samedi 8 décembre 2012

Le végétalisme - partie 1 - pourquoi

Voici le premier d'une série de 4 billets que j'ai rédigés en 2010, révisés en 2011, mais que je n'avais pas encore publiés. Je n'avais encore jamais osé car nous avons été parfois isolés à cause de ce choix. On a cessé de nous inviter ou refusé nos invitations. On nous a interrogés comme si nous étions coupables de quelque chose de mal, et tentés de nous convaincre qu'il était essentiel à l'humain de manger des animaux. 

À la veille du film de Julie à la télé, trois semaines après avoir rencontré Georges Laraque, il est grand temps que j'ose dire la vérité et que je montre mon entière solidarité à nos fils qui ont parfois vécu tristesse et incompréhension d'être aussi incompris, voire mis de côté.

Je le fais donc, aujourd'hui, avec tout mon amour, pour mes enfants, pour ma famille, pour mes amis, pour les humains, pour les animaux, pour la vie!
Édith 
Pourquoi le végétalisme?
(Et... ne devrait-on pas plutôt se demander pourquoi des gens tiennent vraiment à enfermer des animaux dans le but de les engraisser puis de les tuer pour manger leur chair?)


Depuis que notre fils aîné, à l'âge de 7 ans,  a choisi de ne plus se nourrir d'animaux; depuis que j'ai fait de même alors que j'en avais 33; depuis que son petit frère a fait ce choix vers ses 8 ans; et leur papa quand il en avait 40 et des poussières, plusieurs nous demandent POURQUOI.  
Et si la vraie question qu'on veut nous poser n'était pas tant «pourquoi» que «comment»:

  • Comment faites-vous pour vivre encore? (on n'est pas mort, alors...);
  • Comment faites-vous pour manger JUSTE des légumes? (pour bien des gens, hormis la viande, y'a que légumes);
  • Comment pouvez-vous continuer à vivre sans le goût du steak, de l'omelette ou du camembert? (notre langue aurait-elle des papilles gustatives différentes de celles des autres humains?);
  • Comment pouvez-vous être heureux en vous "privant" ainsi?;
  • Comment pouvez-vous vivre avec le fait d'avoir à assumer la différence?

Cette dernière est peut-être la plus importante. Allons voir.
Pensant que c'était une simple question à laquelle l'interlocuteur cherchait une réponse, nous avons souvent pris beaucoup, beaucoup, de notre temps pour y répondre. Et après des années, nous nous sommes demandés comment cela serait-il possible que notre réponse soit si importante? Pour quelqu'un en recherche d'informations, oui, on pouvait en apporter. Parce qu'on a fait de la recherche justement. Mais s'il s'agissait d'un questionnement plus large, existentiel même, aurait-on été prétentieux de tenter d'y répondre?  Pour l'avoir vécu tous les quatre de si nombreuses fois, nous avons pris le temps d'observer. Nous avons eu l'impression que derrière cette question en apparence bien anodine, la réalité est que, souvent, ceux qui nous la posait, SE la posait à eux-même. Et, parfois, peut-être ne voulaient-ils pas vraiment y trouver une réponse... Retour au choix...

Pourquoi... ou comment?

Certains voulaient savoir COMMENT faire pour vivre avec ce choix. (ou avec 'un' choix). D'autres se demandaient COMMENT faire pour ne pas faire ce choix et continuer quand même de fréquenter des gens qui le font,... du genre nous fréquenter, nous? Ça peut sembler difficile... pourtant ça ne l'est pas. Ce n'est pas difficile de côtoyer des gens qui font des choix différents des nôtres. Bon, je ne parle pas de la marque de savon à vaisselle qu'on utilise (quoique ...) mais de ces choix reliés à la nature humaine et qui, souvent, sont à l'opposé de ceux de la majorité dans notre socio-culture actuelle. Ce n'est pas difficile de voir qu'il existe d'autres choix et d'y être intéressés ... ou pas. Ce qui est difficile, en revanche, c'est de s'avouer à soi-même qu'on ne veut pas changer de choix. Du moins en ce moment. Mais, ça, c'est pas que pour l'alimentation, hein! Tout est question de choix.  Moi, depuis que je fais mes choix en fonction de mes besoins, de mes enthousiasmes, de mes convictions, je sais que c'est facile. 

La vraie question ne serait-elle pas plutôt:

Comment choisir de vivre sans manger d'animaux? 
Sans boire le lait du bébé d'une autre mammifère? 
Sans manger les ovules non-fécondées d'un oiseau? 
Sans prendre la nourriture que des insectes fabriquent et stockent pour des périodes climatiques défavorables,
Et sans, du même coup, juger tous ceux qui ne font pas le même choix, en même temps?

Alors, pour tous ceux qui nous connaissent, pour ceux qui ne nous connaissent pas, et aussi pour tous ceux qui, peut-être, n'auront pas envie de nous connaître, voici LA réponse! ...roulement de tambour!...
(j'ai très envie d'écrire 42 mais je vais me retenir... ! :-D )

En fait,voici LA réponse courte:

Pour la vie, chacun de nous, chacun à sa façon, chacun à son moment, a choisi de se nourrir de végétaux. Et d'amour et d'eau fraîche que mon cher papa nous apporte de sa source dans les montagne. Et non pas uniquement de légumes, hein! Des végétaux, il en existe sûrement plus que vous ne pourriez en nommer dans chacune de ces catégories: 
  • fruits;
  • verdures;
  • légumes;
  • graines;
  • noix;
  • grains (céréales). 


On mange des centaines d'aliments différents, pas seulement des patates et des petits pois. Et pour certain d'entre nous, pas de patates! ;-)

Quant à LA réponse longue

Des tas de sites web et de blogs l'expliquent en long et en large. Un que j'avais trouvé bien lorsque je l'ai visité, y'a bien longtemps, est celui de Sophie Zhang, une québécoise, car elle faisait le tour de la question. Peta France a aussi une page FAQ qui fait un résumé des questions réponses sur le sujet. Et pour ceux qui préfèrent les écrits de «scientifiques», voici une chronique de Hubert Reeves (président de la ligue ROC) dans laquelle il aborde le sujet. 

Éthique, morale, convictions...

En terminant sur une note bien personnelle, je peux juste dire que je fais les choix de vie qui me conviennent. Je ne peux pas, personnellement, soutenir d'une façon ou d'une autre l'alimentation d'origine animale ou l'utilisation d'un animal pour ma propre utilité sans faire taire ma conscience, sans me fermer à moi-même. Je l'ai déjà fait, obligée au début, prise dans la pression sociale ensuite. Pour vivre, j'ai besoin d'être capable de me regarder en face, sans devoir me fermer les yeux. Au propre comme au figuré. J'ai besoin d'être capable de vivre avec moi-même, tout simplement. Je refuse la violence dans ma vie. C'est mon choix. Je sais que c'est semblable pour chaque membre de notre famille, mais je ne réponds pas pour eux. Ils en témoigneront ici s'ils le désirent, ils le font ailleurs depuis longtemps. Chacun fait ses choix pour soi, pour sa vie. Je fais mes choix pour moi, pour ma vie.
Tiens, je me relis et je vois que je n'ai pas encore répondu à une autre partie de la fameuse question: « Est-ce que je juge ceux qui ne choisissent pas le végétalisme? »

Peut-être qu'on devrait d'abord voir la définition de «juger». Trêve de plaisanterie, je ne juge pas.Je n'écoute pas de plaidoyer. Je ne dépose pas de jugement. Je n'impose pas, n'interdis pas, ne déteste pas. 
J'aime.
J'aime et partage mes enthousiasmes à qui le souhaite.
J'aime la vie. 
Je vis ma vie. 
Tout simplement.
Edith


P.S. Il est vrai que l'aspect « éthique » d'un choix de vie peut causer des difficultés avec certaines personnes au quotidien. Comment manger ensemble, dans la même pièce, quand on ne peut pas tolérer qu'il y ait des morceaux d'animaux ou du sang devant nos yeux et l'odeur de la chair qui cuit? Pas facile. Personnellement, j'arrivais encore à le tolérer lorsque je venais juste de prendre cette décision. Probablement parce que j'avais encore ... l'habitude. Puis, c'est devenu difficile. Impossible. Le dégoût venait rapidement. Un sentiment aussi, lié à la violence infligée aux animaux. Qu'y puis-je?

12 commentaires:

Catherine a dit…

Bravo de partager ceci! Quand on aime la vie et qu'on la respecte profondément, on ne peut plus manger d'animaux... On ne peut plus fermer les yeux et se déconnecter du vivant!

Andréann a dit…

Bravo pour ton courage. Votre courage. Vivre en marge de la société en demande beaucoup.

Je ne pourrais malheureusement pas visionner le documentaire (nous n'avons pas le câble chez nous). J'espère pouvoir le retrouver sur le web après sa diffusion.

CynthiaLisee a dit…

Parite 1
J'aimerais ajouter mon grain de sel pour porter la réflexion un peu plus loin. Je ne crois pas que faire des choix marginaux mène à l'isolement, surtout dans le contexte de notre société civile québécoise. C'est la manière dont nous exprimons nos choix de vie qui mène à l'isolement. Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes souverains de ce que nous vivons. Chaque moment de vie est le résultat de notre implication dans la vie, dans l'expérience collective que nous vivons sur Terre.
Si des végétariens vivent ce sentiment de rejet et d'isolement, qu'ils commencent par scruter l'authenticité avec laquelle ils vont à la rencontre de l'Autre (la différence). Il peut être difficile de s'avouer à soi-même qu'on a exposé nos choix alimentaires avec orgueil et suffisance, de s'avouer qu'on a fait violence idéologique à l'Autre en l'assommant avec des arguments que l'on croit fondés (il y a beaucoup de raisonnements circulaires dans le milieu végé…). Qui est alors l'agresseur?
Comme le témoigne l'un des auteurs du site Beyond Vegetarianism http://www.beyondveg.com/, il a reçu bien des courriels menaçants et haineux de végétariens outrés de voir certains dogmes de la "party line" de l'orthodoxie revisités. Des courriels haineux d'humains professant le refus de la violence dans leur vie, soi-dit en passant…:-)
Cela fait plus de 20 ans que je suis végétarienne et jamais je n'ai ressenti de rejet et d'isolement à cause de mon alimentation. Parfois un peu de solitude mais ce n'est pas la fréquentation de végétariens qui la comble pour avoir tâté un peu du côté de l'AVM. C'est une maturité dans la relation que je recherche et ce n'est pas le mode d'alimentation qui donne la garantie! Au cours de toutes ces années, les gens que j'ai rencontrés ont toujours montré de la curiosité à l'égard de mon expérience, ont toujours eu une touche attentionnée pour respecter mes choix. Bien sûr, il est arrivé que mon hôte Autre me serve une soupe à base de bouillon d'animal. Dans cette situation, j'adapte ma réaction selon l'évaluation que je fais de son impact dans la vie de cet Autre. Ma décision doit faire en sorte que l'Autre et Moi nous établissions un lien, que nous partagions une expérience collective contribuant mutuellement à nos cheminements respectifs. La compassion que j'ai envers les animaux, je l'ai aussi aussi envers l'Autre et envers moi-même. Parfois le lien est fort, parfois il est faible, mais tous nous sommes reliés.
Prenons un exemple plus personnel: Je me rappelle qu'à l'époque où je visitais Édith et sa famille, avant qu'ils ne soient végétariens, on offrait à mes enfants des produits qui n'entraient pas du tout dans mes cordes. Produits végétariens certes, mais qui n'étaient pas à mon goût :-) Je savais que tout cela était offert dans une démarche d'ouverture et de générosité. Je voyais une famille qui s'illuminait et qui nous offrait de leur lumière en partageant leur repas. Parenthèse: je perçois l'alimentation physique comme étant toujours accompagnée d'une nourriture spirituelle. Il eut été trop compliqué à l'époque, par rapport à ce que je percevais de leur démarche qui débutait, d'expliquer que "mon végétarisme" n'incluait pas les produits de consommation. J'ai donc laissé mes enfants consommer ces produits mais surtout de se nourrir de la lumière qui leur était si généreusement offerte. Je crois profondément qu'avoir opté pour la ligne dure "on ne mange pas de tes affaires" plutôt que par la valorisation de leur cheminement et par l'expérience collective honorée, aurait traumatisée cette famille. Alors oui, j'ai pu manger avec ces gens dans la même pièce… et ce n'est pas la présence ou l'absence de viande qui a rendu la chose possible.

CynthiaLisee a dit…

Partie 2 (fin)
Pour les végétariens qui ressentent le dégoût au point de rejeter l'Autre, je les invite à sonder la racine de ce sentiment lorsqu'il survient. À mon avis, ce dégoût n'est que le miroir des parties sombres de nous-mêmes que nous n'avons pas encore acceptées et qui nous empêchent de regarder l'Autre avec Amour. Il y a quelques jours, mon mari a invité ses copains à manger du chevreuil qu'il a tué cet automne. J'ai vu passer plus de plats de viande que d'habitude et j'ai senti l'écoeurement monter au milieu de la tablée joyeuse. Dans mon cas personnel, je crois que la racine de ce dégoût est que je ne suis pas complètement détachée de l'histoire alimentaire de mon corps (j'ai mangé de la viande pendant mon enfance) et aussi parce que j'avais eu un moment de faiblesse à croire que j'étais "mieux" : cette attitude immature m'a dégoûté… Puis je me suis recentrée en retrouvant l'amour de moi-même, en me reconnectant ensuite à l'expérience collective de ces âmes attablées pour que mon amour et leur amour continuent de circuler.

Catherine a dit…

Cynthia, merci pour cette belle réflexion. Ça me parle beaucoup, beaucoup. Nous sommes principalement végétaliens (mais pas intégristes) et nous venons de passer une semaine chez des amis d'enfance de mon chum en Arizona (nous sommes en voyage). Ils venaient d'avoir un petit bébé qui était malade et ils avaient besoin de soutien et d'amour. Nous avons cuisiné pour eux (et ils ont aussi cuisiné pour nous. Cet ami est portugais et nous a fait des plats de son enfance, à base de viande). Je les ai mangé sans dégoût aucun, avec plein d'appréciation pour leur générosité, leur porte ouverte et leur amour. Merci de m'aider à mettre des mots sur cette expérience en partageant ton expérience du repas de viande de chevreuil!

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

En lisant les commentaires, je vois que mon billet était trop bref pour être clair, insuffisamment explicite, pouvait mener à interprétation, et que la question sur laquelle je terminais a pu donner l'impression que je la posais. Ce n'était pas le cas. Je vais donc réviser ce billet.

Puisque vous avez pris le temps de commenter, dites-moi, Catherine, Andréann, Cynthia, si vous préférez que je réponde à vos commentaires ici, en même temps que je révise mon billet.
Sinon, je retire le tout (billet et commentaires) et on reprend la communication.

Selon vos réponses, ou l'absence de réponse, je prendrai une décision rapidement.

Édith

Catherine a dit…

Moi je veux bien que tu poursuives la discussion ici même, dans les commentaires ou dans un autre billet si tu préfères!

CynthiaLisee a dit…

C'est comme tu veux! Pour la question a la fin de ton billet, on comprend que tu ne la poses pas vraiment. C'est pour cela que j'ai commence mon commentaire en disant vouloir porter la reflexion plus loin: et si un vege se posait cette question?
Donc, chere Edith, vois quelle approche tu preferes, vois ce qui est le plus logique en fonction de la reflexion que tu veux realiser.

CynthiaLisee a dit…

Catherine, ton temoignage me rappelle one rencontre que j'ai faite il y a un an lors du mechoui organise par mon mari: une moine bouddhiste! Je ne m'attendais pas a rencontrer une sympathisante vege lors de cet evenement et c'est donc avec plaisir que j'ai engage la conversation avec elle (ce mechoui best comme un open house, d'ou la presence d'inconnus). Bref cette dame m'a raconte que sans l'un des temples ou elle a vecu, ils vivaient des dons recus et il arrivait que l'un de ces dons soit de la viande... Et ils la mangeaient car c'etait tres important pour eux d'honorer le don malgre leur preference vege. Je ne sais pas si j'aurais cette profondeur spirituelle...

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

Merci pour ton mot, Andréann.
Je suppose que tu veux dire que c'est difficile parfois de se sentir bien soi-même tout en ne faisant pas toujours les mêmes choix que la majorité des gens autour de nous (dans un lieu donné, à un moment donné.) C'est comme ça pour tout le monde, à certains moments.
Il est vrai que les membres de notre famille ont fait des choix différents assez souvent, mais ce sont les choix de chacun, et nous les assumons. Ils nous portent, car ils sont faits en suivant le flot de la vie, qui nous vient de l'intérieur. C'est juste pas possible de faire autrement.
Je ne me sens pas en marge de la société.
Pour être en marge - donc, en-dehors, d'une certaine façon - il faut d'abord avoir été repoussé ET avoir acquiescé. Ce n'est pas notre cas.
Y'a plus d'infos et de soutien en anglais. Au cas où ce soit un questionnement de ta part.
Édith

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

Merci Catherine, pour ton partage.
Concernant ton 1er commentaire, j'ai partagé notre vécu, à nous. Chacun, ici, a choisi le respect de soi-même. Selon nous (et pas que nous, évidemment), c'est la source de tout respect. On ne respecte pas l'autre, de la même ou d'une autre race ou espèce, quand on ne se respecte pas soi-même.

Le 'pourquoi' des gens était parfois un 'comment' - et alors, on l'a reconnu, et répondu en conséquence.
Plus souvent, il s'agissait d'un questionnement personnel, une remise en question de ses propres choix. C'était aussi un jugement, dissimulé, et pas seulement envers nous. En fait, comme tout jugement, il est tourné contre celui-là même qui pose la question. En ce cas, on ne peut répondre. Ce n'est pas une question.

Il y a aussi ceux qui, à certains moments de leur questionnement, cherchent des munitions 'contre'. On en rencontre peu importe les choix qu'on fait. On les reconnaît parce qu'ils ne cherchent pas de réponses, ils font subir des interrogatoires.

Concernant le second, tu ne veux sûrement pas parler d'intégrisme, qui est un courant religieux. Peut-être voulais-tu parler d'intégralité, ou d'intégrité? Je penche pour le premier, dans le sens de 'complètement'... C'est toi qui sait. Peu importe, ce billet - comme tout ce que nous publions - n'a pas pour but de juger, ni de savoir qui mange quoi. Chacun ses choix. Mais, comme on rencontre souvent des commentaires associant de façon erronée et délibérée l'alimentation végétale et la religion, je précise afin qu'on ne l'alimente pas.
Nous ne sommes d'aucun courant religieux ou spirituel.
Voilà!

Édith

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

Merci Cynthia pour ton partage.
Il y a beaucoup à répondre.
Je commence ici.
--
Notre journal est celui de 4 personnes différentes qui ont choisi, chacune à leur moment, chacune à leur façon, une approche la plus respectueuse possible des êtres vivants dans chacun ses choix de vie au quotidien, selon chacun son expérience à date.

Il est aussi celui de parents qui ont choisi le unschooling.

Deux choix de vie différents de la majorité des gens de notre culture en ce moment. En tant qu'adultes, Stéphane et moi les assumons enfin mieux depuis les dernières années. L'écriture puis l'entraide entre parents unschooling nous y a aidés.

Les commentaires et témoignages concernant le végétarisme sont accueillis ailleurs. Ce n'est pas le sujet de ce billet.

Ceux qui concernent des choix (alimentaires ou autres) imposés ou restreints par les parents sont bienvenus presque partout dans notre culture. Pas ici.

Ceux qui concernent des choix d'adultes, et la discussion entre adultes, sont accueillis partout ailleurs. Ce n'est pas, non plus, tout à fait le sujet de ce billet. Mais, un peu, quand même, car ce choix du unschooling est le nôtre, celui des parents.

Ici, chez nous, nous partons du point de vue méconnu qu'est celui du unschooling, suite naturelle de l'attachment parenting.

En mars 2010, après 8 ans de publication en privé, nous sommes passés au journal en ligne, afin de témoigner un peu de notre vécu, de partager quelques réflexions aussi, et de publier, en français, l'information que nous trouvons. Ceci afin de poursuivre notre propre cheminement tout en offrant un peu de soutien aux francophones qui en chercheraient. Nous en avons cherché longtemps, et trouvé ces dernières années, surtout en anglais.

Je vois que j'ai été trop brève et insuffisamment précise dans mon propos en écrivant ce billet. Je le reconnais. Comme je suggérais précédemment, je suis ouverte à reprendre le tout, réviser ce billet. De même, vous pourrez reprendre et modifier vos commentaires si vous le désirez.
Surtout, n'hésitez pas à me dire.

Sur ce, je vous remercie de me - de nous - donner l'occasion de préciser et clarifier toujours mieux notre propos, partager plus clairement notre vécu. Je vous souhaite, à chacune, de profiter de chaque moment dans chacune des 365 journées de 2013, en étant bien consciente que des moments, il y en a des dizaines, des centaines, chaque jour.

De notre côté, nous choisissons la relation avec nos enfants en premier lieu, et nous voyons que toutes les relations avec les gens autour de nous s'en trouvent teintées, de cet amour puissant, et du caractère authentique et empreint de respect qui s'en dégage.

Soyez heureuses!

Édith, avec Stéphane

P.S. Si vous ne répondez pas dans le sens de reprendre le tout, je continuerai de répondre ici. Et possiblement de publier le tout dans un nouveau billet.

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