Hier, pendant la nuit, tout doucement, presque sans bruit, Lamzou a pris son envol vers la liberté.
Elle s'était installée chez nous il y a sept ans. Sept années tout au long desquelles elle a chanté la joie dans notre maison. Chaque matin, chaque jour, elle chantait. Elle chantait la vie, pour oublier sa prison, pour nous parler, pour..., enfin, comment peut-on vraiment savoir?
Quelle chance nous avons eu de l'avoir auprès de nous. Quelle chance pour nous, mais sûrement pas pour elle. Passer toute sa vie emprisonnée... pas sûr que ce soit une chance.
Et, comme pour dire que nous avions enfin compris le message qu'elle nous chantait chaque jour, ce message de la vie, de la joie, de la liberté, dès que nous avons montré que nous l'avions compris (enfin, j'espère), elle est partie, emmenant avec elle tout en nous le léguant en souvenir, son chant joyeux !
Salut Lamzou ! Sois heureuse dans la forêt tropicale de ta nouvelle vie !