Pourquoi 232 familles ont choisi de faire confiance aux instincts éducatifs de leurs enfants
Publié le 26 Mars 2012, par Peter Gray sur Freedom to Learn
Et sur Psychology Today
Traduction: J'OSE la vie!
photo:Freedom To Learn / Peter Gray |
Voici le deuxième d'une série de trois rapports sur l'étude
de familles unschoolers que j'ai menée à l'automne 2011. Dans
le premier rapport, que vous pouvez trouver ici,
j'ai décrit la méthode d'enquête, donné des informations
démographiques sur les familles qui ont répondu, et résumé
leurs réponses à des questions sur la définition et les
avantages du unschooling vécu par leur famille. [Dans ce
rapport, j'ai dit que 231 familles avec des enfants âgés de 5
ou plus ont répondu à l'enquête. Je vais maintenant ajouter la
correction mineure que ce nombre était en fait 232 familles.
Nous avons omis par inadvertance une famille dans la tabulation
initiale.]
En bref, pour ceux pour qui le sujet est nouveau et n'ont pas encore lu le Rapport I, les familles qui s'identifient comme unschoolers sont celles qui n'envoient pas leurs enfants à l'école et ne font pas à la maison le genre de choses qui sont faites à l'école. Plus précisément, ils n'établissent pas de programme d'études pour leurs enfants, ils n'exigent pas de leurs enfants des tâches particulières à des fins d'éducation, et ils ne testent pas leurs enfants pour mesurer un progrès. Au lieu de cela, ils permettent à leurs enfants la liberté de poursuivre leurs propres intérêts et d'apprendre, à leur manière, ce qu'ils doivent savoir pour suivre ces intérêts. Aussi, de diverses manières, ils fournissent un contexte et un soutien environnemental pour l'apprentissage de l'enfant. Pour en savoir plus sur les différentes manières par lesquelles les unschoolers concrétisent ces idées, et les avantages que ces familles voient dans le unscholing – à la fois pour l'enfant et pour la famille dans son ensemble – veuillez vous référer au Rapport I.
Mon objectif maintenant, dans le Rapport II, est de décrire les voies par lesquelles les familles qui ont répondu à l'enquête en sont venues au unschooling. Ce rapport est basé sur une analyse qualitative que ma collègue Gina Riley et moi avons fait des réponses à l'article 6 du formulaire de sondage, qui se lit comme suit:
6. S'il vous plaît, décrivez le chemin par lequel votre famille est venue à la philosophie du unschooling que vous pratiquez maintenant. En particulier:
(a) Est-ce que quelque expérience scolaire spécifique d'un ou plusieurs de vos enfants a joué un rôle? Si oui, décrivez brièvement cette (ces) expérience(s).
(b) Est-ce qu'un (ou des) auteur(s) en particulier a (ont) joué un rôle? Si c'est le cas, s'il vous plaît, nommez cet (ou ces) auteur(s) et ce qui vous interpellait dans ses (leurs) écrits.
(c) Avez-vous essayé le homeschooling (école maison) avant le unschooling? Si oui, qu'est-ce qui vous a conduit de l'un à l'autre?
Voici, en bref, ce que nous avons trouvé:
La décision de retirer un (ou des) enfant(s) de l'école
En réponse à la question 6a, 101 des 232 familles ont indiqué qu'au moins un de leurs enfants fréquentait l'école avant de débuter le unschooling, et que l'expérience de l'enfant à l'école les a amenés à l'en retirer. Dans leurs explications, 38 de ces familles ont fait spécifiquement référence à la rigidité des règles de l'école ou à la nature autoritaire de la salle de classe comme une raison pour en retirer l'enfant; 32 ont fait référence à la perte de temps, la piètre quantité d'apprentissage qui a eu lieu, et / ou à l'ennui de l'enfant, la perte de la curiosité, ou un désintérêt pour l'apprentissage; et 32 ont mentionné la tristesse de leur enfant, l'anxiété, ou le fait d'avoir été victime d'intimidation. [Note: Les chiffres ici et ailleurs dans ce rapport sont tous des approximations, car ils dépendent de l'interprétation des déclarations écrites.]
Voici, à titre d'illustration, un échantillon représentatif de citations extraites des réponses des répondants à la question 6a (les noms ont été supprimés dans chaque cas):
Les réponses soulignant la rigidité des règles et la nature autoritaire de la classe:
En bref, pour ceux pour qui le sujet est nouveau et n'ont pas encore lu le Rapport I, les familles qui s'identifient comme unschoolers sont celles qui n'envoient pas leurs enfants à l'école et ne font pas à la maison le genre de choses qui sont faites à l'école. Plus précisément, ils n'établissent pas de programme d'études pour leurs enfants, ils n'exigent pas de leurs enfants des tâches particulières à des fins d'éducation, et ils ne testent pas leurs enfants pour mesurer un progrès. Au lieu de cela, ils permettent à leurs enfants la liberté de poursuivre leurs propres intérêts et d'apprendre, à leur manière, ce qu'ils doivent savoir pour suivre ces intérêts. Aussi, de diverses manières, ils fournissent un contexte et un soutien environnemental pour l'apprentissage de l'enfant. Pour en savoir plus sur les différentes manières par lesquelles les unschoolers concrétisent ces idées, et les avantages que ces familles voient dans le unscholing – à la fois pour l'enfant et pour la famille dans son ensemble – veuillez vous référer au Rapport I.
Mon objectif maintenant, dans le Rapport II, est de décrire les voies par lesquelles les familles qui ont répondu à l'enquête en sont venues au unschooling. Ce rapport est basé sur une analyse qualitative que ma collègue Gina Riley et moi avons fait des réponses à l'article 6 du formulaire de sondage, qui se lit comme suit:
6. S'il vous plaît, décrivez le chemin par lequel votre famille est venue à la philosophie du unschooling que vous pratiquez maintenant. En particulier:
(a) Est-ce que quelque expérience scolaire spécifique d'un ou plusieurs de vos enfants a joué un rôle? Si oui, décrivez brièvement cette (ces) expérience(s).
(b) Est-ce qu'un (ou des) auteur(s) en particulier a (ont) joué un rôle? Si c'est le cas, s'il vous plaît, nommez cet (ou ces) auteur(s) et ce qui vous interpellait dans ses (leurs) écrits.
(c) Avez-vous essayé le homeschooling (école maison) avant le unschooling? Si oui, qu'est-ce qui vous a conduit de l'un à l'autre?
Voici, en bref, ce que nous avons trouvé:
La décision de retirer un (ou des) enfant(s) de l'école
En réponse à la question 6a, 101 des 232 familles ont indiqué qu'au moins un de leurs enfants fréquentait l'école avant de débuter le unschooling, et que l'expérience de l'enfant à l'école les a amenés à l'en retirer. Dans leurs explications, 38 de ces familles ont fait spécifiquement référence à la rigidité des règles de l'école ou à la nature autoritaire de la salle de classe comme une raison pour en retirer l'enfant; 32 ont fait référence à la perte de temps, la piètre quantité d'apprentissage qui a eu lieu, et / ou à l'ennui de l'enfant, la perte de la curiosité, ou un désintérêt pour l'apprentissage; et 32 ont mentionné la tristesse de leur enfant, l'anxiété, ou le fait d'avoir été victime d'intimidation. [Note: Les chiffres ici et ailleurs dans ce rapport sont tous des approximations, car ils dépendent de l'interprétation des déclarations écrites.]
Voici, à titre d'illustration, un échantillon représentatif de citations extraites des réponses des répondants à la question 6a (les noms ont été supprimés dans chaque cas):
Les réponses soulignant la rigidité des règles et la nature autoritaire de la classe:
« Le directeur de l'école a menacé de poursuivre [mon fils] pour avoir apporté une 'arme' à l'école. L'arme' était une ridicule boîte de ficelle. »
« J'ai vu des enfants punis pour avoir été curieux et volubiles, ce qui, pensais-je, était naturel chez la plupart des jeunes enfants. »
« Nous étions de plus en plus frustrés par la façon dont les choses étaient enseignées aux enfants. Un exemple: les enfants qui comprenaient rapidement les choses en mathématiques devaient quand même passer par le processus fastidieux de ''montrer leur travail'', même s'ils pouvaient comprendre dans leur tête. Notre fille était ennuyée et frustrée par ce genre de travail fait dans le but de les tenir occupés. Elle a été punie (interdite de récréation) pour ne pas avoir fait ses devoirs, même si elle avait de très bonnes notes sur son bulletin et une note parfaite à son premier examen MCAS. »
« Quand mon enfant de 5 ans allait être retenu en maternelle parce qu'il ne connaissait pas ses lettres, je savais que c'était une erreur et que tous les enfants apprennent à un rythme différent. »
« Nous étions fatigués que nos enfants soient étiquetés, et fatigués qu'ils rentrent à la maison épuisés et franchement plein de méchanceté. Ils n'étaient plus ces gentilles personnes qu'ils avaient été. Une fois que nous les avons ramenés à la maison, ils sont redevenu des 'personnes'. »
« Notre aîné, à son premier jour d'école, a dit qu'elle devait demander la permission pour uriner et la permission pour manger. Elle nous a dit qu'elle n'était pas disposée à le faire, et nous avons décidé, avec l'école, de son retrait après quelques jours où elle avait quitté le terrain de l'école pour rentrer à la maison. »Les réponses soulignant l'ennui, le temps perdu, ou la perte d'intérêt dans l'apprentissage à l'école:
« Après que je les ai mis à l'école publique pendant un certain temps, il est devenu extrêmement clair pour moi que d'être obligé de suivre un programme d'études basé sur l'idée de quelqu'un d'autre était contre-productif, au point de créer la 'haine' de l'apprentissage (nous avons trouvé cela intolérable). »
« Nous avons détesté l'école publique Ruban bleu (Le Prix Ruban bleu est considéré comme le plus grand honneur qu'une école américaine peut atteindre.- source Wikipédia) que notre aîné a fréquenté. Il avait 1 heure de devoirs (compréhension de lecture et fiches de mathématiques) chaque soir. Un enfant de 6 ans! Le travail était trop facile pour lui et il détestait ça et traînait les pieds tous les soirs, et nous ressentions l'intrusion dans notre vie de famille et nos moments de détente. »
« J'ai beaucoup travaillé dans les salles de classe et j'ai vu beaucoup de temps perdu au cours duquel mes enfants étaient coincés à rester assis et à ne faire absolument rien. »
« En 5è année, lorsque nous avons retiré [notre fils], l'école détruisait sa curiosité naturelle et son amour pour l'apprentissage. Trop d'heures à l'école et ensuite à faire des devoirs. Il m'a dit: "Maman, quand ai-je du temps à moi?" Ça me brisait le cœur. »
« Nous ... constations que les niveaux croissants de devoirs et de projets nous laissaient esclaves de l'horaire de l'école, même après les heures scolaires et durant les fins de semaine. En outre, nous avons constaté que notre enfant le plus âgé y perdait sa joie d'apprendre, et notre 2è enfant n'avait pas suffisamment de temps pour sa passion et son don : les arts de la scène. »Les réponses mettant l'accent sur le mal-être de l'enfant, l'anxiété, ou le fait d'être victime d'intimidation à l'école:
« L'école a été terrible pour toute la famille. Les devoirs. Les horaires. Les problèmes d'ordre sociaux. Le manque d'exercice physique. Le manque de temps en famille. Les problèmes de discipline .... Je traînais littéralement mes enfants à l'école qu'ils détestaient tant. »
« Mon fils aîné était un lecteur tardif (tardif selon les standards de l'école) et cette frustration m'a amené à explorer d'autres options, mais je n'en ai poursuivies aucune à cette époque. Plus tard, quand il était en 3ème année, la charge de travail et sa frustration ont augmenté alors qu'il était dans des classes de niveau 'avancé', ce qui semblait incongru. Il travaillait plus d'heures à l'école que son père n'en passait au travail. Dans quel but? »
« Ma fille aînée vivait l'anxiété des tests (c'était la première année que le ''No Child Left Behind'' était mis en œuvre - (Acte introduisant les tests standardisés dans les écoles américaines – source Wikipédia)), ne mangeait pas le midi, était envahie par le bruit et les odeurs, et était distraite en classe. Ma plus jeune fille s'ennuyait et commençait à refuser de participer aux activités en classe. Ma fille aînée a été malheureuse dans l'ensemble de son parcours scolaire - Je continuais de penser qu'elle allait finir par dépasser tout ça, mais elle n'y est pas arrivée. Les choses sont finalement arrivées à un point de rupture et je les ai sorties sans avoir aucun plan, mais sachant que je pouvais certainement faire mieux que l'école. J'en avais assez de les envoyer quelque part qui les rendait si tristes et créait autant de tensions dans notre famille. »
« Notre fille aînée a absolument détesté aller à l'école et nous étions tous malheureux. En raison des idées fausses et du manque d'exposition à l'école-maison (oubliez le unschooling, même le homeschooling n'est pas commun en Inde), nous n'avions pas réalisé que c'était une option viable, jusqu'à ce que le désespoir nous conduise à le considérer. »
« La Faculté a ignoré à plusieurs reprises des situations où d'autres enfants ont attaqué mon fils physiquement et verbalement. Et après deux ans à en prendre, il a repoussé un de ses tyrans et s'est retrouvé soudainement dans le pétrin (l'intimidateur, lui, n'a pas eu d'ennuis même si plusieurs enseignants ont été témoins du fait qu'il malmenait mon fils). L'école a mis mon fils en échec à plusieurs reprises et a ignoré mes requêtes et demandes de changement. Puis ils ont réclamé une rencontre pour discuter de ce qu'il fallait faire ''de mon fils'' au lieu de ce qu'ils pouvaient pour POUR LUI. .. Je leur ai dit qu'il n'y aurait pas de rencontre ... »
« Ma fille aînée a perdu son amour pour l'apprentissage de façon précoce à l'école. Finalement, elle s'est même arrêtée de faire des mathématiques, et du sommet de la classe elle s'est rendue au bas. Ceci était dû à un professeur de mathématiques qui avait l'habitude de se moquer d'elle et de la diminuer. »
« Au début de la 2è année, ma fille m'a raconté un soir la façon dont une de ses amies avait été menacée verbalement (le terme utilisé était 'TU ES DE LA CHAROGNE') par un autre camarade de classe, poussée contre un mur, et alors on lui a dit que les cousins plus âgés de ce camarade de classe allaient l'avoir. J'ai été consternée de voir que ceci arrivait à une enfant de 8 ans et que, en discutant avec l'enseignant de ma fille au sujet de cet incident, ce type d'interaction n'a pas été jugé alarmant par le personnel enseignant. Je ne veux jamais que mes enfants acceptent eux-mêmes ni s'insensibilisent pour finir par penser que le traitement d'autres êtres humains de façon horrible, sans amour, et méchamment, est normal! Je voulais que mes enfants sachent qu'un monde rempli d'amour et de soins attentifs existe, donc nous avons commencé l'écolemaison! »
« Lorsque nous avons commencé l'écolemaison (homeschooling), avec mon fils âgé de 11 ans, il avait été tellement brisé émotionnellement par son vécu scolaire que nous avons été choqués de voir à quelle vitesse sa personnalité s'est redressée en un mois ou deux. »
La transition de l'école-maison au unschooling
En réponse à la Question 6c, 110 des 232 familles ont dit qu'elles avaient essayé l'écolemaison (homeschooling) avant de passer au unschooling. Comme explication de cette transition, la plupart de ces familles ont décrit la résistance de l'enfant au programme d'études à la maison, le mal-être de la famille dû au stress que le programme créait, et / ou les observations des parents que l'enfant apprenait beaucoup plus de sa propre initiative qu'à travers le programme imposé. Voici un échantillon représentatif de citations illustrant ces explications :
« Nous avons essayé l'école à la maison d'abord, utilisant le curriculum Oak Meadow inspiré de la pédagogie Waldorf. Je pense que j'étais en amour avec l'idée de 'jouer à l'école' comme si j'étais une petite fille à nouveau! J'ai adoré commander toutes les fournitures et les livres et faire la planification de nos 'cours'. Mais chaque année, après quelques semaines, je commençais éventuellement à feuilleter les pages, tentant de trouver le contenu qui était pertinent, attrayant, quelque chose qui ne nous ferait pas tous les deux somnoler! Et quand les larmes ont commencé à couler en faisant des exercices de mathématiques, je savais qu'il devait y avoir une meilleure façon. J'ai commencé à me demander pourquoi il était nécessaire pour mon fils d'apprendre cette chose à ce moment, pour ensuite me rendre compte que ce ne l'était tout simplement pas. »
« Nous en sommes venus au unschooling de l'écolemaison traditionnelle, parce que mon petit qui avant 5 ans à l'époque a rejeté de tout son cœur toutes les tentatives d'embrigadement. Il apprenait deux fois plus si je parsemais simplement des ressources sur son chemin et que je le laissais aller. Le unschooling est tout ce qui fonctionne pour lui. »
« Avec mon aîné, j'avais toute la panoplie de l'école à domicile. Je pensais que je devais faire de cette façon pour qu'il apprenne.... Nous étions tous les deux stressés et redoutions de nous asseoir à table pour les leçons du jour. Peu à peu, j'ai commencé à en retirer et j'ai vu que plus j'en retirais, plus il s'épanouissait. Finalement, nous avons abandonné les programmes et les horaires stricts jusqu'à ce que ça évolue en unschooling. »
« Au début, nous avons fourni plusieurs cahiers d'exercices, mais la réticence de notre fille à les remplir nous a conduit progressivement au unschooling (tout ce qui ressemblait à des instructions la faisait fuir et nous ne voulions pas ce genre de relation). »
« Je n'ai jamais voulu recréer l'école à la maison, mais je ne réalisais pas que je poussais mes enfants à faire des activités 'comme à l'école' pendant la période de transition juste après que nous ayons quitté l'école... Finalement, j'ai vu de mes propres yeux et avec mon cœur que tout ce que mes enfants choisissaient de leur propre chef était plus utile, agréable, et durable que quoi que ce soit que je les contraignais à faire. »
« C'était terrible. Nous nous battions tout le temps et je me suis retrouvé non seulement responsable de lui faire faire ses devoirs, mais de lui enseigner en plus. Trop de pression pour nous deux. Nous étions tous les deux misérables. »
« Au début, j'ai essayé la Méthode Classique (The Well-Trained Mind) et reproduit l'école à la maison, avec un pupitre, des fiches à remplir, des notes, etc. Après un mois, nous étions tous deux malheureux. »
« Nous avons essayé 'l'école à la maison' et ce fut un gros flop -. nous prenions les problèmes que mon fils avait à l'école publique et en changions tout simplement l'emplacement. Nous avons essayé un certain nombre de différents styles de curriculum et ça n'allait juste pas bien. Lui et moi étions tous deux heureux quand je le laissais tranquille. Pendant ce temps, je faisais des recherches sur tout ce que je pouvais trouver sur les différentes façons de faire l'écolemaison et chaque fois j'ai lu sur le unschooling, j'ai pensé, 'ça marcherait pour lui, je sais que ça irait.' J'avais peur de faire confiance, cependant, alors nous nous sommes débrouillés en prétendant de faire l'écolemaison. Lorsque mes deux jeunes enfants ont appris d'eux-mêmes à lire, alors j'ai eu un déclic et me suis dit : Hé, ça peut vraiment marcher. »Autres facteurs menant à la décision de faire le unschooling
Auteurs influents
En réponse à la Question 6b, la majorité des répondants ont dit qu'un auteur en particulier ou des auteurs ont joué un rôle dans leur décision de unschooler. Il n'est pas surprenant que l'auteur le plus souvent mentionné, de loin, ait été John Holt (nommé par 127 répondants), l'ancien enseignant qui en est venu à condamner la scolarisation forcée et à promouvoir l'éducation auto-gérée dans des livres tels que Comment les enfants échouent et Comment les enfants apprennent. Holt a aussi inventé le terme unschooling et a fondé le premier magazine consacré au unschooling: Growing Without Schooling. Les travaux de Holt sont toujours exposés par Holt Associates, dirigé par Pat Farenga.
L'auteur le plus fréquemment mentionné ensuite est John Taylor Gatto (nommé par 52 répondants), l'ancien Professeur de l'Année de l'État de New York qui a quitté l'enseignement parce qu'il était convaincu que les écoles obligatoires, peu importe comment l'on y enseignait, faisaient plus de mal que de bien. Gatto a continué à écrire, entre autres choses : Dumbing Us Down: The Hidden Curriculum of Compulsory Schooling; A Different Kind of Teacher: Solving the Crisis of American Schooling; and Weapons of Mass Instruction: A Schoolteacher's Journey Through the Dark World of Compulsory Schooling.
La troisième auteure la plus souvent mentionnée est Sandra Dodd (nommé par 39 répondants), qui maintient un site web très actif consacré au unschooling et au rôle parental, est l'auteur de The Big Book of Unschooling, et favorise une version du unschooling appelée "unschooling radical." Certains des répondants qui ont mentionné Dodd étaient vraiment passionnés par leur respect pour ses idées et son influence. D'autres auteurs mentionnés avec une fréquence notable étaient Alfi Kohn, Grace Llewellen, Mary Griffith, Dayna Martin, Naomi Aldort, Ivan Illich, Jean Liedloff, Raymond & Dorothy Moore, Jan Hunt, Pat Farenga, Joyce Fetteroll, Rue Kream, et Susan Wise Bauer.
En plus de mentionner des auteurs spécifiques, plusieurs ont mentionné que des sites web sur le unschooling, des congrès ou des conférences ont joué un rôle dans leur décision. Beaucoup ont également mentionné le rôle d'amis ou de connaissances qui vivaient avec beaucoup de succès le unschooling avec leurs enfants.
La décision de unschooler, sans une période intermédiaire de scolarisation
Quatre-vingt six des familles qui ont répondu au sondage ont indiqué qu'elles ont choisi le unschooling depuis le début, sans période initiale de scolarisation à domicile ou à l'extérieur du foyer. Certaines d'entre elles ont déclaré qu'elles avaient pris leur décision avant même d'avoir des enfants, sur la base de leur philosophie de vie globale. Au moins un tiers des 86 ont mentionné que leur expérience parentale avec leurs jeunes enfants, avant l'âge scolaire, a joué un rôle dans leur décision de vivre le unschooling. Certains d'entre eux avait pratiqué un parentage dit d''attachement' ou 'naturel' (l'attachment parenting, expression inventée par le pédiatre William Sears, est une philosophie parentale fondée sur les principes de la théorie de l'attachement en psychologie du développement. source wikipédia), et la décision de unschooler leur semblait une suite naturelle. Par exemple, une mère a écrit:
« Mon premier enfant était un enfant aux besoins intenses, comme le Dr William Sears appelle les bébés qui veulent être constamment dans les bras. J'ai appris à répondre à ses signes dès le premier jour et c'était difficile au début, comme un renoncement à mon ancienne vie! J'en ai appris plus au sujet de l'attachment parenting et j'ai mise en œuvre cette idée brillante dans ma vie et suivi sa direction depuis. Mes accouchements à la maison pour mes 2è et 3è bébés ont mû une telle force en moi que j'ai pu aussi prendre le contrôle de l'éducation de mes enfants, ou plutôt que nous pourrions vraiment le faire ensemble, avec eux ouvrant la voie et moi, là, pour les soutenir. »
Près d'un tiers de l'ensemble des 232 répondants ont mentionné que leur propre expérience négative à l'école a influencé leur décision de unschooler leurs enfants, et plusieurs d'entre eux sont passés directement au unschooling sans aucune période intermédiaire de scolarisation. Par exemple, une personne de ce groupe a écrit:
« Ma propre expérience à l'école a probablement joué un rôle. J'ai découvert pendant mon expérience au collégial que toute ma scolarisation précédent le collège avait été complètement inutile, et une perte de temps .... Mon expérience de la maternelle à la 12è (sec. 5) a été le plus malheureux temps de ma vie. »
Certains des parents unschoolers avait été enseignants ou conseillers pédagogiques et ils ont pris leur décision de unschooler en se basant sur ces expériences. Voici deux extraits de parents des familles de cette catégorie:
« Mon mari enseignait dans une petite école secondaire en ___ le temps que notre aîné atteigne l'âge scolaire. Je pense que l'expérience de traiter avec des enfants qui ne correspondent pas au système lui a vraiment ouvert les yeux. Ça lui faisait mal que tant d'étudiants aient simplement abandonné tout enthousiasme pour l'apprentissage à ce point de leur vie. Les enfants avaient appris soit à jouer le jeu, soit avait complètement cessé d'essayer, mais il y ne restait que très peu de véritable passion pour l'apprentissage en eux. »
« J'étais enseignant dans une école publique. J'ai adoré l'enseignement, en grande partie. J'ai bien aimé être avec les enfants. Mais j'ai aussi commencé à voir comment le système était défectueux, et quand mes enfants ont approché de l'âge scolaire, j'ai réalisé que je ne voulais pas qu'ils deviennent les récepteurs de tout ce qui n'allait pas. »------
En somme, les personnes qui ont répondu à notre questionnaire sont venues au unschooling par de nombreuses routes. Le plus souvent, semble-t-il, la décision de unschooler provenait d'une combinaison de (a) une philosophie de vie mettant l'accent sur les valeurs de liberté et de respect des différences individuelles; (b) les observations de l'apprentissage de leurs enfants et des expériences émotionnelles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la scolarisation; (c) une réflexion sur leurs propres expériences négatives à l'école, et (d) les connaissances acquises à partir d'auteurs, de conférenciers, de sites web, et les expériences d'autres familles unschoolers. Mon prochain billet sera le Rapport III sur les réponses au sondage. Où je vais me concentrer sur les principaux défis du unschooling pour ces 232 familles.
Après avoir lu ces deux premiers rapports, quelle est votre réaction au concept de unschooling? Est-ce quelque chose que vous pourriez imaginer pour vos enfants? Pourquoi ou pourquoi pas? Si vous aviez à faire une étude auprès des familles unschoolers, quelles questions aimeriez-vous poser? Ce blog est un forum de discussion, et vos points de vue et connaissances sont appréciées et prises au sérieux, par moi et par d'autres lecteurs.
par Peter Gray
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont bienvenus.
(Note: tout commentaire irrespectueux sera supprimé.)