Je viens de regarder, une fois de plus, tous ces billets qui sont dans le dossier « brouillons » de ce journal. 91, ouf ! Et ce, sans compter ces milliers de pages qui s'accumulent ici et là dans des dossiers. Je me demande comment j'ai pu me rendre là. Écrire, ça me fait du bien, c'est sûr. Après avoir passé toutes ces
années à observer, à chercher, à explorer, à prendre toutes sortes de
points de vue sur plusieurs aspects de la vie, je sens que j'ai des choses à
partager, et j'ai le goût de le faire.
Il m'arrive tout de même de me demander comment on peut avoir commencé à écrire ou à traduire autant de textes et ne pas arriver à les terminer, ou à les publier. Pour plusieurs raisons différentes, c'est sûr.
Parfois, c'est que d'autres activités sont aussi intéressantes, enthousiasmantes, importantes, qu'on s'absente un moment, et qu'on ne revient pas dans la même disposition.
Parfois, c'est qu'on est fatigué, qu'on a besoin de repos.
Parfois, c'est que quelqu'un qu'on aime - un de nos enfants, par exemple ;-) - a besoin de notre présence active pour autre chose, et alors, tant mieux ! Quand la joie de vivre nous appelle ailleurs, on la suit, pour ne pas la perdre.
Mais, parfois, c'est aussi qu'on a l'impression que ce qu'on a écrit ne sera pas reçu, compris. Soit que les mots ne sont pas suffisants pour l'exprimer, soit ça en prendrait tellement plus, et alors, c'est ... trop long. Soit le sujet est tabou, ou si sensible dans notre culture, que ça pourrait réveiller des émotions chez certains lecteurs, qui pourraient alors ne plus recevoir. Dans tous les cas, ça n'aura pas touché vraiment. On n'aura pas communiqué vraiment. Parce que écrire, c'est communiquer, bien sûr.
Mais, parfois, c'est aussi qu'on a l'impression que ce qu'on a écrit ne sera pas reçu, compris. Soit que les mots ne sont pas suffisants pour l'exprimer, soit ça en prendrait tellement plus, et alors, c'est ... trop long. Soit le sujet est tabou, ou si sensible dans notre culture, que ça pourrait réveiller des émotions chez certains lecteurs, qui pourraient alors ne plus recevoir. Dans tous les cas, ça n'aura pas touché vraiment. On n'aura pas communiqué vraiment. Parce que écrire, c'est communiquer, bien sûr.
Comme je l'écrivais récemment:
« Pas facile d'écrire en cherchant plus que d'être lu. »
Par exemple, ce serait bien d'écrire et que :
- les lecteurs comprennent exactement et uniquement ce qu'on veut partager;
- il n'y ait pas interprétation ou détournement du sens de ce qu'on exprime;
- cela nourrisse le désir de voir plus grand, le choix de recevoir plus d'infos plutôt que moins;
- on arrive à démêler les mots qu'on lit de nos propres émotions;
- chacun désire ouvrir plus grand le cœur;
- on choisisse, à chaque instant, d'assumer sa liberté.
Comme je l'ai écrit dans un livres en cours de rédaction :
« Notre liberté ne finit pas où commence celle de l'autre. Pas du tout !
Notre liberté grandit chaque fois que l'autre prend conscience de la sienne et l'assume. »
Bon, je n'ai toujours pas décidé ce que je ferai de tous ces mots ... j'en ai plutôt écrit d'autres..., mais en attendant, lorsque vous verrez le prochain numéro du magazine VIVRE en kiosque, si le cœur vous en dit, achetez-le ! Et donnez m'en des nouvelles. ;-)
Sur ce, je prends une semaine de pause, de célébration, et de réflexion.
Demain, après un arrêt à la tournée Nintendo qui présente la Wii U, nous irons rencontrer des amis, nous nourrir le cœur, l'âme et l'esprit de la splendeur féérique des Lanternes Chinoises, et ramener Awena et sa maman à la maison. Quelle joie !
Bonne semaine à vous tous !
Et au plaisir de communiquer à nouveau, en novembre, et vous laisse sur ces images de notre mois d'octobre.