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vendredi 17 janvier 2014

Analyse du droit français en matière d'instruction en famille

Texte de Jean-Pierre Lepri du CREA, partagé ici avec son aimable autorisation.
Analyse du droit
 en matière d’« obligation scolaire ».

Extraits de quelques textes :
« Les États parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation »
(Art. 28 de la CIDE-Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France le 7 août 1990 et entrée en vigueur, en France, le 6 septembre 1990).
« Le droit de l’enfant à l’instruction… »
(Art. L. 131-1-1 du Code de l’éducation, révision 2013)
« L'instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents… »
(Art. L. 131-2 du Code de l’éducation, révision 2013)
« Le socle commun des savoirs indispensables s'organise en sept compétences »
(Art. D. 122-Annexe du Code de l’éducation, révision 2013)
Commentaires
1. Avec l’Article 131-1, la France établit un droit à l’« instruction », au lieu du droit à l’« éducation » de la CIDE. L’éducation n’est pas l’instruction : je peux être instruit et pas éduqué ou être éduqué et pas instruit. L’obligation d’instruction ne figure pas dans le texte international. Or celui-ci, dûment ratifié, prévaut sur toute disposition contraire du droit national.
Le « droit de l’enfant à l’instruction » est donc illégal. C’est le droit à l’éducation qui serait légal – lequel n’impose alors nullement une « instruction ».
2. Ce « droit » à l’instruction, déjà illégal donc, est subrepticement transformé en « obligation », dans l’Art. L. 131-2. Or un droit n’est nullement une obligation. Dans un cas, il s’agit de sanctionner  quiconque empêcherait un enfant d’apprendre. Dans l’autre, la loi sanctionne quiconque ne donnerait pas une instruction.
Aucune loi française n’a expressément institué une « obligation d’instruction », si ce n’est à l’occasion de ce glissement sémantique douteux, dans le passage d’un alinéa 1 à un alinéa 2.
Cet article 131-2 est en contradiction avec l’article princeps 131-1 qui le précéde – et en contradiction avec le texte international ratifié..
L’obligation d’instruction est donc illégale.
3. La définition d’un socle commun des savoirs à acquérir, dans l’annexe de l’Art. D. 122 n’a donc pas davantage de fondement légal – puisqu’un « droit à l’éducation » n’est pas une « obligation d’instruction ».
En outre, ce « socle » est défini par un décret (texte de valeur « inférieure » à celle de la loi).
Un quelconque contrôle de l’acquisition de ces savoirs, par qui que ce soit, est a fortiori sans fondement légal.
Une éventuelle « obligation de résultat », pour les familles comme pour l’école, est illégale.
4. En revanche, la Constitution européenne garantit aux parents le libre choix du mode d'instruction de leurs enfants en vertu de l'article II-74-3 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union, renforcée par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.
5. La seule restriction éventuelle à ce droit pourrait trouver son fondement dans l’Article (illégal) L. 131-1-1 du Code de l’éducation, ainsi rédigé :
Le droit de l'enfant à l'instruction a pour objet de lui garantir, d'une part, l'acquisition des instruments fondamentaux du savoir, des connaissances de base, des éléments de la culture générale et, selon les choix, de la formation professionnelle et technique et, d'autre part, l'éducation lui permettant de développer sa personnalité, son sens moral et son esprit critique d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle, de partager les valeurs de la République et d'exercer sa citoyenneté.
Cet article entend, en effet, protéger les enfants de toute maltraitance, physique ou psychologique, ainsi que des dérives sectaires (« les valeurs de la République »).
5.1. Cette appréciation, même à partir d’une loi illégale, ne peut être de la compétence que de la juridiction pénale. Et, effectivement, la non-dénonciation de maltraitance sur mineur peut être considérée comme une infraction.
La juridiction civile est incompétente en cette matière.

5.2. Le placement de l’enfant à l’école ou dans un établissement, s’il devait être ordonné, ne pourrait l’être que sur un fondement de maltraitance ou de dérive sectaire (empêchement « de partager les valeurs de la République ») – et en aucun cas pour des « résultats scolaires ».
Signé : jpl + education-authentique.org

« marguerites », par Édith - juin 2013

vendredi 5 avril 2013

ANTONIN DANS SA RUE, par André Stern



Ces enthousiasmes de 'rues' d'Antonin, avec son papa, me rappellent bien des souvenirs !
Combien on en a vécues de ces découvertes avec nos enfants. De l'exploration plein la vie!


Merci André !

Et à vous tous du CREA et de l'Instant Présent, nos remerciements ici.
Edith pour l'équipe de J'OSE
la vie !

jeudi 4 avril 2013

Pourquoi des éducations, par Jean-Pierre Lepri



extrait:
« Est-ce qu'il y a une vie en-dehors de l'éducation ? 
C'est le thème de notre conférence aujourd'hui : Vivre sans éducation ?
Et peut-être que l'important, c'est pas tant la réponse mais c'est surtout de se poser la question. Et de voir qu'est-ce qui se trame, en fait, qu'est-ce qui se joue derrière cette éducation, qui est quelque chose de valorisé, de noble, de promu,... enfin, on veut éduquer le monde entier... et pourquoi? » ~Jean-Pierre Lepri 

Nos remerciements à Jean-Pierre Lepri et Brigitte Milan du CREA, à Xavier Sauvage (réalisateur) ainsi qu'aux Éditions de l'Instant Présent pour cette organisation et cette vidéo tournée au Salon du Livre de Paris, le 24 mars dernier. 
Edith pour l'équipe  J'OSE la vie !

L'enthousiasme d'apprendre, par André Stern



Merci André ! Et tous nos remerciements ici.

Edith pour l'équipe J'OSE la vie !

Le jeu d'apprendre, par André Stern




Merci André et tous nos remerciements ici.

Edith pour l'équipe de J'OSE la vie !

Jean-Pierre Lepri et André Stern au Salon du Livre de Paris




Nos remerciements à Jean-Pierre Lepri, Brigitte Milan, du CREA, à Xavier Sauvage, réalisateur, ainsi qu'aux Éditions de l'Instant Présent, pour cette organisation et cette vidéo, tournée au Salon du Livre de Paris, le 24 mars dernier. 
Edith pour l'équipe de J'OSE la vie !

vendredi 13 avril 2012

Conférences-ateliers: À QUOI SERVENT LES ÉDUCATIONS

crédit photo: CREA-Québec

À
QUOI
SERVENT
LES

ÉDUCATIONS?


Une conférence de Jean-Pierre Lepri du CRÉA
(Cercle de Réflexion pour une Éducation Authentique)

L’école, la famille, les médias, les institutions, le commerce… m’instruisent et me façonnent. À mon tour, j’enseigne ce que je suis, autour de moi. À quoi servent toutes ces éducations ? À quoi forment-elles, en fait et le plus souvent à mon insu ? Sur quels principes repose une éducation ? Que produit-elle ?

Une analyse dépassionnée, aussi objective que possible, des processus de toutes les éducations-formations – les « classiques » et les « alternatives ».

Jean-Pierre Lepri a l’expérience d’une cinquantaine d’années dans l’Éducation nationale, dont une trentaine sur cinq continents. Il a été instituteur, formateur, inspecteur, expert international. Docteur en éducation et en sociologie, commandeur de l’Ordre français des Palmes Académiques, il est aussi père et grand-père.


Conférences tous publics et gratuites



Le lundi 16 avril 2012 de 18h à 20h
Centre Communautaire Lucien Borne

100 Chemin Sainte-Foy (salle 103) à Québec – coin Salaberry
stationnement gratuit
Contribution volontaire pour la location de la salle


Le mardi 17 avril 2012 de 17h à 19h
Café Babylone

177 rue de Saint-Vallier à Québec


Informations et réservations :


Anne-Florence - Centre Famille Haute-Ville : info@cfhv.ca / (418) 648-1702
Édith et Stéphane : edith_et_stef@yahoo.com