Devant
cette nouvelle* attitude face à l'enfant, on rencontre
évidemment une curiosité naturelle mêlée de fascination mais
aussi, bien souvent, une certaine crainte devant l'inconnu..., cet
'inconnu' qu'est l'enfant.
*J'écris
nouvelle mais on sait tous que cette attitude est en réalité bien
plus ancienne. Il s'agit, bien sûr, de l'accueil attendu par
l'enfant - qui vient au monde - et qui est malheureusement bien
éloigné de celui qui lui est concrètement réservé dans nos
sociétés. Pourtant, cette attente native inscrite dans nos
programmes génétiques est toujours la même, aujourd'hui encore,
après des millénaires.
À cette
curiosité, chaque parent répond, s'il le souhaite ... ou se sent
pressé de le faire. Au gré des questions de son entourage,
grand-parents, oncles, tantes, amis, voisins, collègues, chacun.e
surtout, y va de son bagage, son témoignage. Ce qui ne devient pas
pour autant un questionnaire obligatoire, n'est-ce pas ?
Depuis
longtemps, mais plus encore depuis le dépôt du projet de loi 144,
bien des parents se demandent comment ils pourront s'assurer que les
apprentissages de leurs enfants soient vus, compris, par les
'autorités' chargées d'évaluation.
À
ce questionnement, ma réponse est que seule une volonté sincère
d'apprendre à connaître l'enfant ouvrira la porte de la
communication. Et ceci, de la part de chaque personne impliquée
d'une façon ou d'une autre, de près ou de loi, dans l'apprentissage
/ la vie d'un enfant :
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