À
une heure ce matin, nous sommes rentrés du concert Out There sur les Plaines. La
nuit était magnifique, la musique extra super géniale, les effets
visuels puissants et Sir Paul, comme à son habitude, le cœur sur
la main. Tout cet amour qu'il répand tout autour avec sa voix telle une
baguette magique. Mes mots sur Facebook:
''Paul McCartney spreads love everywhere he goes,with his voice as a magic wand,thanks Sir Paul !''
J'ai
été surprise quand il a entonné, dès la première
minute, Eight days a week.
Cette chanson fait partie du top 5 des premières chansons que j'ai
apprises à chanter, en anglais, quand j'étais enfant, en visite
chez ma tante, pour les vacances d'été. Je l'aimais beaucoup bien
que je n'y comprenais pas grand chose. Pas grand chose, peut-être, mais je comprenais, en tout cas, que ces gens-là avaient une journée de plus que moi chaque semaine. Un souvenir qui jouait
là, live,
devant moi, ce soir. Ça commençait bien la soirée.
Après
les 3 premières chansons, j'ai demandé à mes compagnons de concert
s'ils désiraient venir avec moi, près de la foule plus dense à
l'avant, pour aller danser. Puis, je suis partie en courant. Une chanson plus tard, apercevant un passage laissé libre
pour descendre plus bas, plus près encore, je l'ai suivi. J'y ai
trouvé un 'spot' très bien, et des gens plutôt joyeux qui
chantaient et dansaient aussi.
photo: Jean-François Desgagnés, Journal de Québec |
Je
me suis laissée emporter pendant les 3 ou 4 chansons suivantes,
puis, je suis remontée chercher Jérôme, qui m'a suivi en courant.
(Il n'a pas eu le choix ! ;-)) Le
son et le visuel étaient vraiment meilleurs plus bas. Diane a préféré rester plus au calme, un peu plus haut sur la colline,
ce qui était possible ce soir.
Avec mon
fils, nous avons partagé ce moment mémorable, un moment dont nous
nous rappellerons toujours. Nous
étions ensemble, à écouter Sir Paul chanter ce qu'on a dans
le cœur, et qui, parfois, ne sort pas. Écouter, danser, chanter la vie. La
foule est toujours si lumineuse lors de ses concerts. L'amour,
partout, l'amour.
À un moment, j'ai été agréablement surprise d'entendre la belle et douce voix de notre fils chanter Black Bird. Quel cadeau ! Plusieurs
chansons de Macca, des Beatles, des Wings, me rappellent des moments
de ma vie, ou des choses que mes amis, mon mari, mes enfants vivent,
ou ont traversé. Mieux, souvent les mots m'inspirent, m'aident à
voir plus clair, à faire un meilleur choix.
Un
peu comme plusieurs écrits de Sandra Dodd, tiens. (En
passant, bon anniversaire Sandra !) À
aller vers plus chaud, à lâcher prise, à aimer, créer, préserver,
de meilleures relations avec ceux que j'aime.
Paul
McCartney, cet homme qui a écrit et chante My Valentine
«pour sa belle femme, Nancy» (oui, elle est belle), qui
chante à chaque concert encore pour sa première épouse, Linda, la
maman de 3 de ses enfants (Stella, Mary et James) décédée en 1998. Et comme il est fier de
ses enfants. Quand il chante, on voit des photos et extraits vidéos
défiler, de ce jeune papa avec son bébé lové contre son cœur, au
chaud dans son manteau.
Paul
chante toujours pour son ami John, aussi, bien sûr. Cette chanson
qu'il a écrite pour lui, cette conversation qu'ils n'ont jamais
eue : Here Today.
Et
il chante pour Georges (Harrison), décédé d'un cancer, en 2001.
Cet ami qu'il présente comme un excellent joueur de yukulélé, et
dont il entame la chanson 'And I love her' d'abord au
yuk, lui même, avant de la jouer avec son band, comme les
Beatles l'ont fait avec succès.
Les
mots de Paul McCartney me touchent, et renouvellent en moi la confiance, et l'espoir, et l'amour,
encore, et toujours. Hier, c'était particulièrement : We can work it out; Yesterday; Let
it be (comme chaque fois que je l'entends); Hey Jude (je me demande comment Julian Lennon voit le fait que 'sa' chanson unisse autant les gens, partout sur la Terre... ce doit être spécial, non ?); et Live
and let die ! (dédiée hier soir aux gens de Lac Mégantic, avec beaucoup d'amour - voir les vidéos, ci-dessous). Et puis la jolie, dansante, et amusante Ob-La-Di, Ob-La-Da, que j'adore !
Sir Paul a terminé la soirée avec The end (!):
«And in the end, the love you take is equal to the love you make!»
Mon fils ne connaissait pas et il a été touché par ces mots, qu'il m'a répété plus tard. Terminant le long rappel avec un «See ya next time everybody!»... J'ai répondu : «On
sera là, Paul, on sera là. »
***
Remerciements
- À Stéphane G. d'avoir pris le temps d'aller acheter les billets pour nous hier midi.
- À Diane, d'avoir accepté notre invitation et de nous avoir offert le transport. C'est chouette d'avoir vécu ce moment ensemble, et d'avoir terminé la soirée en profitant de l'averse tiède en riant. Comme semblaient le faire tous les gens qui quittaient les Plaines, sans se bousculer, calmement, heureux, de toute évidence. Tout comme cette jeune femme qui, vêtue d'un short et t-shirt, complètement trempée, s'est retournée vers la foule, un verre qui se remplissait d'eau de pluie à la main, en chantant I'm singing in the rain.
- À Christian et sa compagne, voisins de concert hier soir, qui, à ma demande, ont pris cette photo de nous et nous l'ont envoyée immédiatement par courriel. (Vive les téléphones intelligents !)
La
jeune femme m'a demandé si j'étais avec mon fils. Elle a dit qu'il était
beau avant de s'exclamer, les mains jointes sur le cœur, comme elle
trouvait ça beau d'aller écouter un tel concert avec son fils. Elle
m'a confié qu'elle aimerait bien faire de même avec son fils un
jour. ;-) Elle
a dit que peut-être ce ne sera pas celui-là (avec Sir Paul),
j'ai répondu : « pourquoi pas ? » ;-)
Aujourd'hui, mon fils parle de Paul McCartney comme d'un « héros, de ceux qui démontrent qu'on peut vraiment faire ce qu'on aime dans la vie. »
***
Ob-La-Di, Ob-La-Da
« Ob-La-Di Ob-La-Da » signifie « la vie continue » en Yoruba. McCartney l'a écrite au début de l'année 1968, lors du séjour des Beatles en Inde. (source: wikipédia)
Let it be
Live and let die
When you were young and your heart was an open book
You used to say live and let live
(You know you did, you know you did you know you did)
But if this ever changing world in which we live in
Makes you give in and cry
Say live and let die
Hey Jude
La chanson s’appelle dans un premier temps Hey Jules, puisqu’elle est destinée à réconforter Julian Lennon au moment où ses parents divorcent. « Je suis parti de cette idée, Hey Jules, et ça disait « Julian, ne le prends pas mal, prends une chanson triste et rends la meilleure. Hé, essaye de t’arranger avec cette terrible histoire ». Je savais que ce ne serait pas facile pour lui. Je me suis toujours senti désolé pour les enfants, lorsque leurs parents divorcent. J’ai donc eu cette idée au moment où je suis allé les voir. Puis j’ai changé en Jude car je trouvais que ça sonnait un peu mieux »1. [...]
Julian Lennon n’ignore pas qu’il est le sujet de cette chanson, mais il doit attendre 1987 pour que Paul McCartney finisse par tout lui expliquer dans les détails, lors d’une rencontre fortuite àNew York4. Il se souvient qu’il était plus proche de Paul que de son propre père : « On était souvent ensemble, Paul et moi. Nous étions vraiment très amis, et il me semble qu’il y a beaucoup plus de photos de cette époque où on nous voit jouer tous les deux, que de photos de moi avec mon papa »2. (source: wikipédia)
Hey Jude, don't make it bad
Take a sad song and make it better
Remember to let her into your heart
Then you can start to make it better
Hey Jude, don't be afraid
You were made to go out and get her
The minute you let her under your skin
Then you begin to make it better
And anytime you feel the pain, hey Jude, refrain
Don't carry the world upon your shoulders
For well you know that it's a fool who plays it cool
By making his world a little colder
Na na na, na na, na na na na
Hey Jude, don't let me down
You have found her, now go and get her
Remember to let her into your heart
Then you can start to make it better
So let it out and let it in, hey Jude, begin
You're waiting for someone to perform with
And don't you know that it's just you?
Hey Jude, you'll do
The movement you need is on your shoulder
[ From: http://www.metrolyrics.com/hey-jude-lyrics-beatles.html ]
Na na na, na na, na na na na, yeah
Hey Jude, don't make it bad
Take a sad song and make it better
Remember to let her under your skin
Then you begin to make it better
Better, better, better, better, ohhhh !
Black Bird (pour Jé)
Le spectacle en photos, c'est ici.
La playlist de la soirée, ici.
4 commentaires:
Superbes les vidéos merci Edith et Jérôme pour ce partage.
Ça fait plaisir de partager autant de bons moments, et d'amour, Spigaou.
Merci d'avoir pris le temps d'écrire. :-)
Jé et Édith
Wow, J'en ai des frissons rien qu'à y penser et à te lire Edith ! C'est vrai qu'elles sont puissantes ces chansons. Que d'Amour !
Merci pour ce partage, les photos et vidéos Edith et Jérome ! Bises à tous les quatre !
Je suis contente, Béné, que tu puisses avoir un petit aperçu de la magie du moment qu'on a eu à Québec, avec 50000 autres personnes. :-)
Que d'Amour ! Oui, oui, et oui !
N'y manquait que mes deux autres amours, qui étaient en camping, au bord du fleuve. ;-)
Merci pour ton partage.
Édith et Jé, qui vient de se lever. ;-)
P.S. On a encore bien des choses à partager de cette soirée, peut-être dans un prochain billet ? À suivre...
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