mardi 25 septembre 2012

Allez, on se tire !



Un pique-nique vite fait par Stef, on saute dans la voiture ! On va où ? 

Ici ! (photo: wikipédia)

Faisait beau, froid, et quel vent !
On s'est amusés à sauter et danser sur les ponts suspendus, le premier: Mestachibo (cliquez  sur le mot pour ne rien manquer!), mais surtout le second: le McNicoll, qui bouge bien. Au troisième - le Laurent - plus bas que les autres, seulement 9 mètres au-dessus de la chute, un peu de vertige. On marche sur le grillage métallique et on voit les rapides sous nos pas. Amusant, aussi.

Pas de foule en ce lundi de septembre. Tout le temps qu'on veut sur les ponts suspendus et belvédères: assis longuement à profiter de la vue, des volutes blanches de particules d'eau qui montent et retombent; ou allongés tout en bas, à contempler le grand pin blanc - majestueux - se balancer au vent devant les nuages blancs sur fond de ciel bleu d'automne, si longtemps qu'on finit par croire que le pin va se jeter du haut de la falaise, et que ce sont les nuages qui sont immobiles. 

Stéphane remonte. Nous restons encore. Puis, nous le rejoignons, il nous attend, sur un banc. On s'assied avec lui un moment. Notre fils observe la hauteur colossale du grand pin blanc, bien droit, tout comme son voisin la pruche. Attendons un peu dans les marches. Des gens font une photo souvenir, entourant un jeune homme en chaise roulante sur le pont suspendu. Ça fait plaisir à voir qu'on offre ce service de navette. On monte, un petit groupe, hispanophone, s'avance en sens inverse. Nous nous sourions. Attendons un peu, un des leurs avance, hésitant. Nous patientons, pour ne pas lui faire perdre l'équilibre. Et dès que c'est libre, on saute ! Encore, et encore !
Retour à l'arbre aux messages, où j'ai laissé un secret. ♥

Une autre pause à la cabane, reproduction de la cabane dans les bois de Henry-David Thoreau, à Concord, Mass. qui est passé par ici, aux Chutes Sainte-Anne, en 1850. 

Coïncidences et souvenirs: il y a une société Thoreau à Québec, et une Thoreau Society à Concord, cette ville où habitent des amis, le premier correspondant américain de notre aîné en 2001. Sur le blog LEMAQ, on a parlé de Thoreau, il y a longtemps aussi. 
Ça me donne envie de lire « Un Yankee au Canada ». 
Édith

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