mardi 29 juin 2010

Chouchoune va mieux !

Chouchoune va mieux, elle a commencé à faire sa toilette huit jours après son accident. C'était un excellent signe.

Du coup, elle a aussi demandé à sortir pour aller dans sa litière naturelle, faite de céréales. Car, on le sait bien, les chats sont propres et n'aiment pas salir l'endroit où ils vivent et dorment. Elle a supporté assez longtemps de faire pipi dans sa petite maison car elle ne pouvait en sortir mais là, elle nous a bien signifié que c'était terminé. 

Elle marche seulement sur une très courte distance, pour se rendre à sa litière juste à côté et elle retourne immédiatement dans sa boîte de transport qui lui sert de lit de convalescence depuis le premier jour. Nous l'y avons déposée ce soir-là, sans trop être certains que c'était un bon choix... surtout parce que ce choix était le nôtre et pas le sien. Et combien de fois, dans les heures et les jours qui ont suivis, on s'est demandé ce qu'elle aurait choisi, elle. Mais, comme elle a accepté immédiatement d'être alitée à l'intérieur de la maison, on a préféré croire qu'elle en faisait aussi son choix. Plus facile pour nous, humains, ignorants de la vraie vie dans la nature.

Même si Chouchoune va à la litière environ une fois par jour, nous voyons bien que sa patte et sa hanche ne sont pas encore complètement solidifiées. Elle glisse en marchant sur le plancher de bois verni, c'est pas de la terre ou de l'herbe hein ! Quand même, sa démarche commence à ressembler à ce qu'elle était avant ce fâcheux accident de la route, le 16 juin dernier.

Et, surprise ! hier, après douze jours de jeûne (à l'eau de la source des montagnes agrémentée de remèdes homéopathiques, sans pouvoir savoir si ça a un effet), Chouchoune a demandé à manger. Elle semblait affamée, elle a croqué environ une demi-tasse de ses croquettes végétaliennes qu'elle aime tant. Nous croyons donc que sa mâchoire est guérie... ou presque. :-)

En ce moment, comme tous les jours et toutes les nuits depuis l'accident, elle dort ou somnole, tapie dans l'ombre, sur un lit de papier couvert de paillis de cèdre... pour qu'elle se sente un peu comme quand elle faisait la sieste dans les plate-bandes.