Minuit et demi, nous rentrons tout juste du concert On the Run au Centre Bell. C'était extraordinaire-fantastique-merveilleux-fabuleux-épatant-phénoménal-admirable-prodigieux (je sais, je suis une fan finie de Sir Paul mais, ça, vous le saviez, je l'ai dit souvent). Un rêve enfin réalisé : WOW puissance un million !
L'accueil
Il entre sur scène et l'accueil est triomphal. Un accueil mérité, rempli d'amour, comme ses chansons. Avec sa veste rouge - my Canadian jacket, dira-t-il à un moment de la soirée, en le retirant tout en précisant qu'il n'enlèvera rien d'autre - il est si beau. Beau en dehors comme en dedans. Sa beauté transparaît et nous touche directement au cœur. Connexion.
McCartney, l'humain
Paul McCartney, le chanteur, l'auteur, le pianiste, le guitariste génial, et le chic type, l'humain si... humain, si gentil, plein d'amour. Et ça se sent, ça se voit, ça s'entend!
À un moment, l'homme assis juste derrière nous lui a crié "Paul, we love you" et Paul lui a répondu. Vraiment. Après les trois premières chansons, les applaudissements ne cessent pas, avec son sourire et l'attitude authentique qu'on lui connaît, il prend une brève pause et annonce:
Paul McCartney, le chanteur, l'auteur, le pianiste, le guitariste génial, et le chic type, l'humain si... humain, si gentil, plein d'amour. Et ça se sent, ça se voit, ça s'entend!
À un moment, l'homme assis juste derrière nous lui a crié "Paul, we love you" et Paul lui a répondu. Vraiment. Après les trois premières chansons, les applaudissements ne cessent pas, avec son sourire et l'attitude authentique qu'on lui connaît, il prend une brève pause et annonce:
"You're hot ! ... I'm gonna take a moment... to drink it all!".
C'est vraiment cool de voir à quel point il est avec la foule, il a une présence inouïe sur scène. Incroyable et combien appréciée. On se sent aimé. Il a eu je ne sais combien d'ovations debout, presqu'à chaque chanson, c'est dire combien les gens l'aiment. Et il le mérite bien. En tout cas, moi, j'ai passé ces trois heures debout beaucoup plus souvent qu'assise et j'ai chanté, crié, dansé et applaudi à m'en brûler les mains.... mais sûrement pas plus que mon cœur. Voir la foule, vivre ce moment magique où on fait partie de ces milliers de personnes qui chantent toutes ensemble l'amour, la vie, la paix, c'est si puissant que mes mots ne peuvent l'exprimer.
Sir Paul passe des messages importants dans les paroles (Let it be, Live and let die, All my loving...) et par les images aussi - sur écrans géants - comme pendant «Everybody's gonna dance tonight», pendant laquelle défile un diaporama sur différents animaux qui semblent avoir fait partie de sa vie. Des photos personnelles de toute évidence, dont celle si touchante d'un mouton avec un chat dans une cuisine. Ou celle, amusante, d'un chat dans un lave-vaisselle.
McCartney, le végé
Quand on connaît Paul McCartney depuis longtemps, on sait qu'il est végé. Depuis plusieurs années. Ce message de respect et d'amour pour les animaux, ça aussi, c'était évident ce soir-là. Ça m'a réchauffé le cœur d'autant plus que sur la route en direction de Montréal, cet après-midi, alors qu'il faisait 29 degrés, qu'on était pris dans un embouteillage depuis près de 30 minutes et qu'on venait de décider de fermer les fenêtres pour mettre le climatiseur en marche, un gros camion de transport nous a côtoyé un moment sur la route, empli d'êtres vivants entassés, cherchant à mettre le nez près des fentes pour avoir un peu d'air. De pauvres cochons. Non, pas les petits cochons roses tout mignons des contes pour enfants, pas cette fois. De vrais animaux. Vivants... je veux dire encore vivants... pour un moment. Pas d'air climatisé pour eux, pas de chambre d'hôtel à Montréal ce soir, pas de concert avec Paul, pas de musique et de mots d'amour, presque pas d'air à respirer en cette fin de journée, et une odeur d'excréments qui se répand partout. Ces pauvres cochons, ce qui les attend, tout le monde le sait, c'est la mort violente après une vie de souffrances. C'est l'abattoir... mais peu y pensent encore lorsqu'il y a du bacon au petit déjeuner ou du jambon dans leur sandwich du midi... :-( Nous avons tous trouvé ce moment de vie très dur à passer.
McCartney et son public
McCartney, le végé
Quand on connaît Paul McCartney depuis longtemps, on sait qu'il est végé. Depuis plusieurs années. Ce message de respect et d'amour pour les animaux, ça aussi, c'était évident ce soir-là. Ça m'a réchauffé le cœur d'autant plus que sur la route en direction de Montréal, cet après-midi, alors qu'il faisait 29 degrés, qu'on était pris dans un embouteillage depuis près de 30 minutes et qu'on venait de décider de fermer les fenêtres pour mettre le climatiseur en marche, un gros camion de transport nous a côtoyé un moment sur la route, empli d'êtres vivants entassés, cherchant à mettre le nez près des fentes pour avoir un peu d'air. De pauvres cochons. Non, pas les petits cochons roses tout mignons des contes pour enfants, pas cette fois. De vrais animaux. Vivants... je veux dire encore vivants... pour un moment. Pas d'air climatisé pour eux, pas de chambre d'hôtel à Montréal ce soir, pas de concert avec Paul, pas de musique et de mots d'amour, presque pas d'air à respirer en cette fin de journée, et une odeur d'excréments qui se répand partout. Ces pauvres cochons, ce qui les attend, tout le monde le sait, c'est la mort violente après une vie de souffrances. C'est l'abattoir... mais peu y pensent encore lorsqu'il y a du bacon au petit déjeuner ou du jambon dans leur sandwich du midi... :-( Nous avons tous trouvé ce moment de vie très dur à passer.
McCartney et son public
Paul McCartney aime. Il aime pour vrai. Il aime tellement qu'il a donné un show à tomber par terre et il tenait encore debout et il est revenu pour deux rappels pour faire rocker les fans qui ne voulaient plus s'asseoir depuis longtemps. Au second rappel, avec son charme habituel, il fait monter sur scène deux dames qui avaient des affiches. Il avait pourtant raconté plus tôt qu'afin de se rappeler les paroles et les accords, il se répète toujours en show : "don't read the signs, don't read the signs". Mais, comme toujours, il a pris un moment pour les lire et il y est revenu à la toute fin avec les suivantes :
- "I just turned 50, please sign my suit". La dame avait un costume bleu magnifique et Paul a signé son nom sur son cœur avant de l'embrasser. Je suis sûre qu'elle se rappellera toujours ses 50 ans.
- "Your smaller fan is in my belly, please sign it and we'll call him Paul". McCartney a comblé de joie la souriante dame au ventre bien rond en signant sur son chandail, il a caressé le petit à naître et l'a embrassé sous les applaudissements et les cris d'allégresse de la foule ! Je suis certaine que nous entendrons à nouveau parler du petit Paul sous peu, et probablement bien souvent par la suite.
La sortie
Avant de terminer, il a demandé qu'on le laisse rentrer dormir, et manger un peu, et nous a conseillé de le faire aussi malgré les NO retentissants dans les estrades. Dès sa dernière sortie de scène, des canons ont fait jaillir des milliers de petites brindilles de papier rouge et blanc. C'était féérique ! Chacun regardait le nuage se disperser et tentait d'en attraper un... Maigre souvenir, on en convient, mais quand on vient de vivre un tel moment, on ne voit pas les choses comme ça, je vous assure. Stef en a attrapé un pour moi et j'en ai trouvé un autre qui venait de se poser sur le sol. J'ai donc mes deux petites brindilles de papier en souvenir. Et un t-shirt, rouge lui aussi, et une épinglette de collection en forme de guitare, lumineuse en plus. Oui, en plus d'être une fan finie, je suis complètement gaga des fois. Mais, je me soigne.
Avant de terminer, il a demandé qu'on le laisse rentrer dormir, et manger un peu, et nous a conseillé de le faire aussi malgré les NO retentissants dans les estrades. Dès sa dernière sortie de scène, des canons ont fait jaillir des milliers de petites brindilles de papier rouge et blanc. C'était féérique ! Chacun regardait le nuage se disperser et tentait d'en attraper un... Maigre souvenir, on en convient, mais quand on vient de vivre un tel moment, on ne voit pas les choses comme ça, je vous assure. Stef en a attrapé un pour moi et j'en ai trouvé un autre qui venait de se poser sur le sol. J'ai donc mes deux petites brindilles de papier en souvenir. Et un t-shirt, rouge lui aussi, et une épinglette de collection en forme de guitare, lumineuse en plus. Oui, en plus d'être une fan finie, je suis complètement gaga des fois. Mais, je me soigne.
Trois heures de show avec Paul, c'est toute une thérapie. Que je souhaite à tout le monde d'ailleurs. C'est tellement plus cool et ça revient moins cher de l'heure qu'avec un psy.
Je mettrai des vidéos ici dès que je serai de retour et que j'en trouverai sur youtube... je suis certaine que plusieurs s'en donneront à cœur joie pour y partager leur bonheur. Sur ce, je vais me mettre au lit (vêtue de mon t-shirt - rose celui-là - du concert 2008 au 400è de Québec). Les gars dorment déjà - ou enfin, selon le cas - la fenêtre ouverte, car il faut chaud cette nuit à Mtl.
She loves you, yeah, yeah, yeah !
Yes, I love you, Paul McCartney.
Edith