lundi 18 décembre 2017

Tout naît de notre accueil à l'enfant (petit ou grand)

Ce matin, facebook me rappelait une des mes publications de 2012.

Après cette journée de cuisine traditionnelle de nos beignes en famille, j'en ai fait une brève traduction, que j'ai choisi d'accompagner d'une photo que j'ai prise à Montréal en mai 2013. J'ai plus tard appris que cette sculpture est de l'artiste Léa Vivot, et qu'elle s'appelle... Mother and child.

J'OSE la vie ! - journaljose.blogspot.com


Comme vous savez, tout mon travail, toute ma vie - c'est la même chose - de maman, de blogueuse à J'OSE la vie!, d'autrice, de photographe, de citoyenne engagée, de responsable et d'idéatrice du congrès Écologie de l'enfance, tout, absolument tout, naît de cette certitude inscrite dans mon instinct depuis que je suis devenue maman (ou depuis toujours ?) que tout ce que chacun.e vit à chaque instant naît de l'accueil reçu à chaque instant. Et la science ne fait que continuer de nous le démontrer.


Si vous ne suivez pas notre page facebook, je dépose ici quelques liens et extraits d'articles sur le sujet que j'y ai partagés récemment :

Allaitement, un homme en parle - par James Akré, sociologue de formation et promoteur de l'allaitement
L'allaitement ne nous rend pas plus intelligents ; c'est plutôt le non-allaitement qui nous empêche d'atteindre notre potentiel d'intelligence. Les bébés humains ne réaliseront jamais leur potentiel génétique en ingérant du fast-food pédiatrique - je parle là des laits industriels (29) - fabriqué à partir du lait d'une espèce qui nous est étrangère.
Il n'y a pas de bénéfices de l'allaitement, il n'y a que des degrés variés de risque, pour la santé des mères et des enfants, à ne pas allaiter. En fait, vanter les « bénéfices de l'allaitement » n'a pas plus de sens que vanter les « bénéfices de marcher debout sur deux jambes ». Tous deux sont des traits qui définissent - ni plus ni moins - ce que c'est qu'être humain.
D'ailleurs, en parlant de marcher debout, il est peu probable que prôner l'exercice physique soit vu comme une tentative d'humilier les personnes en fauteuil roulant. Pourtant, certains observateurs ne se gênent pas pour clamer que le but réel de la promotion de l'allaitement est de culpabiliser les mères qui donnent le biberon.

Yes, it's Your Parents' Fault
N'ayez crainte, malgré un titre accrocheur, l'article n'est pas moralisateur. D'ailleurs, il faut bien en parler parce que chaque fois qu'on aborde le sujet de notre attitude face à l'enfant, on semble nager en pleine épouvante - peur de la culpabilité. Personnellement, une fois l'émotion respirée, (oui, la peur est une émotion), je trouve bien au contraire que c'est responsabilisant, que ça permet de reprendre chacun.e notre autonomie. Se permettre enfin de regarder clairement les faits, et agir, n'est-ce pas un pas majeur vers ce retour à soi que nous valorisons tellement dans nos sociétés ?

By the end of our first year, we have stamped on our baby brains a pretty indelible template of how we think relationships work, based on how our parents or other primary caregivers treat us. From an evolutionary standpoint, this makes sense, because we need to figure out early on how to survive in our immediate environment.

“Our attachment system preferentially sees things according to what has happened in the past,” said Dr. Amir Levine, a psychiatrist at Columbia University and the co-author of the book “Attached,” which explores how attachment behaviors affect the neurochemistry of the brain. “It’s kind of like searching in Google where it fills in based on what you searched before.”
Et mon préféré (quand des chercheurs découvrent et démontrent ce que nos enfants nous ont montré, ce que nous avons vu et vécu depuis des décennies...) :
How often you hold your baby actually affects their DNA, study finds
A loving mother’s caress is more than simple comfort to an infant. Scientists have known for decades that touch is critically important for a child’s healthy development, according to an article in the journal Pediatric Child Health.
But now a new study shows that the amount a baby is touched can leave lasting, measurable effects — not just on behavior or growth, but all the way down to the molecular level of the DNA. Those changes, the scientists speculate, could have negative effects on the way the child grows and develops.

Read more here: http://www.miamiherald.com/news/nation-world/national/article186889938.html#storylink=cpy

Sur ce, je vous souhaite bonnes lecture. De mon côté, j'essaie de revenir à moi, cad de retourner à mon écriture un peu délaissée par tout le travail de la première tournée d'Ophélie Véron au Québec. Je ne vous dis pas sur quel sujet j'écris, si ce n'était pas déjà une évidence, je viendrais de le dire dans ce billet. ;-)


Et je vous dis, à bientôt j'espère, avec une ou deux bonnes recettes de beignes ... véganes évidemment ! :-)


Édith

P.S. Au cours de cette tournée avec Ophélie, on nous a demandé à quelques reprises quel était le 'lien' entre nous / notre travail respectif. Si vous vous posez aussi cette question, je vous dirige vers ce billet qui explique assez bien, je crois : La dignité des faibles

extrait :
« Lorsque nos enfants étaient petits, nous les avons respectés de plus en plus à mesure que nous sommes devenus plus attentifs à eux qu'à qui ou quoi que ce soit d'autre. Respect pour leur rythme, leurs besoins, leurs enthousiasmes, leurs choix. »

2 commentaires:

Éphée Lafée a dit…

J'ai tous les ingrédients sauf un; grand-papa! C'est précieux un grand-papa.
Bonne fin d'année à vous!

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

Précieux, en effet.
Grand-parents, parents, enfants, sœur, frère, tante, oncle, cousin.e., voisin.e, ami.e... chaque personne avec laquelle je vis et/ou travaille m'est précieuse. :-)
Merci pour votre mot, et douce année à vous !
Édith

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