samedi 30 avril 2011

Histoires de vie et de papillons

(journaljose.blogspot.com)
Dernière neige sur la rivière - avril 2011

Quelques fois par semaine, nous allons nous balader en forêt (enfin, ce qu'il en reste car elle est constamment attaquée par de gros prédateurs jaunes très bruyants). Et dès que j'entends à nouveau le bruit de l'eau qui coule dans la rivière, ou celui plus puissant encore des cascades un peu plus haut, dès que je mets les pieds sur la terre (ou la neige en hiver) et que je sens l'odeur des arbres, je reconnecte. Je reconnecte à la nature, je me reconnecte à ma nature. C'est la seule chose qui m'aide quand la déprime m'envahit. Il n'y a que là que je peux me ressourcer, me remplir à nouveau de vie pour continuer d'avancer dans ce monde.

 

La semaine dernière, pendant que les autres escaladaient la montagne, nous nous sommes assis sur un rocher, dans le silence, mon fils et moi. Et là, sans un bruit, comme un cadeau descendu du ciel, un chef d’œuvre de la nature, un papillon s'est approché. Au mois d'avril, voilà qui était surprenant. Il voletait comme seuls les papillons savent le faire. Il voletait sans bruit, entre les arbustes et les rochers, non loin de la rivière. Le doux murmure orangé aux délicats imprimés noirs nous saluait, et en échange, nous retenions notre souffle. Quelle étonnante communion nous avons vécu, là, assis sur ce rocher à écouter et à regarder la nature, à vivre la vie !

Ce moment de pur bonheur m'a rappelé ce texte de Sandra Dodd que j'avais lu sur son blog Just add light and stir (Ajouter de la lumière et remuer) la semaine précédente. Le voici donc, tel que publié par Sandra avec la version française par Jeanine Barbé.

 ***

Trade-offs

A butterfly in the yard is more wonderful than a dusty butterfly pinned in a box, but you can control the one in the box better, as long as you don't want it to fly. At least it will be there when you want to look at it. The one in the yard is on his own schedule.
Un papillon dans la cour est tellement plus merveilleux qu’une mouche poussiéreuse fixée dans une boîte mais vous ne pouvez pas contrôler le premier aussi longtemps qu’il veut voler. Au mieux il sera juste là l’instant d’un coup d’œil. Les battements d’ailes dans votre cour ont leur propre horaire !

from "Moving a Puddle," SandraDodd.com/puddle
traduit par Jeanine Barbé (poetically, in this passage)

jeudi 28 avril 2011

Question socialisation

Questioning socialization, par Wendy Priestnitzici.
Traduction libre: Édith / J'OSE la vie !

Chaque fois qu'on me demande comment les enfants qui vivent et apprennent sans école peuvent être «socialisés», je réponds en posant quelques questions au sujet des enfants qui vont à l'école. Utiliser le questionnement permet de faire remarquer que l'école n'est pas ce qu'on aurait pu croire qu'elle était - que l'expérience de l'école est, en effet, un échec - et c'est aussi un moyen utile pour ouvrir la conversation et encourager les gens à réfléchir en dehors de leur "cadre". (Ceci par opposition à la situation où je me retrouve face à un "je-sais-tout" diatribe, dans quel cas je prends mes jambes à mon cou.)

Tout d'abord, je demande ce que signifie exactement "socialisation" pour cette personneavoir de bonnes manières, remporter un concours, être capable de poursuivre une conversation jusqu'au bout, aller voter, faire du bénévolat, ou ....? 

Alors je demande:
  • Est-ce que la socialisation peut-être enseignée ou est-il préférable de l'apprendre en faisant partie d'une société?
  • Combien d'interactions sociales avec leurs pairs les enfants ont-ils réellement besoin?
  • Est-ce qu'un libre échange verbal est permis pour les élèves en classe, ou est-ce que l'accent est plutôt mis à garder le silence ?
  • Est-ce que le partage en groupe d'expériences d'apprentissage a lieu régulièrement à l'école, ou est-il plus efficace pour l'enseignant de parler et les étudiants d'écouter ?
  • Est-ce que les jeunes à l'école interagissent peu importe les classes, les sexes et les critères raciaux, ou est-ce que les cliques et l'intimidation prédominent?
J'ai encore bien d'autres questions au sujet de la socialisation

  • Est-ce que la discipline excessive encourage la pensée créative ? 
  • Est-ce que la contrainte aide ou nuit à la compréhension de la démocratie ? 
  • Est-ce que la normalisation contribue à l'estime de soi ? 
  • Est-ce que le manque systémique, à l'école, de confiance envers les enfants freine le développement de la confiance en soi ? 
  • Êtes-vous plus à l'aise avec un avenir conduit par des chevilles carrées conçues pour s'insérer dans des trous carrés, ou par des penseurs créatifs et solides qui vont créer une réalité sociale démocratique, juste et plus humaine ?
Plus sur ce sujet dans le prochain numéro de mai / juin de Life Learning Magazine.

Wendy Priesnitz is a book author, award winning journalist, editor, former broadcaster and mother of two adult daughters. She is the owner of Life Media, which she co-founded with her husband Rolf in 1976 as The Alternate Press to publish books and Natural Life Magazine. Life Media now also publishes Life Learning MagazineNatural Parenting Business Journal, and a variety of websites about natural family living.

Wendy is an agent of change who, when she was barely out of her teens, recognized the need for rethinking how we work, play and educate ourselves in order to restore the planet’s social and ecological balance. For the last forty years, her mission has been to help people understand the interconnections within the web of life on Earth and to encourage them to challenge the assumptions inherent in the often conflicting choices we make in our daily lives. Read more of Wendy's biography.

lundi 18 avril 2011

Un mythe démenti...

Tel que vu aujourd'hui dans la forêt !
Cet arbre a apparemment été coupé... mais il n'a apparemment pas cessé de vivre ! :-)

mardi 12 avril 2011

Un animal de... compagnie


Tel que lu sur Yahoo Actualités vendredi... ouille ! 


Au Québec, on a le don d'être champions dans des catégories 

hors-concours des fois, c'est déprimant. 

Après avoir atteint des sommets dans le taux de suicide chez les jeunes 

et le taux de divorce (un autre tableau ici), on apprend qu'on est la terre d'accueil 

des usineurs de chiots et qu'on détient le record du nombre d'animaux "de compagnie"

abandonnés chaque année !!! On se demande bien de quelle "compagnie"on parle... :-( 

Non, mais c'est quoi le problème ici ? 


On abandonne 500 000 animaux par année ! 
Population 7 000 000 ! 
Ménage possédant un animal de compagnie: 45% !
Si je me fie à mes voisins et amis qui ont un chien ou un chat,
je vois bien qu'ils les ont tous gardés jusqu'à la fin de leur vie. 
Donc, mes voisins et amis ne font pas partie de ces statistiques;
nous non plus, comme vous le savez si vous nous connaissez
ou nous lisez depuis un bout.

Faisons un calcul rapide, considérant que:
-7 millions de personnes vivent dans 2 500 000 ménages (j'invente mais ça paraît plausible)
-45% d'entre eux ont un animal de compagnie, donc 1 125 000 ménages
-"seulement" la moitié (j'ose espérer qu'il n'y en a que la moitié) des
ménages québécois qui ont un animal (toujours de compagnie) l'abandonne avant
qu'il n'ait terminé sa vie, donc 1 125 000 ménages / 2 = 562 500 ménages

Ça fait 562 500 ménages qui abandonnent 500 000 animaux... PAR ANNÉE !!!???!!!

C'est comme si chaque québécois aurait abandonné 6 animaux de compagnie durant sa vie
(moyenne d'âge 84 ans). Et si vous, comme nous, n'avez jamais commis ce crime,
vous imaginez-vous un instant que ceux qui le font le font probablement à répétition ?

Ou alors, j'ai rien compris (pourtant je sais lire et compter)
ou alors peut-être y a-t-il une autre explication ?
Pourtant, les chiffres fournis dans l'article ci-dessous, sont clairs...

Je suis de plus en plus gênée d'être québécoise, moi ! :-(

_________________________

Adopter un animal de compagnie article



  • Le Québec, Tiers-Monde des animaux de compagnie

    Gabrielle Lisa Collard, 2011.04.07, 23h 46
    «On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux».
    -Ghandi
    Au Québec, 45% des ménages ont un animal domestique. Un haut pourcentage, dites-vous, qui doit faire de nous de grands amoureux des animaux. Mais la réalité est bien différente. Saviez-vous que les propriétaires d'animaux de compagnie les gardent en moyenne deux ans? Sachant que la durée de vie d'un chat ou d'un chien dépasse largement dix ans, qu'advient-il des huit autres années de vie de ces animaux?
    Considérer notre animal comme un membre de notre famille semble évident pour nombreux d'entre nous, mais les statistiques nous prouvent qu'une vaste majorité des Québécois voient les choses autrement. Le Québec est mondialement reconnu comme étant l'une des sociétés les moins avancées du monde occidental sur la question du traitement éthique des animaux familiers. Une lourde accusation? Les faits parlent pour eux-mêmes...
    Le 1er juillet, journée provinciale de l'irresponsabilité
    Chaque année, des milliers d'animaux sont abandonnés par leurs propriétaires qui choisissent de déménager dans un appartement où les animaux ne sont pas admis. Laissés derrière dans un appartement vide, ils sont souvent jetés à la rue par les locataires suivants, ou finissent euthanasiés dans une fourrière où leur maitre, qu'ils attendent patiemment, ne les récupèrera jamais.
    Durant la période de déménagement 2010, la SPCA de Montréal a recueilli plus de 4700 animaux abandonnés. Ce n'est qu'une infime partie de la réalité quand on sait que la SPCA de Montréal ne dessert qu'une toute petite partie de la ville, les autres arrondissements étant desservies par des compagnies privées comme le Berger Blanc, qui servent leurs intérêts financiers bien avant la cause des animaux.
    Des chiffres choquants
    Le Québec détient le record du nombre le plus élevé d’abandons d’animaux en Amérique du Nord. On estime qu'environ un demi million d'animaux sont abandonnés et euthanasiés chaque année! Une comparaison souvent utilisée pour démontrer l'ampleur du problème est celle du Québec par rapport à la France, où le statut des animaux de compagnie, particulièrement des chiens, est fort différent. La France, avec sa population de 63,392 millions d'habitants, abandonne 100 000 animaux domestiques chaque année. Le Québec, qui compte 7 millions d'habitants, abandonne 500 000 animaux domestiques chaque année.
    En stérilisant vos animaux, vos contribuez à enrayer une grande partie du problème de surpopulation.
    Aucune loi
    Le Québec étant la seule province Canadienne où il n'y a pas de législation pour prévenir la cruauté animale, nous sommes la capitale nationale des usines à chiots. Notre province compte plus de 1800 usines à chiots produisant près d'un demi-million de chiots destinés aux animaleries du Canada et des États-Unis. Ces chiots, entassés comme du bétail dans des conditions d'insalubrité incroyables, sont reproduits sauvagement sans aucun égard pour leur santé.
    Ils souffrent souvent de graves défauts génétiques dus à la consanguinité, et un très grand nombre d'entre eux mourront très jeunes. Les chiots, sevrés trop tôt, souffriront de carences sérieuses, en plus d'être souvent allaités par des mères maigres, surexploitées et accouplées à outrance.
    Ceux qui survivront seront vendus à des animaleries sans aucune garantie de santé, pour être revendus à un prix exorbitant ou finalement euthanasiés. Les animaleries, à l'hygiène souvent douteuse, n'effectuent aucun travail de tri ou d'éducation des acheteurs potentiels et vendent ces chiots comme on vend un frisbee. Acheter un chiot dans une animalerie, c'est encourager directement les usines à chiots, en payant trop cher pour un animal qui souffrira souvent de problèmes de santé.
    Les rescues : l'alternative responsable
    Un rescue est une organisation sans but lucratif où des bénévoles recueillent, soignent et mettent en adoption les animaux abandonnés ou maltraités. Ils œuvrent en collaboration avec leur réseau de familles d'accueil qui hébergeront les animaux jusqu'à leur adoption. Un bon rescue a des critères de sélection très précis, ce qui assure à l'animal la meilleure famille possible. Leur rôle est aussi de sensibiliser la population à la terrible réalité de nos animaux et de donner une seconde chance à ceux qui sont maltraités et abandonnés. On y trouve des animaux de tous âges et de toutes races. Tous les animaux adoptés d'un refuge seront tous stérilisés et vaccinés avant l'adoption.
    Se responsabiliser
    Avant d'acheter un chaton à votre nièce pour Noël ou de succomber aux yeux piteux du chiot dans la vitrine de l'animalerie, faites vos devoirs. Assurez-vous de pouvoir offrir à cet animal un environnement sain, d'avoir suffisamment de temps à lui consacrer, d'avoir l'accord et la collaboration de tous les membres de votre foyer, et d'être prêts à assumer la grande responsabilité de subvenir au besoin de ce nouveau membre de votre famille pour toute sa vie.
    Un animal de compagnie n'est ni un objet, ni un jouet, ni un accessoire de sacoche. C'est un être vivant qui vous donnera tout l'amour du monde, et c'est votre devoir d'être digne de son affection.
    Quelques liens:
    Répertoire des animaux disponibles pour adoption par des rescues:
    Quelques rescues de la région de Montréal, pour adopter, donner ou devenir famille d'accueil :

lundi 11 avril 2011

Un cerf protège le nid d'une oie devenue veuve

Une oie dont le compagnon de vie est décédé couve ses oeufs, seule, dans une urne du cimetière de Buffalo, New York. D'habitude le mâle protège la femelle et la couvée.
Heureusement, la vie, la nature est bien faite, un cerf adulte qui passait par là assume maintenant le rôle de protecteur.

Ce qui nous surprend le plus ce matin, dans notre cuisine où nous lisons cet article trouvé sur gurumed.org, c'est la surprise des humains de notre culture devant la situation !!! Tout le monde en a entendu ou vu d'autres, non ? Un exemple ? On a lu, il y a longtemps, que des fourmis protégeaient et nourrissaient des têtards dans leur nid, en l'absence de la mère (grenouille) pendant le jour.

La vie veut vivre, la nature s'adapte continuellement sans se poser de questions stupides comme bien des humains de notre culture (dénaturés) passent tant de temps à le faire. Ce qui se passe là c'est naturel, pas bizarre, pas surnaturel, pas une coïncidence, naturel ! Naturel, comme dans nature.




JOSE

samedi 9 avril 2011

Au royaume de Viva Vegan !

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=21&article=76336

Youpi, un article sur la boutique Viva Vegan !

Nous sommes clients de cette boutique depuis ses débuts et nous pouvons vous assurer de la qualité de leurs produits et de l'excellence de leur service. Et que dire de leurs gâteries, sinon miam ! Avant-hier, nous avons essayé les petits pâtés qui sont délicieux. Le Daiya est le meilleur fromage végétal qu'on ait goûté, parfait sur les pizzas comme hier soir, dans notre cuisine !

Et que dire de leur jolie toute nouvelle boutique (ouverte en janvier) sur Saint-Laurent ! Le décor et l'ambiance en font un endroit accueillant; on s'y sent bien et on peut s'asseoir un moment pour feuilleter une revue tout en dégustant un de ces fameux scones dont Brigitte a le secret ou encore une brioche. Une alimentation éthique, une action à portée sociale comme peu se rende compte encore mais, nous en sommes certains, la famille de Viva Vegan continue d'ouvrir bien des portes, en plus de celles de leur boutique.

Et oui, comme l'écrit la journaliste dans l'article de voir.ca, ci-dessous, enfin une place où on n'est pas obligé de lire les étiquettes pour savoir que ce qu'on consomme ne contient pas et ne contribue pas à la violence faite aux animaux.

Encore et toujours bravo et merci à Brigitte et Gregory et leur charmante famille !

L'article, donc...


Viva Granola

Au royaume des vegans

ARTICLE - 7 avril 2011
Le propriétaire de la boutique Viva Granola, Gegory Marlin et son fils Philippe. 
photo: Dominic Gauthier
Peut-être l'avez-vous remarquée depuis janvier dernier, cette petite boutique du nom de Viva Granola, située à l'angle de Rachel et Saint-Laurent? C'est ici que Brigitte et Gregory Marlin ont décidé d'ouvrir le tout premier commerce 100 % végétalien de Montréal.
 
C'est d'abord une histoire de choix, celui fait il y a plusieurs années par Brigitte et Gregory Marlin. Un choix éthique qui, affirment-ils, a changé leur regard sur la vie: le végétalisme."On a souvent l'impression dans notre société qu'on n'a pas le choix ou qu'on n'est pas responsable, constate Brigitte Marlin. Mais non, on a une voix et on peut décider de ne pas participer à des façons de faire avec lesquelles on n'est pas d'accord. Décider d'être vegan, c'est aussi la joie de découvrir plein de nouveaux produits et de varier son alimentation comme jamais."
Végétalien depuis maintenant six ans à temps plein, le couple a décidé de démarrer sa propre entreprise, un site de vente de produits végétaliens en ligne, après avoir expérimenté la difficulté d'approvisionnement qui vient avec ce choix de vie. Il a fallu beaucoup de recherches pour arriver à offrir un éventail de produits vegan de qualité sur leur site. Mais la demande était là: "On a des clients un peu partout: au Canada, mais aussi aux États-Unis et même en Europe. Beaucoup de gens de régions éloignées font aussi affaire avec nous, pour les produits naturels par exemple", affirme Mme Marlin.
Habitant alors Québec, les Marlin viennent à manquer d'espace d'entreposage pour leur éventail de produits toujours grandissant. C'est à ce moment que l'idée d'ouvrir un commerce s'impose. Et c'est sur Montréal, où ils ont le plus grand bassin de clients, que les Marlin arrêtent leur choix.
Esprit de communauté
"Les vegans aiment venir ici car, pour une fois, ils n'ont pas besoin de lire les étiquettes! Ça devient un lieu de rencontre et d'information pour la communauté. Nous avons même démarré un service de bibliothèque avec des ouvrages de référence sur le végétalisme", explique Brigitte.
Parmi les produits très prisés, un canadien, le "fromage" Daiya, qui est fait à base de tapioca. "Il goûte vraiment bon, fond très bien et fait de très bons grilled cheese! Même les non-vegans sont agréablement surpris par son goût", affirme Brigitte. Mêmes commentaires pour la margarine Earth Balance, élaborée à partir de fèves de soya.
Un autre produit recherché: les guimauves, qui contiennent habituellement de la gélatine animale. Celles de marque Dandies ou encore Sweet & Sara (aux saveurs de pacanes, fraises, etc.) font le régal des dents sucrées vegans. En fait, Viva Granola propose plusieurs sucreries, comme les barres de Go Max Go Foods, qui imitent à la perfection ou presque des barres de chocolat commerciales (par exemple, la Jokerz, similaire à la Snickers), faites avec du lait de riz.
En terminant, saviez-vous que même les condoms utilisent un dérivé animal, la caséine, une protéine provenant du lait? Eh oui, vous trouverez même chez Viva Granola des condoms... vegans.
Viva Granola
4148, boulevard Saint-Laurent, Montréal
514 803-8426
www.vivagranolaveganstore.ca

mercredi 6 avril 2011

La sagesse de la ménopause et le concept du continuum


J'OSE la vie ! - journaljose.blogspot.com
Voici quelques extraits du livre La sagesse de la ménopause de Christiane Northrup,M.D. que j'avais pensé mettre sur ce blog l'an dernier et qui traînent. Je fais le ménage et les copie ici, afin qu'elles soient utiles à d'autres. Je ne crois pas nécessaire pour autant de faire la lecture de ce livre de 800 pages (!) pour vivre heureuse et changer ce monde. Pour cela, le livre de Jean Liedloff, dont je mets un court extrait ci-après, est beaucoup moins long et il va droit au cœur et au fond des vraies choses.
***
Page 25 :
... les changements péri-ménopausiques - qu’une clarté de vision caractéristique et un sentiment de révolte grandissant face à l’injustice accompagnent - sont un véritable cadeau. Nos hormones nous donnent l’occasion de voir de manière infaillible ce que nous devons changer pour parcourir la seconde partie de notre vie honnêtement, pleinement et sainement.

Page 31 :
... - des certitudes profondes que nous avons mais dont nous ne pouvons parler parce que nous sommes des femmes et que pour survivre, nous devons faire en sort que les figures d’autorité nous aiment.
Page 57 :
Tandis qu’une femme effectue la transition vers la seconde moitié de sa vie, elle doit affronter non seulement sa propre aversion pour les conflits et la confrontation, mais il lui faut en plus lutter contre l’image idéale imposée par la culture ambiante qu’elle « devrait » projeter.
Page 59 :
Se tourner vers l’intérieur
Avant la quarantaine, les femmes consacrent généralement leurs énergies à prendre soin des autres. Elles sont encouragées à le faire, entre autres, par les hormones responsables des cycles menstruels - ces hormones qui incitent la femme à s’occuper des autres, à aimer l’harmonie et à veiller à ce que celle-ci soit présente dans son univers.
Page 69 :
... Autrement dit, quand une femme est biologiquement prête à mettre au monde un enfant, à l’élever et à prendre soi des autres - des rôles vitaux essentiels au développement de l’espèce - les conflits dans le monde en général s’estompent en quelque sorte dans son esprit. Sa préoccupation à propos des injustices qu’elle a subies personnellement et des traumatismes de son enfance peut aussi devenir floue ou disparaître complètement...
Page 71 :
Fig.4 : Les récompenses au cours du cycle de la vie
Les années de préménopause : objectifs et comportements dictés par les exigences de la société
Les années de ménopause : Objectifs et comportements dictés pas l’âme.
***

Maintenant que je les lis de nouveau, je me dis que Dr. Northrup a raison et qu'il est important de dire tout haut tout ce que les mères pensent et vivent tout bas, tout bas, tout bas. En silence et dans l'isolement, trop souvent.

J'OSe la vie ! - journaljose.blogspot.com
Quant à la dernière citation, sur l'origine des objectifs et comportements, je crois qu'il est de notre devoir, à nous les mères, les femmes, les hommes, les humains, de dénoncer tout comportement et objectif dictés par des exigences sociales plutôt que par l'âme ou par l'instinct, comme l'écrivait Jean Liedloff dans l'édition révisée de son livre Le concept du continuum, à la page 19 :
« J'ai été particulièrement encouragée par une description d'un personnage cinématographique dans la revue Time: "Son sens de la responsabilité sociale est influencé par un instinct profond, non par une idéologie suspecte." J'espère que cette nouvelle édition, autant que celles en langues étrangères, aidera notre instinct profond à influencer notre idéologie très suspecte. » ~Jean Liedloff, Londres, 1985.

Édith

mardi 5 avril 2011

Allaiter... des années - prix et envoi au Québec

J'ai écrit aux Éditions du Hêtre et j'ai reçu une réponse très rapidement de Madame Bideaux-Petit que je vous transmets.

Alors voici: 
Il coûte 25€ TTC, et les particuliers bénéficient de la remise éditeur de 5%. Le livre sera donc facturé 22,51€., plus 4,20€ de participation au port en envoi prioritaire ou 1,25€ en économique (par bateau?), ce qui correspond au surcoût de l'expédition internationale.

Selon un convertisseur de devises en ligne, les 26,71 euros nous coûteront 36,70$ can., peut-être un peu moins en achat groupé.

On m'a dit que La Ligue La Leche le distribuera sans doute mais qu'il leur faut d'abord évaluer le livre. 

Personnellement, j'ai contacté Allaitement Québec, qui sera peut-être intéressé à un distribution ou à un achat groupé pour réduire les frais de port.

Je pense à devenir distributeur moi-même depuis quelque temps... en réflexion, en réflexion. ;-)

E