lundi 3 juillet 2017

Évaluer le 'unschooling' - projet de loi au Québec

Depuis quelques décennies, au Québec comme partout ailleurs, des parents choisissent, pour l'éducation de leurs enfants, d'adopter cette nouvelle attitude de respect et de confiance qu'on appelle 'unschooling' chez nos voisins anglophones.

Devant cette nouvelle* attitude face à l'enfant, on rencontre évidemment une curiosité naturelle mêlée de fascination mais aussi, bien souvent, une certaine crainte devant l'inconnu..., cet 'inconnu' qu'est l'enfant.

*J'écris nouvelle mais on sait tous que cette attitude est en réalité bien plus ancienne. Il s'agit, bien sûr, de l'accueil attendu par l'enfant - qui vient au monde - et qui est malheureusement bien éloigné de celui qui lui est concrètement réservé dans nos sociétés. Pourtant, cette attente native inscrite dans nos programmes génétiques est toujours la même, aujourd'hui encore, après des millénaires.

À cette curiosité, chaque parent répond, s'il le souhaite ... ou se sent pressé de le faire. Au gré des questions de son entourage, grand-parents, oncles, tantes, amis, voisins, collègues, chacun.e surtout, y va de son bagage, son témoignage. Ce qui ne devient pas pour autant un questionnaire obligatoire, n'est-ce pas ? 
 
Depuis longtemps, mais plus encore depuis le dépôt du projet de loi 144, bien des parents se demandent comment ils pourront s'assurer que les apprentissages de leurs enfants soient vus, compris, par les 'autorités' chargées d'évaluation.

À ce questionnement, ma réponse est que seule une volonté sincère d'apprendre à connaître l'enfant ouvrira la porte de la communication. Et ceci, de la part de chaque personne impliquée d'une façon ou d'une autre, de près ou de loi, dans l'apprentissage / la vie d'un enfant :


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