mardi 20 janvier 2015

La source ...

Un article à lire, ici. Pour ne pas oublier où est la source.

Extraits : 
« J’adorais cet enfant. Il suffisait qu’on le cajole, qu’on le prenne dans les bras pour qu’il se calme. Moi, je l’ai trouvé touchant, ébahi comme tous les autres par la bande à Mickey. » Un enfant comme les autres, qui croit en la magie de Disney, et qui se calme dès qu’on l’apaise. « On les emmenait au cinéma, Chérif adorait y aller. »
[...]
Evelyne est inconsolable devant sa télévision. « Chérif était un enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’a jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles. [...] »
"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste ?"

Et si, ensemble, on faisait refleurir cette attitude de respect et de confiance dans les dispositions natives de l'enfant ? Maintenant ? Commençons dès avant la naissance, par le respect et le soutien à l'enfant à venir et à la maman et au papa en devenir, puis tout au long de la vie de chacun.

Il y a quelques années, notre fils disait qu'il fallait trouver la source, la source du mal-être. Celle qui conduit à toutes sortes de comportements malheureux. L'observation nous le montre, et on le sait d'instinct, cette source est au tout début. Au tout début de la vie. Le malheur, le mal-être ne naît-il pas de trop d'états de mal-être antérieurs ? 

Alexander S. Neill (Summerhill) l'écrivait aussi :
« Un enfant difficile est un enfant malheureux. Il est en guerre contre lui-même et par contrecoup avec le monde entier.
L’adulte difficile est logé à la même enseigne. Jamais un homme heureux n’a troublé la paix d’une réunion, prêché une guerre, ou lynché un Noir. Aucune femme heureuse n’a jamais cherché noise à son mari ou à ses enfants. Jamais un homme heureux n’a commis un meurtre ou un vol. Jamais un patron heureux n’a fait peur à ses employés. »
Ensemble, faisons des enfances heureuses à - vivre avec - nos enfants ! Vous savez quoi? On y gagne des relations heureuses, plus de joie de vivre, des apprentissages heureux et durables, une solide autonomie, et un effet secondaire dont de plus en plus de parents unschooling témoignent : la guérison des moments moins heureux de notre propre enfance. 
Essayez pour voir !
Avec amour,
Édith

3 commentaires:

Unknown a dit…

Excellent article, je partage! Et c'est pratiquable même en vieillissant se retrouver notre bonheur.

L'équipe J'OSE la vie ! a dit…

Oui, Marie-Eve ! :-)
On peut mettre à sécher (expression de Sandra Dodd) les souvenirs tristes lorsqu'ils nous reviennent et ainsi retrouver notre état de bien-être naturel.
Merci pour ton partage.
Édith

BénéBretagne a dit…

En effet. Aller à la source semble la chose la plus efficace. Tellement complexe car il faut se remettre en question. Questionner mon propre comportement lorsque je m'impatiente devant quelque chose sans importance. Questionner mes attentes sur ma relation aux autres. Se faire du bien soi-même pour être mieux avec les autres. Oui, commencer par soi à l'image de la légende des colibris : je fais ma part.
Belle journée à vous mes amis !

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