mardi 12 avril 2011

Un animal de... compagnie


Tel que lu sur Yahoo Actualités vendredi... ouille ! 


Au Québec, on a le don d'être champions dans des catégories 

hors-concours des fois, c'est déprimant. 

Après avoir atteint des sommets dans le taux de suicide chez les jeunes 

et le taux de divorce (un autre tableau ici), on apprend qu'on est la terre d'accueil 

des usineurs de chiots et qu'on détient le record du nombre d'animaux "de compagnie"

abandonnés chaque année !!! On se demande bien de quelle "compagnie"on parle... :-( 

Non, mais c'est quoi le problème ici ? 


On abandonne 500 000 animaux par année ! 
Population 7 000 000 ! 
Ménage possédant un animal de compagnie: 45% !
Si je me fie à mes voisins et amis qui ont un chien ou un chat,
je vois bien qu'ils les ont tous gardés jusqu'à la fin de leur vie. 
Donc, mes voisins et amis ne font pas partie de ces statistiques;
nous non plus, comme vous le savez si vous nous connaissez
ou nous lisez depuis un bout.

Faisons un calcul rapide, considérant que:
-7 millions de personnes vivent dans 2 500 000 ménages (j'invente mais ça paraît plausible)
-45% d'entre eux ont un animal de compagnie, donc 1 125 000 ménages
-"seulement" la moitié (j'ose espérer qu'il n'y en a que la moitié) des
ménages québécois qui ont un animal (toujours de compagnie) l'abandonne avant
qu'il n'ait terminé sa vie, donc 1 125 000 ménages / 2 = 562 500 ménages

Ça fait 562 500 ménages qui abandonnent 500 000 animaux... PAR ANNÉE !!!???!!!

C'est comme si chaque québécois aurait abandonné 6 animaux de compagnie durant sa vie
(moyenne d'âge 84 ans). Et si vous, comme nous, n'avez jamais commis ce crime,
vous imaginez-vous un instant que ceux qui le font le font probablement à répétition ?

Ou alors, j'ai rien compris (pourtant je sais lire et compter)
ou alors peut-être y a-t-il une autre explication ?
Pourtant, les chiffres fournis dans l'article ci-dessous, sont clairs...

Je suis de plus en plus gênée d'être québécoise, moi ! :-(

_________________________

Adopter un animal de compagnie article



  • Le Québec, Tiers-Monde des animaux de compagnie

    Gabrielle Lisa Collard, 2011.04.07, 23h 46
    «On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux».
    -Ghandi
    Au Québec, 45% des ménages ont un animal domestique. Un haut pourcentage, dites-vous, qui doit faire de nous de grands amoureux des animaux. Mais la réalité est bien différente. Saviez-vous que les propriétaires d'animaux de compagnie les gardent en moyenne deux ans? Sachant que la durée de vie d'un chat ou d'un chien dépasse largement dix ans, qu'advient-il des huit autres années de vie de ces animaux?
    Considérer notre animal comme un membre de notre famille semble évident pour nombreux d'entre nous, mais les statistiques nous prouvent qu'une vaste majorité des Québécois voient les choses autrement. Le Québec est mondialement reconnu comme étant l'une des sociétés les moins avancées du monde occidental sur la question du traitement éthique des animaux familiers. Une lourde accusation? Les faits parlent pour eux-mêmes...
    Le 1er juillet, journée provinciale de l'irresponsabilité
    Chaque année, des milliers d'animaux sont abandonnés par leurs propriétaires qui choisissent de déménager dans un appartement où les animaux ne sont pas admis. Laissés derrière dans un appartement vide, ils sont souvent jetés à la rue par les locataires suivants, ou finissent euthanasiés dans une fourrière où leur maitre, qu'ils attendent patiemment, ne les récupèrera jamais.
    Durant la période de déménagement 2010, la SPCA de Montréal a recueilli plus de 4700 animaux abandonnés. Ce n'est qu'une infime partie de la réalité quand on sait que la SPCA de Montréal ne dessert qu'une toute petite partie de la ville, les autres arrondissements étant desservies par des compagnies privées comme le Berger Blanc, qui servent leurs intérêts financiers bien avant la cause des animaux.
    Des chiffres choquants
    Le Québec détient le record du nombre le plus élevé d’abandons d’animaux en Amérique du Nord. On estime qu'environ un demi million d'animaux sont abandonnés et euthanasiés chaque année! Une comparaison souvent utilisée pour démontrer l'ampleur du problème est celle du Québec par rapport à la France, où le statut des animaux de compagnie, particulièrement des chiens, est fort différent. La France, avec sa population de 63,392 millions d'habitants, abandonne 100 000 animaux domestiques chaque année. Le Québec, qui compte 7 millions d'habitants, abandonne 500 000 animaux domestiques chaque année.
    En stérilisant vos animaux, vos contribuez à enrayer une grande partie du problème de surpopulation.
    Aucune loi
    Le Québec étant la seule province Canadienne où il n'y a pas de législation pour prévenir la cruauté animale, nous sommes la capitale nationale des usines à chiots. Notre province compte plus de 1800 usines à chiots produisant près d'un demi-million de chiots destinés aux animaleries du Canada et des États-Unis. Ces chiots, entassés comme du bétail dans des conditions d'insalubrité incroyables, sont reproduits sauvagement sans aucun égard pour leur santé.
    Ils souffrent souvent de graves défauts génétiques dus à la consanguinité, et un très grand nombre d'entre eux mourront très jeunes. Les chiots, sevrés trop tôt, souffriront de carences sérieuses, en plus d'être souvent allaités par des mères maigres, surexploitées et accouplées à outrance.
    Ceux qui survivront seront vendus à des animaleries sans aucune garantie de santé, pour être revendus à un prix exorbitant ou finalement euthanasiés. Les animaleries, à l'hygiène souvent douteuse, n'effectuent aucun travail de tri ou d'éducation des acheteurs potentiels et vendent ces chiots comme on vend un frisbee. Acheter un chiot dans une animalerie, c'est encourager directement les usines à chiots, en payant trop cher pour un animal qui souffrira souvent de problèmes de santé.
    Les rescues : l'alternative responsable
    Un rescue est une organisation sans but lucratif où des bénévoles recueillent, soignent et mettent en adoption les animaux abandonnés ou maltraités. Ils œuvrent en collaboration avec leur réseau de familles d'accueil qui hébergeront les animaux jusqu'à leur adoption. Un bon rescue a des critères de sélection très précis, ce qui assure à l'animal la meilleure famille possible. Leur rôle est aussi de sensibiliser la population à la terrible réalité de nos animaux et de donner une seconde chance à ceux qui sont maltraités et abandonnés. On y trouve des animaux de tous âges et de toutes races. Tous les animaux adoptés d'un refuge seront tous stérilisés et vaccinés avant l'adoption.
    Se responsabiliser
    Avant d'acheter un chaton à votre nièce pour Noël ou de succomber aux yeux piteux du chiot dans la vitrine de l'animalerie, faites vos devoirs. Assurez-vous de pouvoir offrir à cet animal un environnement sain, d'avoir suffisamment de temps à lui consacrer, d'avoir l'accord et la collaboration de tous les membres de votre foyer, et d'être prêts à assumer la grande responsabilité de subvenir au besoin de ce nouveau membre de votre famille pour toute sa vie.
    Un animal de compagnie n'est ni un objet, ni un jouet, ni un accessoire de sacoche. C'est un être vivant qui vous donnera tout l'amour du monde, et c'est votre devoir d'être digne de son affection.
    Quelques liens:
    Répertoire des animaux disponibles pour adoption par des rescues:
    Quelques rescues de la région de Montréal, pour adopter, donner ou devenir famille d'accueil :

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