mardi 7 juin 2011

Ne rien faire pour bien faire - Jobboom et Calvin

Hier, alors qu'on prenait une pause sur la terrasse, au soleil, je parcourais le plus récent magazine Jobboom quand je suis tombée sur ce bref article. Nous avons décidé de le partager car ça rejoint pas mal ce qu'on dit quand on parle de déscolarisation (celle des parents) et de unschooling

Les parents désirent respecter leurs enfants et les laisser libres d'être qui ils sont mais ils craignent que leurs enfants ne fassent rien, parfois ou plus souvent, s'ils ne les forcent pas. (Au fond, ils craignent surtout qu'ils ne fassent pas ce qu'eux voudraient qu'ils fassent, mais ça c'est une autre histoire dont nous reparlerons.)

Il n'y a pas à s'en faire pour les enfants, ils savent très bien prendre le temps de faire les choses, de découvrir, d'observer, de jouer, de comprendre, de relaxer, bref de faire leur vie... quand on ne s'en mêle pas avec nos peurs.

Aux adultes, donc, nous souhaitons d'oser, le plus souvent possible "ne rien faire pour bien faire" (titre de l'article de la version papier, numéro de mai 2011, page 6) !  

Édith
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Procrastination

Six bonnes raisons de procrastiner

La rumeur populaire (qui émane souvent des patrons!) veut qu’il soit mauvais pour les affaires et pour la carrière de remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire maintenant. Encore faut-il regarder tous les côtés de la médaille. La procrastination présente des avantages si on l’exerce dans les règles de l’art :
Reconnaissez son utilité. Ce temps passé à «niaiser» permet de laisser les idées macérer de façon qu’elles deviennent plus mûres et inspirées. Il donne aussi l’occasion de voir venir les embûches auxquelles vous ferez face en accomplissant (un jour) vos tâches et de concocter un plan pour les contourner.
Sachez écouter. Votre procrastination peut vous révéler de grands secrets sur vous-même et sur votre travail. Ce que vous évitez de faire est-il à ce point ennuyeux? Votre boulot fait-il appel à vos véritables champs d’intérêt et talents? Cette tâche vous semble-t-elle inutile sans que vous sachiez comment l’expliquer à votre patron, collègue ou client? Pensez-y.
Sachez ralentir. Cessez d’admirer les gens toujours débordés : il se peut qu’ils n’accomplissent rien qui vaille. Au moins, quand vous procrastinez, vous faites quelque chose : vous vous accordez du temps précieux pour penser hors de la boîte, approfondir vos idées et prendre du recul pour voir plus grand.
Soyez créatif. Dessiner des bonshommes allumettes peut vous divertir pendant des heures. Regarder les nuages qui passent à votre fenêtre et chercher à éliminer tous les mauvais souvenirs et virus de votre ordinateur aussi. Si votre travail est plutôt cérébral, faites une activité manuelle, comme planter un clou ou empoter une plante. Pourvu que l’activité laisse votre esprit libre de vagabonder.
Appréciez le moment présent. Une riche procrastination exige que vous viviez pleinement le moment présent. Il est défendu de dilapider ce moment volé en vous demandant où vous serez dans 15 ans, mort ou vivant. Tant qu’à s’inquiéter ou à se sentir coupable de ne pas travailler, aussi bien travailler!
Faites preuve de discernement. Une saine procrastination ne doit pas freiner vos progrès professionnels. Au contraire. C’est une aide précieuse pour découvrir ce qui vous motive et pour vous faire avancer. Si ce n’est pas le cas, alors vous ne procrastinez pas, vous vous autosabotez… ce qui n’est jamais une bonne idée.
(Source : Wikihow.com)
Nous n'avons pas retrouvé cette BD en français alors voici la traduction (par J):
Calvin: Salut, Hobbes!  Qu'est-ce que tu fais ?
Hobbes: Rien.
Calvin: Rien du tout?
Hobbes: Non.
Calvin: Je t'aide.
Hobbes: Merci.

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