Entre autres sujets de discussions, embrassades, et rigolades, Pierre-Marie a dit 'bienveillance', à un moment, hier, au dîner, chez La Panthère Verte.
Ce matin, réveillée par le chant des oiseaux, dont un, puissant, que je n'ai pas reconnu, je me suis laissée bercer encore un moment, au lit, dans cette chambre où la douceur et la Provence ont fait leur nid. Après avoir embrassé mes amours, préparé une assiette de fruits, lavé quelques assiettes de la vaisselle d'hier soir, répondu aux courriels urgents, je suis sortie, dans l'escalier, derrière, déguster un pamplemousse.
Au soleil !
De l'autre côté de la clôture, un garçon, descends l'allée avec sa trottinette, puis il remonte en marchant, et redescend, encore et encore. La joie !
Un chat surgit à droite, tout en bas (pour moi qui suis en haut), il me jette un coup d'oeil, nous nous saluons, il passe sous les escaliers, puis, à gauche, sous la petite porte blanche, et je le perd de vue.
Bonne journée, chat !
Je rentre un moment, je prends le portable, et me voici, sur le petit balcon. J'entends la voix de ce petit garçon de tantôt: au clair de la lune... :-)
Tiens, revoici le chat ! Je ne connais pas son territoire mais il arrive d'ailleurs, tout au fond de la cour, cette fois. Où l'on voit déjà quelque bleu: des crocus ou des scilles ? Je ne sais pas, je n'ai pas mes lunettes. Je m'assied au soleil, le petit garçon prend de la vitesse, avec sa trottinette, je pense à la bienveillance, au bien-être.
Qu'est-ce qui aide à être, à rester, bienveillant ?
Un sourire,
un mot gentil,
le ton qu'on utilise,
notre propre bien-être intérieur, bien sûr, on le porte en soi, partout, ...
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monsieur chat revient... (ou est-ce madame ? par la taille, je ne crois pas, mais je ne suis pas juge, il-elle est qui il-elle est.)
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Là-bas, chez un autre voisin, tous des inconnus pour moi, tous des gens à connaître, donc, j'entends: ''Fannie, Fannie ?''
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Tout-à-coup, au-dessous, une petite voix, appelle 'Carole?'. ...
Je me penche, et dis bonjour : je suis Édith, la belle-soeur de Carole.
Nous bavardons un moment, de la vie, la maladie, le cerveau, les projets et les rêves qu'on remet parfois, et qu'on ne voudrait pas, ne pas avoir vécus...
Dans le jardin, ce sont des scilles ?
Elle confirme.
Je demande l'orthographe
Avec un 's'
oui !
Des scilles bleues !
Joli !
On en a aussi quelques-unes chez nous, sous le sorbier, depuis que la voisine a permis qu'on en prenne quelques bulbes chez elle, un jour d'été.
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Je reviens à la bienveillance.
Voilà ce qui m'inspire, pour remettre de la vie dans le monde, de l'amour où il y en aura manqué un peu.
Et où il n'en manque pas, aussi, bien sûr !
Plus de bienveillance, plus d'amour, partout !
De la joie, partout.
De la vie !
La bienveillance, est un choix.
On peut en mettre partout !
:-)
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Un souvenir: la petite fille d'une voisine, venue nous visiter, pour jouer, un été, comme souvent elle le faisait, avec sa soeur. Nous avions des crêpes au déjeuner. Elle se servit elle-même et de la lourde bouteille de sirop d'érable, elle remplit son assiette, sa crêpe inondée. Par réflexe de cette 'peur du manque', qui m'habite encore parfois, j'ai demandé pourquoi elle en mettait autant, et la petite, souriant, répondit: « Ben, c'est pour en mettre partout !». Voilà !
Aujourd'hui, je répète : c'est pour en mettre partout !
Du sirop d'érable, oui, pourquoi pas ?!
Et de la bienveillance !
Partout !
Partout, partout, partout !
Et ici, et là, et là-bas,
Et chez vous !
Edith
avec le fi-fu, de la mésange maitenant.
2 commentaires:
Belle prose ! Oui, oui, oui ! De la bienveillance encore et encore. Ca fait tellement de bien de se sentir en sécurité affective lorsque cette règle est donnée comme règle de vie en communauté !
Belle fin de journée à vous
Merci Bénédicte !
Oui, partout, encore et encore !
:-)
Édith
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