de la vie, donc de s'amuser et de prendre du plaisir, je me suis décidée (ENFIN ! diront nos enfants) à jouer à un jeu de la série The Legend of Zelda. J'ai entrepris une partie de Ocarina of Time sur notre vieille console N64 usagée offerte par un copain il y a quelques années. 


photo: J'OSE la vie - journaljose.blogspot.com
La première fois que j'y ai joué, l'automne dernier, j'ai fait le tour du village des Kokiris, parlé à tout plein de gens et appris à couper le gazon pour remplir ma bourse ! (Oui, c'est aussi comme ça que les jeunes garçons font de l'argent dans Zelda... mais avec une épée, pas une tondeuse!) 

Puis, j'ai laissé filer le temps et j'ai presque tout oublié. Je m'y suis remise pendant le temps des Fêtes à deux ou trois reprises et ouf que ça me fait travailler le cerveau. Comme ce n'était pas arrivé depuis longtemps.  Je suis très fatiguée après une heure de jeu mais je persévère car je ne veux pas devenir vieille sans avoir vécu ce plaisir qu'éprouvent tous les fans de la série, dont mes enfants. 

Est-ce un élixir de jouvence ? Possible. Je vous en reparlerai mais pour le moment, je veux écrire ici - je suis trop contente - que j'ai réussi à traverser le premier temple. J'ai désensorcelé le Great Deku Tree. Ouf et re-ouf ! Mais, j'ai réussi, youpi ! :-) 

C'est un peu triste tout de même car après m'avoir confié une mission que j'espère accomplir malgré mon manque de courage évident (je le vois bien en jouant), ce grand sage, arbre immense, père de tous les lutins de la forêt (les kokiris) est mort...
C'est ça aussi la vie.

Sur ce, nous vous souhaitons une année 2011 remplie d'Amour, de Paix, de Pleine Santé et de Plaisir à tous et toutes ! 


Édith pour l'équipe J'OSE la vie !